Pasteur David Jang – L’appel du disciple

1. L’appel à jeter les filets en eaux profondes et la mission du disciple
La scène où Jésus se tient au bord du lac de Galilée, c’est-à-dire le lac de Génésareth (Luc 5.1‑11), est un épisode que nous connaissons déjà à travers divers Évangiles. Cependant, Luc 5 offre une description plus détaillée et vivante que Matthieu 4. En particulier, le commandement « Avance en eau profonde et jetez vos filets pour pêcher » (Luc 5.4), et la déclaration « Ne crains point ; dès maintenant tu seras pêcheur d’hommes » (Luc 5.10) illustrent de manière directe la mission précise donnée à ceux qui sont appelés à être disciples. C’est un tournant décisif, révélant de manière dramatique comment des gens ordinaires, tels que Pierre et André, Jacques et Jean, qui étaient pêcheurs en Galilée, vont devenir des « pêcheurs d’hommes ».

Le pasteur David Jang, parlant de ce passage, interprète la parole de Jésus « Avance en eau profonde et jetez vos filets » comme une instruction d’action concrète qui accomplit la « mission céleste » (天命) et la « Grande Commission ». Le passage de la pêche aux poissons à la pêche aux hommes symbolise un saut d’une dimension extraordinaire, inimaginable par l’effort ou la connaissance humaine. Ainsi, dans cette scène, Pierre est saisi de frayeur et s’écrie : « Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur » (Luc 5.8). Mais Jésus répond : « Ne crains point ; dès maintenant tu seras pêcheur d’hommes » (Luc 5.10). Voilà comment la crainte et l’enthousiasme du disciple appelé, et la prophétie d’un chemin totalement différent de l’ancien, se manifestent en même temps dans Luc 5.1‑11.

Nous devons ici méditer à nouveau sur la parole « Avance en eau profonde et jetez vos filets ». Il ne s’agit pas simplement de prendre ou non des poissons. Pour certains, au cœur de leur vie, c’est un appel décisif à examiner sérieusement la vocation reçue. L’épisode sur le rivage du lac de Génésareth nous pose encore et toujours la même question fondamentale : Dans quel but vivons-nous ? Pour quelle raison sommes-nous appelés ? Jésus demande à ses disciples, qui étaient pêcheurs, d’aller dans les eaux profondes. À ceux qui, fatigués par leurs échecs, lavaient déjà leurs filets au bord de l’eau peu profonde, Il ordonne, en dépit de toute logique, de retourner sur le lac et de jeter de nouveau les filets. Même si Pierre déclare : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre », la parole du Seigneur inverse la situation d’une manière inattendue.

Le pasteur David Jang souligne que c’est précisément là la vérité paradoxale qui se produit dans la foi. Dans la réalité, il se peut que l’on dise : « Nous avons déjà essayé, ça ne marche pas. Nous sommes restés les mains vides. » C’est souvent le cas sur le terrain de l’évangélisation et de la mission. Malgré tous nos efforts, on a l’impression de ne voir aucun fruit, aucun résultat. Cependant, lorsque nous obéissons à la parole du Seigneur, c’est-à-dire « Avance en eau profonde », il arrive que nous fassions l’expérience d’une pêche miraculeuse, au point que les filets se déchirent. C’est cet événement à la fois historique et symbolique qui a déclenché la marche des disciples sur la voie de « pêcheurs d’hommes ».

La réponse de Pierre : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet » (Luc 5.5) renferme un principe important. Même si toute expérience et toute connaissance humaine, sans parler de la fatigue du corps et de l’esprit, concluaient à l’inutilité totale de tout effort, la foi dans la parole de Dieu l’a amené à obéir encore une fois. Et en suivant cette parole et en jetant les filets, ils ont pris une grande quantité de poissons, au point que les filets se déchiraient. Ils ont dû même demander de l’aide à l’autre barque et, à la fin, les barques s’enfonçaient sous le poids de la pêche. Cela symbolise l’abondance qui découle du fait de se mouvoir selon la parole du Seigneur. L’œuvre d’évangélisation suit un schéma semblable. Le salut d’une personne, la conduite d’une âme vers Dieu ne relèvent pas de la force ou de la sagesse de l’homme, mais s’accomplissent entièrement par l’obéissance à la Parole et l’action du Saint-Esprit.

En voyant tout cela, Pierre dit : « Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. » Il ne s’agit pas simplement d’un sentiment de culpabilité. C’est plutôt la prise de conscience qu’en présence de Celui qui manifeste une telle puissance, nous ne pouvons rien faire, et que toute notre vie est bien misérable et insignifiante. Face au Seigneur tout-puissant, il prend la mesure de ses limites. Mais Jésus le rassure : « Ne crains point ; dès maintenant tu seras pêcheur d’hommes », lui ouvrant ainsi un nouveau chemin. D’un point de vue purement humain, être invité à franchir les frontières de son petit monde peut être source de crainte et d’inconnu. Pourtant, là où se trouvent la promesse et l’ordre du Seigneur, l’accomplissement est toujours assuré.

Nous devons donc recevoir cette parole de Jésus comme un appel qui nous concerne aujourd’hui. On applique souvent cette scène à l’évangélisation, en soulignant que la question quotidienne de « Qu’allons-nous manger ? » se trouve connectée à la question spirituelle du « Salut des âmes ». Dans l’histoire de l’Église, « Devenez pêcheurs d’hommes » a toujours été l’un des versets phares de l’évangélisation et de la mission. Sur la base de cette parole, l’Église a connu la croissance et de nombreux croyants ont appris l’obéissance et le renoncement. Le pasteur David Jang qualifie ce commandement d’« Aller en eaux profondes » comme l’appel immuable de Dieu pour toutes les générations et pour le monde entier.

Un autre point d’attention dans ce texte, c’est la rapidité avec laquelle on abandonne son identité de « pêcheur » pour revêtir la nouvelle identité de « pêcheur d’hommes ». Habituellement, on pense qu’un grand tournant dans la vie requiert beaucoup de temps, mais lorsque Jésus ordonne à Pierre « d’avancer en eau profonde », celui-ci répond instantanément : « Sur ta parole, je jetterai le filet. » Il fait aussitôt l’expérience de la puissance de Dieu, ce qui devient le déclencheur de son chemin de disciple. Finalement, ils laissèrent tout et suivirent Jésus (Luc 5.11). Cela ne signifie pas qu’ils ne pêchaient plus jamais ensuite, mais que leur priorité et leur objectif ultime étaient désormais centrés sur le Royaume de Dieu et le salut des âmes. En d’autres termes, l’acte de jeter les filets prend désormais un sens complètement différent.

Ainsi, l’ordre de Jésus réoriente toute la vie d’un individu. Non plus jeter le filet pour des poissons, mais jeter le filet pour des gens. Non plus se contenter de pain quotidien, mais nourrir les âmes et leur donner la vie. Quitter l’état de « nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre » pour entrer dans cette victoire étonnante qui vient de la « parole du Seigneur ». Tout ce processus nous transmet un message d’une portée considérable. Le pasteur David Jang explique : « Bien que la manière de pêcher des poissons puisse sembler similaire à celle de ‘pêcher des âmes’, il s’agit en réalité de domaines radicalement différents. Pourtant, Jésus se sert de cette image familière pour nous enseigner l’Évangile d’une manière que tout le monde peut comprendre. » C’est là l’une des caractéristiques narratives de l’Évangile et la méthode d’enseignement de Jésus.

Dans le monde pastoral et théologique, on a souvent prêché sur cette parole : « Avance en eau profonde et jetez vos filets. » Car le champ de l’évangélisation ressemble parfois à ces « eaux profondes ». C’est un lieu où, humainement parlant, on ne voit aucune solution, où l’on a le sentiment d’avoir tout essayé, en vain. Pourtant, lorsque la puissance du Seigneur se manifeste, elle se déploie précisément dans ces situations difficiles. Quand beaucoup perdent de vue la nature essentielle de l’Évangile, quittent le terrain de l’évangélisation ou se contentent d’observer de loin, les paroles de Jésus invitent encore l’Église à se réveiller. Les expériences apparemment infructueuses peuvent nous épuiser, mais celui qui, « sur la parole du Seigneur », jette à nouveau le filet, fera l’expérience d’une abondance qu’il n’attendait plus.

En s’appuyant sur cette interprétation, le pasteur David Jang propose une vision concrète pour l’œuvre de l’Église, la mission et l’éducation, tout en allant « dans les eaux profondes ». Par exemple, la fondation de la Great Commission University (GCU) s’inscrit dans la volonté de ne pas se limiter à transmettre des connaissances dans le cadre de l’éducation, mais aussi d’étancher la soif spirituelle des étudiants et de les envoyer en mission vers le monde. Si jusque-là l’éducation chrétienne était prisonnière de formes et de traditions, on souhaite à présent investir, comme dans une mer profonde, le commandement « Faites de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28.19) et le rendre effectif.

Le pasteur David Jang encourage également les Églises, les diverses organisations missionnaires et les personnes engagées dans le monde des affaires à jeter les filets et expérimenter l’action de Dieu. Il ne s’agit pas de rester dans notre zone de confort, mais d’oser s’aventurer dans des eaux profondes et larges. Certes, il existe des peurs et des échecs possibles, mais il nous exhorte à croire que si le Seigneur est présent avec sa parole, la victoire est déjà assurée.

Dans Luc 5.1-11, le miracle de la pêche ne constitue pas le point principal en soi. C’est plutôt le fait que des pêcheurs font l’expérience du « monde de Dieu » en obéissant à un appel qui dépasse leur univers quotidien. Ce renversement, où un filet vide devient un filet débordant, ce courage d’aller en profondeur, cette confiance totale en la parole du Seigneur, nous conduisent à un changement radical : vivre désormais en « pêcheurs d’hommes ». La décision des disciples de tout laisser et de suivre Jésus (Luc 5.11) s’applique à nous aussi, déclare le pasteur David Jang. Il rappelle que l’appel d’un disciple n’est pas une posture passive consistant à « prier et attendre » dans l’enceinte de l’Église, mais doit mener à une attitude proactive, qui nous porte sur le terrain de l’évangélisation et de la mission.

La question cruciale, révélée par cet épisode, est la suivante : « Quel est le but pour lequel le Seigneur nous a appelés ? » L’apôtre Paul le mentionne dans 1 Corinthiens 1.26 : « Considérez, frères, votre appel… » Ainsi, ceux qui sont appelés se mettent au service de la gloire de Dieu. Et cette forme concrète de service apparaît lorsque nous mettons en pratique « Avance en eau profonde et jetez vos filets ». Notre vocation ne se limite pas aux cultes et aux services dans l’Église ; elle englobe toute notre existence et se focalise sur le salut des âmes.

D’autre part, nous ne devons pas ignorer la peur que ressentent les disciples. Avant d’entendre la parole « Ne crains point ; dès maintenant tu seras pêcheur d’hommes », Pierre était envahi par la « peur de l’inconnu », face à un monde qu’il ne soupçonnait pas. Lui qui avait développé une habitude de survie en tant que pêcheur, se retrouvera désormais dans un univers totalement différent. Pourtant, cette crainte devrait se transformer en enthousiasme et en espérance. Lorsque Dieu nous appelle à élargir notre horizon, nous devons quitter nos zones de sécurité pour entrer dans la grâce. Sur notre route spirituelle, ce départ de l’ancien monde vers le nouveau se reproduit sans cesse.

La consigne « Avance en eau profonde et jetez vos filets » peut, au premier abord, réveiller en nous les souvenirs de nos échecs passés. Comme Pierre le confesse : « Nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre. » Mais la Parole de Dieu transcende nos limites et nos faiblesses. Dès lors que nous décidons d’« obéir à la parole du Seigneur en jetant à nouveau les filets », nous pouvons être témoins de l’action surnaturelle de Dieu dans notre vie. C’est alors que Pierre s’écrie : « Je suis un homme pécheur. » Auparavant, il pouvait être fier de ses connaissances, de sa technique de pêcheur, de son savoir-faire. Mais la parole du Seigneur bouleverse tous nos calculs et toutes nos prévisions. C’est alors que l’être humain réalise ses limites et se prosterne devant Dieu, avouant son état de pécheur. Cependant, cette confession ne le conduit pas à la condamnation ou au désespoir ; elle devient plutôt le seuil qui l’ouvre à une nouvelle dimension.

De ce point de vue, le pasteur David Jang affirme que, si nous nous abaissons davantage devant le Seigneur et lui obéissons, nous pourrons alors entrer dans l’eau plus profonde et la vision plus vaste que Dieu nous offre. Cette leçon ne se limite pas à la vie personnelle de foi, mais s’applique à toute la communauté ecclésiale et à l’avancement du Royaume de Dieu. Dans le champ missionnaire, en particulier à l’étranger, face aux barrières de culture, de langue ou de coutumes, il arrive souvent que nos propres connaissances ou stratégies ne suffisent pas. Mais quand le Seigneur nous dit : « Allez maintenant en eau profonde. Tentez quelque chose de nouveau », celui qui obéit finit par voir le filet rempli.

Le pasteur David Jang étend ce raisonnement à la sphère des arts, de la musique, du monde des affaires, de la recherche académique, du service social, etc. Un artiste peut se demander comment transmettre le message de Dieu à travers son œuvre ; un musicien comment, au-delà des cantiques et de la musique profane, toucher en profondeur les cœurs des auditeurs pour les conduire à Dieu ; un entrepreneur comment utiliser ses activités économiques pour attirer les gens vers le Seigneur. Et dans tout cela, c’est la parole du Seigneur qui doit demeurer centrale. Car nos efforts et nos méthodes humaines ont leurs limites.

Le chapitre 5 de l’Évangile selon Luc montre qu’en obéissant à une parole de Jésus, inattendue de surcroît, on peut rompre avec le cadre de l’échec antérieur et découvrir un appel d’une tout autre dimension : « Désormais, tu seras pêcheur d’hommes. » Et cet appel n’était pas réservé aux seuls disciples d’autrefois. Tous les chrétiens d’aujourd’hui sont destinataires de la même consigne : « Va en eau profonde et jette ton filet. »

« Pêcher des hommes » veut dire sauver des vies. L’Église existe pour sauver des âmes, et les chrétiens doivent mettre au service de ce but leur talent et leur temps. Si nous oublions l’injonction « Avance en eau profonde et jetez vos filets », nous perdrons notre « saveur de sel » (Matthieu 5.13). Or, le sel qui perd sa saveur n’est plus bon qu’à être jeté dehors et piétiné par les hommes. Le sens de la mission de l’Église et des chrétiens, c’est l’évangélisation et la mission, c’est-à-dire le salut des hommes. L’Église peut être grande, riche, pleine de programmes ; si elle néglige l’essentiel, qui est de sauver des âmes, c’est comme si elle perdait sa saveur. Comme au temps des disciples, il est légitime d’éprouver une certaine appréhension devant l’ampleur de la tâche. Mais Jésus nous dit encore : « Ne craignez point. »

Quand nous gravons cet appel et cette promesse dans nos cœurs, nous sommes alors prêts à franchir un cap vers une nouvelle dimension et à quitter « le filet vide » pour connaître l’abondance spirituelle. L’évangélisation et la mission ne se réalisent pas par des stratégies ou des ruses humaines. Même si nous peinons toute la nuit, il se peut que nous restions bredouilles. Mais quand le Seigneur prononce un mot, c’est la porte du Royaume de Dieu qui s’ouvre. Tel fut le vécu des disciples, jadis pêcheurs de Galilée, et cela peut se reproduire à notre époque tant la puissance de l’Évangile demeure inchangée.

2. Le temps de la moisson et la vision du salut des âmes
Dans Matthieu 9.35-38, on voit Jésus parcourir toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant l’Évangile du royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Puis vient cette phrase : « Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger » (Matthieu 9.36). Jésus discerne l’état spirituel de la foule et constate qu’elle erre comme des brebis sans berger. Ensuite, il emploie la célèbre parabole de la moisson : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9.37-38).

Le pasteur David Jang relie ce texte à la métaphore du « pêcheur d’hommes » de Luc 5 pour montrer que le même mandat – annoncer l’Évangile et sauver des âmes – est souligné dans deux images différentes (le pêcheur et la moisson). Sur le lac, l’acte de « pêcher des poissons » symbolise l’évangélisation, tandis que dans le champ, la parabole de la moisson montre l’idée de « récolter des âmes ». La mer est un espace profond, dangereux, imprévisible, alors que le champ, baigné de lumière, s’étend à perte de vue. Les deux images sont différentes, mais elles désignent au fond un même objectif : le salut des âmes et le ministère de la vie.

« La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers », dit Jésus. Et cette parole demeure vraie à travers toute l’histoire de l’Église. Aujourd’hui encore, le monde est vaste et il y a d’innombrables âmes sans berger errant en dehors de l’Église. Pourtant, le problème du manque d’ouvriers reste entier. L’Église se concentre parfois sur la construction d’édifices plus grands ou l’extension de divers programmes, sans pour autant former des « ouvriers » capables de récolter des âmes. L’évangélisation et la mission sont souvent confiées à d’autres ou reléguées dans la catégorie « ce que quelqu’un finira bien par faire ». Mais Jésus déclare : « Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers », exhortant l’Église à poser un acte concret.

Ces ouvriers sont les « pêcheurs d’hommes » de Luc 5. Jésus, appelant de simples pêcheurs de Galilée, en a fait des apôtres qui ont bouleversé l’histoire du monde. Ils n’étaient ni de la classe intellectuelle ni détenteurs d’une quelconque autorité politique ou religieuse. Cependant, en obéissant à l’appel de Jésus, ils sont devenus des protagonistes centraux de la diffusion de l’Évangile dans le monde. L’enseignement sur le royaume des cieux et le pardon des péchés, transmis par Jésus, s’est largement propagé grâce à ces disciples. Cette même dynamique vaut pour l’Église actuelle. De nos jours encore, Dieu peut nous appeler, dans la banalité de notre vie, et nous dire : « Désormais, tu seras pêcheur d’hommes. » L’avertissement « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers » résonne dans nos cœurs, et le Seigneur exhorte l’Église à former et à envoyer ces ouvriers.

Pour raviver ce sens de la mission, le pasteur David Jang souligne la nécessité d’un renouveau dans la mentalité des pasteurs, des théologiens et des fidèles. Nous devons quitter la perspective individualiste qui se contenterait de « ma propre foi » ou de « mon propre salut ». Nous devons remettre la « Grande Commission » (Matthieu 28.19-20) au centre de notre vie, en rappelant que l’Évangile doit être annoncé jusqu’aux extrémités de la terre. Jésus a ordonné : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur enseignant à observer tout ce que je vous ai prescrit », concluant par cette promesse : « Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Cette mission n’est donc pas un chemin solitaire, car le Seigneur y marche avec nous.

C’est maintenant le temps de la moisson. Nous prétextons parfois un manque de préparation, ou l’attente d’un moment plus opportun. Mais Jésus déclare que « la moisson est grande » et que tout est déjà mûr pour être récolté, pour peu que des ouvriers s’y emploient. Le défaut réside dans le manque d’ouvriers, et c’est un appel pressant lancé à l’Église et aux croyants : « Allez ! » Dans l’histoire de la propagation de l’Évangile, il y a toujours eu des hommes et des femmes qui se sont levés, au prix de leur vie, pour aller vers des régions ou des peuples non atteints.

C’est à ce propos que la prière « de demander au maître de la moisson d’envoyer des ouvriers » (Matthieu 9.38) devrait résonner fortement dans l’Église. Mais au-delà de la prière, il importe que ceux qui prient deviennent eux-mêmes la réponse à cette prière. Le pasteur David Jang invite chacun à prier, tout en étant prêt à se tenir devant Dieu : « Me voici, envoie-moi » (cf. Ésaïe 6.8). Dans toute la Bible, Dieu révèle sa volonté à ceux qui prient et les appelle à passer à l’action. Moïse, David, Ésaïe, Jérémie, bien que conscients de leurs limites, ont fini par dire oui à la mission que Dieu leur confiait.

Il en a été de même pour les pêcheurs décrits dans Luc 5. Après une nuit de labeur infructueux et le miracle de la pêche, ils ont compris ce qu’ils devaient faire. Sans tarder, ils ont laissé leurs filets et ont suivi Jésus. Les suivre impliquait de bouleverser leurs priorités et leurs valeurs. Résultat : ils sont devenus ouvriers dans la moisson du Seigneur, pêcheurs d’hommes, et ont posé les fondements de l’Église.

Pour le pasteur David Jang, ce chemin est celui que doit suivre l’Église d’aujourd’hui. Nous devons prendre conscience de nos « filets vides » et obéir de nouveau à la parole du Seigneur en les jetant une seconde fois. Le « filet vide » n’est pas uniquement l’échec dans l’évangélisation ou la stagnation de la croissance de l’Église. Il peut désigner aussi l’état d’une âme éloignée de Dieu, vivant une foi routinière et formelle, sans soif de la Parole, ou encore une Église renfermée sur elle-même, manquant de sel et de lumière dans la société. Autant de visages d’une carence spirituelle. Or, dans ce vide, le Seigneur nous exhorte une nouvelle fois : « Avance en eau profonde. Obéis à la Parole ! »

Le travail de la moisson nécessite constamment de relever de nouveaux défis. Les méthodes d’hier ne correspondent pas nécessairement au contexte culturel d’aujourd’hui. Bien sûr, le contenu de l’Évangile, la mort et la résurrection de Jésus-Christ pour le salut de nos péchés, demeure le noyau immuable. Mais la manière d’approcher les gens et la figure des « eaux profondes » changent selon les époques.

D’ailleurs, Matthieu 9 nous montre comment Jésus lui-même procédait : Il allait dans toutes les villes et tous les villages. Il enseignait dans les synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait malades et infirmes. Cela nous donne un exemple de l’approche à adopter aujourd’hui encore : ne pas s’enfermer dans un temple en attendant que les gens viennent, mais aller à leur rencontre, s’impliquer dans leurs souffrances, écouter leurs problèmes et leur apporter la guérison spirituelle et physique dont ils ont besoin.

Le pasteur David Jang insiste sur le fait que l’Église ne doit pas se contenter d’un fonctionnement « centré sur le bâtiment » ou « centré sur les programmes ». Avoir un lieu de culte ou divers programmes est utile pour enseigner et former. Mais la moisson se fait dans le champ. Tout comme le blé mûrit au grand air, les âmes, semblables à des brebis sans berger, errent en tous lieux. Pour les atteindre, l’Église doit investir énergiquement la ville, la société, et même franchir les frontières culturelles et nationales. Elle doit garder à l’esprit l’exhortation : « Ne crains point ; dès maintenant tu seras pêcheur d’hommes », et semer la bonne nouvelle, récolter les âmes.

« La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers » revient inévitablement à dire « c’est à toi d’aller ». Combien de temps allons-nous attendre que quelqu’un d’autre s’en charge ? Chacun, à sa place, doit prendre conscience de son appel à servir comme ouvrier. Cette vocation n’est pas réservée aux seuls pasteurs ou missionnaires. Elle incombe à tout croyant, à toute l’Église. Les uns dans le cadre professionnel, les autres dans le domaine artistique, d’autres encore dans l’éducation, chacun peut user de ses talents et de ses opportunités pour devenir pêcheur d’hommes.

Le pasteur David Jang qualifie cela de « paradigme missionnaire élargi à tous les domaines ». Alors qu’autrefois on considérait les missionnaires seulement comme des personnes partant à l’étranger, il s’agit aujourd’hui de voir chaque sphère de la société comme un champ missionnaire potentiel : médias, culture, arts, enseignement, nouvelles technologies, entreprise, etc. Là où il y a besoin de l’Évangile, c’est le champ. Et puisque Jésus dit de prier pour que « le maître de la moisson envoie des ouvriers », la communauté chrétienne doit favoriser la croissance de ces ouvriers et les envoyer.

La parabole de la moisson (Matthieu 9) et celle du pêcheur d’hommes (Luc 5) véhiculent le même message : avoir le cœur de Dieu, c’est-à-dire éprouver de la compassion pour ceux qui se perdent. Jésus, ému de compassion, constate que la foule est « languissante et abattue, comme des brebis sans berger ». Sans berger, les brebis sont sans défense face aux prédateurs, incapables de retrouver leur chemin lorsqu’elles s’égarent. De nos jours aussi, beaucoup s’égarent dans la solitude, la souffrance, le vide existentiel. L’Église ne doit pas les ignorer si elle veut demeurer fidèle à l’Évangile.

Ensuite, il faut effectivement des ouvriers pour recueillir ces âmes. L’amour et la compassion doivent se concrétiser. La prédication de la Parole, l’évangélisation, l’implantation de communautés, la formation de disciples : voilà le cycle vertueux qui doit perdurer. Ainsi, nous obéissons au commandement « Avance en eau profonde et jetez vos filets » : toute l’Église doit partager la grâce d’une pêche surabondante et s’engager pour le salut du plus grand nombre.

Le pasteur David Jang insiste sur l’idée que, pour cette œuvre de moisson, l’Église ne peut se limiter à la prédication et au culte. Elle doit développer des actions éducatives, formatrices, caritatives, ou spécialisées dans divers domaines, afin de dialoguer avec le monde. Jésus n’est pas resté cloîtré dans une synagogue ; Il est allé au-devant de ceux qui avaient besoin de guérison. Il nous montre ainsi la voie : écouter les nécessités concrètes des gens, comprendre leurs souffrances, partager leur réalité, puis annoncer la croix et la résurrection, qui donnent la vie et la paix.

L’expression « languissants et abattus, comme des brebis sans berger » ne concerne pas seulement le passé. Notre époque est marquée par des crises psychologiques, des dépendances, des conflits relationnels, la quête effrénée de l’argent, etc. Dans ce contexte, l’Église doit proclamer Jésus, le bon Berger, afin que ces âmes trouvent liberté et repos. C’est l’interprétation la plus juste de « la moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers ». Chacun de nous, face à l’appel à devenir un ouvrier, peut réagir en se dérobant (« Je ne suis pas qualifié, qu’un autre y aille… ») ou en répondant positivement (« Seigneur, me voici, envoie-moi »).

Ce dont l’Église a besoin aujourd’hui, c’est à la fois l’ardeur du « pêcheur d’hommes » et la sagesse de l’« ouvrier de la moisson ». Quand on réalise à quel point la valeur d’une âme est inestimable, on ne peut traiter cette mission à la légère. En réalité, notre « Grand Mandat » (the Great Commission) se fonde précisément là-dessus. Selon le pasteur David Jang, « le but ultime de l’évangélisation est d’établir sur terre le Royaume de Dieu qui existe déjà dans les cieux ». Pour l’avènement de ce Royaume, nous devons faire des disciples dans toutes les nations, baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, enseigner à garder tout ce que Jésus nous a prescrit, en priant pour que le Saint-Esprit nous accorde sa puissance.

En fin de compte, Luc 5 et Matthieu 9 aboutissent à la même conclusion : « Pêche les hommes, moissonne les âmes. » Les deux paraboles utilisent des images différentes mais expriment la même mission, le même cœur de Jésus et la même vocation de l’Église. L’apôtre Paul, dans 1 Corinthiens 1.26, rappelle : « Considérez, frères, votre appel… » ; cet appel, nous le comprenons, est avant tout orienté vers le salut des âmes. Quand nous y répondons par un « Amen », l’Église conserve sa saveur de sel et demeure la lumière du monde.

La scène où un filet vide devient un filet plein, où des brebis sans berger retrouvent l’enclos divin, illustre un appel toujours vivant. Au cœur de notre existence, le courage de jeter à nouveau le filet en nous appuyant sur la Parole, la détermination à moissonner des brebis errantes, voilà ce que le Seigneur nous demande à cette heure. Le pasteur David Jang souligne que l’essentiel est « l’obéissance qui dépasse la peur ». Même si la situation paraît difficile et nos capacités limitées, c’est en répondant à l’ordre du Seigneur que s’enclenche le miracle. Quand ceux qui ont goûté à ce miracle propagent l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre, il y a d’innombrables âmes mûres pour la moisson.

C’est la leçon que nous tirons en lisant conjointement « Avance en eau profonde et jetez vos filets » et « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers ». Dans un cas, l’image est celle de la mer, dans l’autre, celle du champ, mais les deux signes s’intègrent dans le projet de salut de Dieu. La mission du pêcheur d’hommes et celle de l’ouvrier de la moisson concernent chacun de nous. Si nous avons le courage de dire, comme Pierre : « Sur ta parole, je jetterai les filets », nous verrons nos filets, jadis vides, se remplir à craquer. C’est alors que l’Église redeviendra un refuge pour le monde, une lumière dans l’obscurité. Et devant « les brebis sans berger », si nous allons vers elles pour leur annoncer l’amour de Jésus-Christ, la compassion du Seigneur nous sera communiquée, et la vraie moisson commencera.

Au long de ce processus, nous faisons l’expérience de la fidélité de Jésus qui a promis : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.20). Luc 5 et Matthieu 9 nous rappellent que la mission de l’Église et des croyants ne saurait être partielle ou passive. Nous sommes appelés à annoncer l’Évangile à toutes les nations, dans tous les domaines, auprès de tous. Le pasteur David Jang et de nombreux serviteurs de Dieu s’efforcent de mettre concrètement en pratique ce message, en ne le considérant pas comme une simple « bonne parabole » ou un « enseignement édifiant ». Nous aussi, nous sommes conviés à entendre cet appel, là où nous sommes.

Certes, nous pouvons avoir peur. Comme Pierre, nous pouvons penser : « Nous avons déjà tout essayé, nous n’avons rien pêché. » Ou nous pouvons être tentés de croire que « le moment n’est pas favorable », ou encore qu’« il n’y a plus de place pour l’Église dans ce monde ». Pourtant, Jésus nous ordonne encore de jeter le filet en eau profonde, nous assurant qu’il y a une grande moisson à faire et que nous devons être ces ouvriers. Face à ce commandement, imitons Pierre qui reconnaît : « Je suis un homme pécheur », tout en se relevant avec l’aide de la grâce divine.

Le pasteur David Jang appelle l’Église à ne pas rester figée sur les souvenirs d’anciens réveils (revivals) ou sur la croissance quantitative du passé, mais à prêcher l’Évangile avec confiance dans les nouvelles générations. Dans ce temps de bouleversements culturels et technologiques, beaucoup connaissent l’échec et l’amertume du « filet vide ». C’est à ce moment précis que l’Église doit entrer dans les profondeurs de l’âme humaine pour y apporter la « source d’eau vive », Jésus, et annoncer la liberté aux âmes privées de berger. C’est un travail difficile et effrayant parfois, mais Jésus nous donne l’assurance de son autorité et de son accompagnement.

Relire ces passages aujourd’hui nous oblige à reconsidérer l’urgence du salut des âmes et la mission qui nous est confiée. Luc 5, « pêcheurs d’hommes », Matthieu 9, « la moisson est grande », et Matthieu 28, « la Grande Commission », ne sont pas des textes distincts mais un ensemble cohérent. L’Église doit saisir cette vocation grandiose, former des ouvriers, se rendre présente dans le monde. Lorsque la parole « Tu seras pêcheur d’hommes » s’applique à chaque croyant et à chaque assemblée, les filets vides se remplissent soudainement. Quand vient le temps de la moisson, les brebis sans berger retournent à Jésus, et le Royaume de Dieu s’implante concrètement parmi nous. Cet accomplissement n’est pas le fruit d’un exploit humain, mais se produit « sur la parole du Seigneur » et par l’obéissance.

C’est pourquoi nous devons revenir à la question fondamentale : « Pourquoi l’Église existe-t-elle ? » Jeter le filet pour les poissons, récolter le blé dans le champ, sont deux manières de parler du même objectif : sauver des âmes. Si l’Église s’égare et néglige ce but essentiel, elle s’engage sur la voie de la sécularisation. Alors, le culte devient un simple rituel, le service une forme d’autosatisfaction et la communion un club fermé. Mais si nous prêtons l’oreille à l’appel : « Avance en eau profonde et jetez vos filets », et si nous répondons « présent » quand Jésus nous dit : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers », nous pourrons avancer sans relâche. Comme Pierre un matin en Galilée, nous entendrons la voix du Maître, et nous serons émerveillés de voir nos barques se remplir de poissons.

Tout au long de cette route, nous nous souvenons que Jésus a promis : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.20). Malgré notre faiblesse ou nos peurs, du moment que nous avançons avec le Seigneur, nous pouvons vraiment devenir pêcheurs d’hommes, porter la voix du bon Berger aux brebis perdues, et accomplir la Grande Commission jusqu’aux extrémités de la terre. Le pasteur David Jang, comme tant d’autres saisis par cette parole, continue d’« avancer en eaux profondes » partout dans le monde. Puisse chacun de nous vaincre sa crainte et rejoindre cet ordre de mission du Seigneur.

C’est là le message que nous livre aujourd’hui Luc 5.1‑11 et Matthieu 9.35‑38. D’un côté, l’image du pêcheur, de l’autre, celle de la moisson. Nous comprenons ainsi pourquoi l’Église et les croyants doivent s’engager sans relâche dans l’œuvre du salut des âmes. Si nous ne perdons pas de vue cet objectif, l’Église demeurera le sel de la terre et la lumière du monde. Lorsque « le serviteur fidèle et prudent » (Matthieu 24.45) donne à chacun au temps convenable la nourriture dont il a besoin, ceux qui étaient « comme des brebis sans berger » trouveront le chemin du vrai Berger qu’est Jésus. Alors résonnera la joie de la moisson. « Avance en eau profonde et jetez vos filets » : que ces mots frappent à la porte de nos cœurs, et que la voix du Seigneur : « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers » réveille l’Église. Puissent ces paroles être pour nous, individuellement et collectivement, un point de départ vers une nouvelle ère.

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张大卫牧师——门徒的呼召


1. 入深的呼召徒的使命

路加福音5章1-11节中记载了耶稣站在加利利湖(革尼撒勒湖)岸边的场景,这是我们从多卷福音书中都已熟知的事件。然而,与马太福音4章相比,路加福音5章的记述更为详细、生动。特别是耶稣发出“把船开到水深之处,下网打鱼吧”(路5:4)的命令,以及“不要怕,从今以后你要得人了”(路5:10)的宣告,直接展现了蒙召为门徒的人所领受的具体使命。彼得、安得烈,以及雅各和约翰这些原本平凡的加利利渔夫,如何在这关键转折点一跃成为“得人如得鱼”的使者,画面极为戏剧化。

张大卫牧师在讲解这段经文时,将耶稣“把船开到水深之处,下网打鱼”的话语视为“天命”,亦即实践“大使命(Great Commission)”的具体行动方针。渔夫转变为“得人渔夫”的过程,在人的努力或知识范围内是无法想象的巨大飞跃。正因为如此,彼得在这一幕中惶恐地说:“主啊,离开我,我是个罪人!”(路5:8),而耶稣则回应:“不要怕,从今以后你要得人了”(路5:10)。可见,被呼召的门徒内心同时经历着恐惧与期待;耶稣也在此预言,他们将走上一条与过去完全不同的道路。路加福音5章1-11节正是展现了这双重情绪——被呼召的战战兢兢和兴奋,以及主对门徒未来道路的应许。

在这里,我们应再次默想“把船开到水深之处,下网打鱼吧”这句话。它已经超越了打不打得到鱼的层面。对某些人而言,这番话可能是他们在生命核心当中,用极其认真严肃的态度来确认自己所领受之召命的关键呼唤。革尼撒勒湖畔发生的这件事,也不断地向我们的生活抛出本质性的追问:我们到底是为了什么而活?我们被呼召要成就何事?耶稣对当时还是渔夫的门徒说:“到深处去吧。”那些在浅水区忙碌一夜却一无所获、正在洗网、心灰意冷的渔夫们,听到这个与常识完全相反的吩咐:再次出海下网。彼得曾现实地回答:“夫子,我们整夜劳力,并没有打着什么”(路5:5),但耶稣一句话却成了翻转局面的关键。

张大卫牧师强调,这正是信仰之中的“矛盾式真理”所发挥的力量。现实层面可能让我们觉得“已经努力过了,不行,试了还是空手而归。” 在传福音或宣教工场上,也常有类似的体验:明明竭尽全力却看不到成果,好似毫无果效。然而,当我们再次回应主的话——“到深处去”——并顺服其中,就能经历到网几乎破裂般的丰收。正是这历史又象征性的事件,开启了门徒们“得人渔夫”的旅程。

事实上,彼得那句回答——“夫子,我们整夜劳力,并没有打着什么,但因为你的一句话,我就下网”(路5:5)——包含了至关重要的原则。所有人类的经验、知识,加上已疲惫不堪的身体与心灵,都得出“毫无意义”这一结论时,唯有对神的话语的信心,让彼得再次顺服。结果,那张顺着主的话而撒下的网里,竟然捕获了极多的鱼,甚至网都快要破裂。必须呼叫另一艘船一同帮忙,船也几乎沉下去,这象征着唯有跟随神的命令才能带来的丰盛。传福音的事工也是类似的模式。拯救人的灵魂,不是凭借人的能力和智慧,而是全然仰赖对神话语的顺服与圣灵的工作。

彼得目睹这一奇景后,向耶稣说:“主啊,离开我!我是个罪人!”这是因为他不仅仅觉得“内疚”,更是彻底体会到“在如此大能者面前,我能做的竟然一无所有,我的生命是何等卑微不堪”。在全能的主面前,他深切感受到依靠自我的生活有何等局限。然而耶稣却宣告:“不要怕,从今以后你要得人了。” 祂为彼得开启了一条全新的道路。这样的跨越从人的角度看,充满了畏惧和陌生感,但主的应许与命令临在之处,必然会带来实现。

如今,这段耶稣的训词也应作为对当代我们的呼召来领受。通常,我们会把这情景应用于传福音时,体悟到“养家糊口的日常需求”与“拯救灵魂的属灵使命”是相互关联的。历来教会史上,“你要得人如得鱼”的话语一直是传福音与宣教的核心经文。教会也基于这句话而日渐复兴,无数信徒在其中学会奉献与顺服。对此,张大卫牧师将“到深处去”解读为“跨越世代、跨越世界,永不改变的神之召唤”。

除此之外,这段经文还有一个值得注意的视角:门徒从“渔夫”的身份脱离出来,迅速地穿上“得人渔夫”这一新身份,整个过程其实在极短的时间内发生。我们常以为人生若要迎来巨大转折,需要漫长的周期,然而当耶稣对彼得说“到深处去”时,他“因为你的一句话”而撒下了网,并立刻经历了翻天覆地的神迹。这经历立刻成为他们踏上门徒之路的决定性契机,以至于他们舍下一切跟随耶稣(路5:11)。这并不意味着他们从此完全不再从事渔夫工作,而是代表他们将人生的优先次序与最终目的完全转向神的国和拯救灵魂。换言之,“打鱼”这件事本身的意义被彻底重塑了。

也就是说,耶稣的命令会使一个人的整个人生重新定位。那不再是为了捕鱼的渔网,而是撒向人群的网,不再只是维系日常生计的手段,而是救活灵魂的使命,也不再是“整夜劳苦却一无所得”,而是因主的话语而打破旧有的失败与局限,进入“惊人的得胜”。在这一切过程中,最核心的信息就是:渔夫们因为顺服主呼召、进入一个完全不同的境界,而亲身体验到了“神的世界”。他们从“一无所获”的空网中被带往一个丰盛之网的恩典,从害怕到对主的话语生发完全的信靠,最终蜕变为“得人渔夫”。张大卫牧师指出,这种全然听从而产生的巨大转变,在当今依旧适用。门徒们积极地回应呼召,舍弃一切跟随耶稣(路5:11)的决断,正同样适用于今天的我们。主的呼召不是要人留在教会里被动地等待,而是要我们走出去,投入传福音与宣教的前线。

这件事所昭示的核心问题,可以归结为:“主为什么呼召我们?”保罗在哥林多前书1章26节也说:“弟兄们哪,你们看你们蒙召的,是怎样的人。”被呼召的人最终要为神的荣耀而被使用,这种具体体现就在于实行那“到深处去撒网”的命令。我们的使命不仅局限于教会中的敬拜与服事,更需在生活的各方面把人引向救恩、拯救灵魂。

另一方面,门徒的恐惧也值得我们注意。彼得在听到“不要怕,从今以后你要得人了”这话之前,他对这更广大的未知世界还存着某种“莫名的恐惧”。对一个满足于做渔夫、或已经建立起既定生存模式的彼得来说,“得人如得鱼”意味着一个完全陌生的生态体系。然而,这份恐惧应当转换为“期待”和“盼望”。当我们聆听到神更高更宽的呼召时,若要进到祂的恩典之中,就必然要离开过去那个安全区。这在我们各自的属灵旅程中一再重复。

“到深处去撒网”的呼吁,也许最初会激起我们对过去失败或恐惧的回忆。就像彼得所说:“我们整夜劳力,并没有打着什么。”我们或许早已试过多次,却依旧空手而返。然而神的话语能超越我们的不足和软弱。当我们再次决定“凭着主的话”撒网,就能在生命中经历超自然的果子。在那一刻,彼得大声告白:“我是个罪人!”也许先前他还颇为自信,仗着自己对海洋的了解、渔夫的技巧和多年的行业经验。但耶稣一句话足以颠覆他所有的计算。当人真正体验到自己何等有限与软弱时,就会俯伏在主面前承认自己是罪人。然而,这种认罪并不导向定罪或绝望,而成为跨入新境界的入口。

基于此,张大卫牧师谈到,当我们在主面前更加谦卑并顺服时,才能真正走向“更深的水域”、“更广的异象”。这不仅止于个人的信仰层面,也适用于教会群体乃至所有拓展神国的事工。在海外宣教或福音前线里,尤其是在语言、文化、风俗都大相径庭的地方,当我们多次尝试却遭遇“空网”的情况,就容易感到自己的知识和策略不足。然而当主命令“向更深之处前行”或“尝试新的方式”时,若我们顺从,就能见证那网满得要破的丰盛。

张大卫牧师同样将这种思路延伸到艺术、音乐、商业、学术、社会服务等不同领域。比如艺术家可以思考如何用作品传递神的信息,音乐人可以进一步突破赞美诗与世俗音乐的范畴,用更广阔的方式触动人的心灵。经商的人则可在经济活动中思考如何将更多人带向主。所有这一切的动力核心,正是主的话语;仅凭人的热心与方法论必然有限。

路加福音5章所呈现的重点,并非是单纯“打到很多鱼”这一事件本身的神迹,而是“渔夫们因顺服并进入完全不同的呼召,从而看见了神的世界”。空网变成满网的转变、迈向深水区的勇气、对主话语的全然信赖,以及最终活成“得人渔夫”这种人生巨变,正是其精髓所在。门徒对这一呼召积极响应,撇下一切跟随耶稣(路5:11)的抉择,今天同样适用于我们。张大卫牧师强调,这样的呼召不应在教会里停留于祈祷和观望的被动姿态,而必须在传福音与宣教的真实战场上采取积极行动。

此事件所揭示的核心在于:“主呼召我们的目的究竟是什么?”保罗在哥林多前书1章26节提醒我们要思想自己如何蒙召。凡是蒙召之人,终将成为神荣耀的器皿,而最具体的体现便是实践“到深处去撒网”的命令。我们的召命并不仅仅局限于教会中的礼拜和服事,更必须要在生活的各方面实践拯救与救赎,使人在灵魂深处获得生命。

很多时候,我们也应关注到门徒的害怕。当彼得还未听见“不要怕,从今以后你要得人了”这句话前,他对那更广阔世界依旧抱持“朦胧的恐惧”。就像已经满足于渔夫生活、拥有一套行之有效生存模式的彼得,突然要跨入一个截然不同的生态——那必然充满陌生感和恐慌。但这份恐惧应在神的呼召里转化为期待与盼望。当神呼召我们迈向更宽阔的疆域时,若想进入神的恩典之中,就需要离开过去所谓的“安全地带”。我们的灵命成长往往在此反复经历这种过程。

“到深处去撒网”的命令,起初可能让我们想起过往的失败或恐惧,就像彼得说的:“我们已经整夜劳力,却一无所获。”曾多次尝试,却每每徒然。然而当神的话语临到,就能超越我们所有的枯竭与无力。只要我们决定“凭着主的话”再一次撒网,就能看见超自然的成果。彼得在那时宣告:“我是个罪人!”或许先前他还以渔夫的资历自豪,但主的一句话,完全推翻他所有的依恃。人在此刻更深地认识到自己的有限,就会在主面前痛切地俯伏,承认自己是罪人。然而这个告白并非导向灭亡或挫败,反而成为通往更新境地的关键。

也因此,张大卫牧师说,我们只有在主面前更谦卑、更顺从,才能迈向神所开启的“更深水域”、“更广阔异象”。这条真理不仅适用于个人灵命,也适用于教会整体与国度事工。无论在海外或在本地宣教,当我们遇到文化、语言乃至价值观的巨大差异时,往往会再次经历那“空网”。人的策略可能不起作用。但当主吩咐我们“再往前行”或“采用不同方式”时,若信心顺服,必会看见丰硕果实。

张大卫牧师将这同一原则运用到艺术、音乐、经商、学术、社会服务等诸多领域。艺术家可以思考如何通过作品来传达神的信息;音乐人可以突破传统形式,用更广的角度来触动人心;经营者亦可思考如何借助商业平台,将更多人的心引向神。一切事工核心都需立基于主的话语,因为单凭人的热情和方法终究有限。

路加福音5章所展示的,即是耶稣用一种看似陌生的方式发话,我们若顺服,就能突破过去的失败经验,发现更高层次的呼召。这呼召延续为:“从今以后你要得人了”这个伟大应许,而这不仅仅是给门徒们的,也是给所有今日的基督徒。“得人如得鱼”的呼召,其实就是“拯救生命”的呼吁。教会存在的根本目的,就是要让更多灵魂获得拯救;基督徒也应为此倾注自己的才干与时间。

若我们遗忘了“到深处去撒网”这句话,就如同盐若失了味(太5:13),只能被丢在外面任人践踏。教会的使命、基督徒的使命,正是传福音与宣教、也就是拯救灵魂这一最核心的任务。纵使教会拥有雄伟的建筑、充裕的财力、丰富多样的事工计划,但若失去“拯救灵魂”这个本质,就仿佛失了味的盐。正如当初门徒们面对宏大呼召时产生恐惧,我们也会因自身软弱与不够而害怕。但耶稣依然说:“不要怕。”

当我们把这份呼召与应许铭刻在心、积极迈向新的层次时,才会真正脱离“空网”,迎来属灵上的丰盛。传福音与宣教绝非依靠人类的谋略或技巧得以成功。就算我们整夜努力,也可能一无所获;但若与耶稣同工,信靠祂的一句话,神国度的大门便会打开。这对加利利渔夫而言曾是一次切实的事件;对今天的我们而言,也完全可以在灵命与事工上重现它所蕴含的福音大能。


2. 收割的拯救魂的

在马太福音9章35-38节里,耶稣走遍各城各乡,在会堂里教导人、传讲天国的福音,并医治各样的疾病。当祂看见群众时,便怜悯他们,因为他们困苦流离,如同没有牧人的羊(太9:36)。耶稣洞悉众人的灵魂状态,看到他们就像失去牧人的羊般流浪漂泊,随即用了一个著名的比喻:收割与工人。“要收的庄稼多,作工的人少,所以你们当求庄稼的主,打发工人出去收他的庄稼”(太9:37-38)。

张大卫牧师把这段经文与路加福音5章的“得人渔夫”结合起来,解释说,这两个比喻(打鱼与收割)都指向相同的事工使命——传福音、拯救灵魂。如果说在加利利湖里“打鱼”象征福音传播,那么“要收的庄稼多,工人却少”则是以农耕图景形容在地上收获灵魂。海洋深邃且汹涌,而田野辽阔又在阳光下敞露;虽然表面形象不同,但都同样在指向“挽救与获得生命”的事工。

“要收的庄稼多,工人却少”这句话,即使放在教会历史长河中的任何时代,依然准确适用。即便今天,福音尚未传达的地区广阔无边,无数教会外的人仍如同没有牧人的羊般流离失所。但与此对应的问题是:“作工的人少。”教会有时只注重扩大建筑、增设各种事工,却忽略了最根本的“收割灵魂”的工人栽培。传福音和宣教也可能被视为“另有他人或专门人士去做”的事,从而被边缘化。然而耶稣清楚嘱咐我们要“求庄稼的主打发工人”,积极地呼唤并造就工人。

这些工人,正是路加福音5章中“得人如得鱼”的那些人。耶稣呼召了原本只是平凡加利利渔夫的他们,却使他们成为改变世界的使徒。尽管他们并非当时的知识精英,也不具备政治、宗教权势,却因顺从耶稣的呼召而成为将福音传播到全世界的中坚力量。他们把耶稣亲授的天国福音和赦罪之恩带往各方。这个原则在今日的教会中仍然适用。神或许会在我们平凡的生活中召唤我们:“从今以后你要得人了。”并让我们心中回想耶稣那句感慨:“要收的庄稼多,工人却少。”教会正要再度兴起培育这些工人,并差派他们出去。

张大卫牧师为重拾这种使命感,强调教会、牧者、神学界和一般信徒都要重新调整心态。从“只关心个人得救与属灵满足”这种个人主义视野中跳脱出来,将“把福音传到地极”的大使命(太28:19-20)置于生命核心。耶稣在马太福音28章19-20节中说:“所以你们要去,使万民作我的门徒,奉父子圣灵的名给他们施洗;凡我所吩咐你们的,都教训他们遵守。”接着又承诺“我就常与你们同在,直到世界的末了。” 这并非让我们孤单上路,而是祂亲自同行的应许之旅。

“收割的时机”正是当下。我们往往推说“时机还不成熟,将来某个时候再……” 然而耶稣已宣告“庄稼多得是。”只要工人预备好,立刻就能收割。问题在于“工人太少”,这对教会和信徒而言就是召唤:“你们要去。”事实上,历代福音的传播中,都是因为有人先行付出生命的代价,将福音带到崭新的领域、陌生的文化,才有教会的诞生和灵魂的得救。

在此,就更凸显出耶稣所说“所以你们当求庄稼的主打发工人”的重要性。而这种祈求不能只停留在祷告,更意味着随时预备好自己成为那工人。张大卫牧师对此强调说:“祷告的同时,也要立志由自己出发。”祷告既是与神心意相通的渠道,也能点燃我们生命的火炬。神在旧约及新约时期,常透过祷告的人开启事工,并呼召他们采取具体行动。无论是摩西、大卫、以赛亚,或耶利米,这些先知都因聆听神的声音而自觉地面临到自己的不足,但最终还是顺从了主的命令。就像以赛亚说:“我在这里,请差遣我!”(赛6:8)。

路加福音5章中的渔夫也是如此。他们经历了“整夜劳苦却空网”的沮丧,同时也体验了因耶稣的一句话而撒网、目睹神迹的过程。那神迹并不仅止于满船的鱼,更唤醒了他们:“我现在该作什么?”他们立刻撇下所有,跟随耶稣。跟随耶稣代表着他们对既有价值观与人生优先次序做出翻天覆地的改变。结果,他们成为传福音、建立教会的核心柱石,为了把耶稣的赦罪与天国之道传到世界各地而努力。

张大卫牧师强调,今日教会与信徒也当走上相同的道路——先醒悟自己“空网”,再凭主的话再次撒网。“空网”不仅指传福音失败或教会成长停滞,也可能表示我们与神疏离,或在形式上固守习惯而失去对神话语的渴慕。也可能指教会虽看似热闹,实际上却失去对社会和灵魂的真实关怀。无论何种形式,都是某种“灵性匮乏”。但即便如此,主依然呼唤我们:“到深处去吧!”这是再次顺服神话语的召唤。

“收割”的现场永远需要新的挑战。如果我们一味固守旧日的方式、过往的敬拜形式、老派的传福音策略,或许会发现当今变化的时代和文化背景中,福音并没有得到恰当的传递。当然,福音核心的信息——耶稣基督为赎我们的罪而死并复活、战胜了罪与死亡的权势——在任何时代都必不可变。然而在表达方式和进入“深水区”的路径上,则有可能因应时代的需求而有所调整。

另一个方面,马太福音9章中耶稣的服事方式——走遍各城各乡,在会堂教导、传天国福音并医治疾病——给了我们很大的启发。耶稣并非只固定在某处等待人自动上门,而是亲身走进人们的生活现场,关切他们的身体疾病与各类苦痛。这也呼吁我们进入人群的“现实场域”,面对处在痛苦与问题中的人,敞开心扉将耶稣的爱与福音带给他们。那些“如同没有牧人的羊”在彷徨流离之际,需要我们去寻找、关爱并指引。

张大卫牧师特别强调,教会不能再局限于“建筑物中心”或“项目中心”的思维。诚然,我们需要礼拜堂,各类项目也有助于服事、教导,但“收割”真正发生在田间。就像田里的庄稼,已然成熟等待收割,人们在世俗社会中也正等待福音,多数人带着各种创伤、孤独与空虚。唯有教会走出自己的围墙,回到城市与社区的核心,以及跨文化、跨国度的宣教工场,才能照着耶稣的话:“不要怕,从今以后你要得人了。”再度撒下福音的种子并收成庄稼。

“要收的庄稼多,工人却少”这句话,其实也是对每个人的呼唤:“那你愿不愿意成为那个工人呢?” 我们不能老是把希望寄托在别人身上,总想着“会有人去的”。每个人都应当意识到自己被召成为工人。这份呼召并非只给牧师或宣教士,而是针对所有教会群体里的信徒。有人在职场、有人在艺术领域、有人在教育阵地,借着他们的才干与机会,同样能担任“得人如得鱼”的角色。

张大卫牧师将之称作“多元领域的宣教模式”。以往我们只把宣教士限定为出国传福音的人,如今任何社会范畴都能成为宣教工场:媒体、文化、艺术、教育、IT、商业等,只要有人需要福音的地方,就有收割的空间。既然耶稣自己说:“要收的庄稼多,工人却少,所以你们当求庄稼的主打发工人出去”,那么教会就应担负起培育和差派工人的责任。

马太福音9章的“庄稼比喻”与路加福音5章的“得人如得鱼”一样,都传递了相同的主旨。首先是神的心肠——怜悯那些“如同没有牧人的羊”。耶稣怜悯他们,不只是因为他们生活贫困,更是因为他们灵里漂泊无依。失了牧人的羊,既没有抵御狼群的能力,也不知如何回到羊圈。如今这个时代,许多人依旧在空虚中挣扎。若教会对此视而不见,就等于失去了福音的核心。

其次,必须要有人真实收割、得人。爱与怜悯绝不能停留在感性层面,还得要有具体行动。要有神话语的宣讲,配合实际的栽培和门训,使得那些归入教会的人也能成长为新的收割工,形成良性循环。这才是真正顺服“到深处去撒网”的群体写照。众人一同享受那网破鱼满、收割丰盛的恩典,并且继续为更多灵魂的救赎而祷告、奉献。

基于此,张大卫牧师呼吁教会要更全面地看待事工,不应只满足于讲道和礼拜,而需要结合教育、训练、社会服务、专业事工等渠道,积极与世界对话。耶稣当年在会堂讲道的同时,也走到各城各乡,医病赶鬼,让我们看到祂极其关怀人的现实需要。我们也当聆听世人心灵与身体的需求,给予同理和实际帮助,并向他们介绍耶稣的救恩。

“他们困苦流离,如同没有牧人的羊”(太9:36)这句话,并非仅限于古代人的处境。当今社会中,人们普遍经历精神、情感的空虚,也面临抑郁、成瘾、人际破裂、物质主义的欺骗等各种挣扎。在这现实困境下,若教会真能让人认识大牧者耶稣,就将带给无数人自由与安息。这正是“要收的庄稼多”的最佳注解。工人虽少,却必须勇敢地站出来。我们每个人都要自问:是在为自己缺乏能力找借口,推托“让别人去”?还是回应:“主啊,我愿成为那工人”?

今天的教会需要“得人如得鱼”的热情,也需要“收割庄稼”的智慧。我们若真正明白一颗灵魂得救的宝贵之处,定不会轻忽这使命。事实上,我们之所以要完成这地上“至大使命”(The Great Commission),正是为了让神的国“在天上”已成就的荣耀,也能“在地上”得以彰显。张大卫牧师提到,“福音事工的最终指向,就是要让神的国度在地上如同在天上那样被建立。”为达此目标,我们需让万民都作门徒,奉圣父圣子圣灵的名受洗,并遵行主的一切教训。在此过程中,必然需要祷告,让圣灵彰显大能。

“收割的时机”就是现在,路加福音5章与马太福音9章给出了共同的结论——“得人如得鱼”,以及“去收割庄稼”。这两种比喻用不同的图景,凸显救人的核心使命,同时传递耶稣的心肠与教会的责任。保罗在哥林多前书1章26节提醒我们要思想自己蒙召的光景,同样启示了我们的呼召终究与“灵魂拯救”紧密相连。当我们对这呼召回应“阿们”,教会才能保持盐的味道与光的照耀,使黑暗世界看见真光。当那些“按时分粮”的忠心又有见识的仆人显现(太24:45),世人便不再做“没有牧人的羊”,而是藉着归向主,得以分享收割的喜乐。

“到深处去撒网”使得空网被丰盛的鱼群填满;“没有牧人的羊”回到神的羊圈,亦是此刻仍在继续的呼召。我们每个人都面临再次“凭着主的话”撒网的勇气考验,也需要在看见“困苦流离的羊群”时作出“收割工人”的决断。张大卫牧师在此再度提醒,最关键的就是“超越恐惧的顺服”。不管环境有多艰难,能力多么不足,只要主的命令临到,顺服便会开启神的工作。当我们经历到这样的神迹,也就会肩负使命走向地极,传扬福音;那时我们会发现庄稼地里早已一片金黄,等待收割。

正是把“到深处去撒网”和“要收的庄稼多、工人却少”这两段经文结合,我们能得到的洞见是:海洋也好,田野也罢,皆在神的救赎计划之内。得人渔夫与收割工人的呼召,如今同样临到我们。若我们像彼得那样宣告:“主啊,凭你的话,我就下网”,那么空网终必满溢;教会也将再次觉醒,成为世人的避难所与光。当我们看到迷失的羊群,就该主动走近他们,传递耶稣的慈爱。耶稣怜悯众人的心也会流淌进我们的心,使我们得以在世上展开真正的“收割”。在这个过程里,我们会深切地感受到主的应许——“我就常与你们同在,直到世界的末了”(太28:20)。

因此,路加福音5章的打鱼神迹与马太福音9章的庄稼比喻共同启示教会与信徒的使命绝非某种小范围或消极的行为,而是需要面向所有民族、所有领域、所有群体来宣扬福音,并通过福音来“得人”、收割灵魂,从而推动神国度的扩张。张大卫牧师以及许多牧者、神学家和委身的信徒们,并未只把这经文当作“佳美的比喻”或“教训”,而是殷切地付诸实践。我们同样需要在各自所在的位置,郑重地承接这一呼召。

恐惧在所难免。我们或许会被“曾经付出却毫无结果”的经历压得喘不过气,也可能被“现在不是时候”“教会已失去影响力”“世人不欢迎福音”等怀疑主义言论束缚。然而耶稣仍然在对我们说:“到深处去撒网吧。” 祂依然提醒我们:“要收的庄稼多,但工人少。” 面对这呼召,我们当像彼得一样承认自己的罪性与有限,却也要在恩典中重新站立起来。

张大卫牧师提醒教会,不要只沉溺于过去所谓复兴的经历或数字上的增长,更要将福音大能传达给新的世代与文化。在瞬息万变的新时代,或许有许多人正经历“整夜劳力却空网”的困境。也正因如此,教会更要走向“深水”,向人的灵魂最深处传递那位“赐下活水”的耶稣,并向那些“没有牧人的羊”宣告主的拯救。尽管这任务不易且使人惧怕,但因有耶稣的权柄与同在,我们必能承担。

今天,当我们重读并默想这些经文时,再次被提醒“灵魂得救”的紧迫性,以及那已经加诸我们身上的神圣使命。路加福音5章呈现的“得人渔夫”,马太福音9章突出的“收割时刻”,以及马太福音28章19-20节所颁布的“大使命”,三者之间环环相扣。教会要抓牢这宏伟的召唤,兴起更多工人,走向世界。“你要得人了”这句应许若应用在教会与每位信徒身上,那些“空网”也必将因顺服主的话而满载收获。而在“收割”的季节,像“没有牧人的羊”般流离失所的人们,将回到耶稣面前,我们也将见证神的国度在地上实际扩张。所有这一切,并非依靠人的能力而成,而是在“因着主的话”而生的圣洁顺服中敞开的道路。

故此,我们必须再次反思:教会存在的根本目的是什么?无论是“打鱼”还是“收割”,终极目标都是拯救灵魂。当教会失去这一根本,就会迅速走向世俗化;敬拜仪式变成作秀,自我满足取代真正的服事,团契退化为封闭的小圈子。但只要我们倾听“到深处去撒网”的呼召,并留心“要收的庄稼多、工人少”的提醒,教会就不会停滞,而会继续前行。正如彼得在加利利湖畔清晨,重新听到主的命令,随后满载而归的那份惊喜,也将成为我们的经历。

在整个旅程中,需要牢记耶稣的应许:“我就常与你们同在,直到世界的末了”(太28:20)。即使我们面临惧怕与软弱,只要“庄稼的主”与我们同在,我们就能成为“得人渔夫”,向失丧的人传达牧者耶稣的声音,并完成这大使命(Great Commission),直至地极。张大卫牧师和许多被此话语抓住的人,如今仍走遍世界各地,实践“到深处去撒网”的人生。愿我们也能战胜恐惧,同心加入主的呼召。

这正是路加福音5章1-11节与马太福音9章35-38节对我们当代的呼唤。一方面是渔夫的比喻,另一方面是收割的比喻,两者都指向教会和信徒必须全力以赴“拯救灵魂”的任务。唯有不忘初心,教会才能如盐般保有咸味、如光般照亮黑暗世界。如此,“按时分粮”的忠心仆人(太24:45)在此时出现,世人也不再是“没有牧人的羊”,而会在耶稣基督里得到归宿,分享那“收割的喜乐”。“到深处去撒网”的召唤叩击着我们的心,“要收的庄稼多、工人少”的声音也在催促我们。愿这一刻,能成为我们个人和教会群体重新出发的新起点!

www.davdijang.org

張ダビデ牧師 – 弟子としての召し


1. 「深みに漕ぎ出して網を降ろす」という召しと弟子の使命

イエス様がガリラヤ湖、すなわちゲネサレト湖の岸辺に立っておられる場面(ルカ5:1-11)は、すでに複数の福音書を通してよく知られている出来事ですが、マタイの福音書4章と比較してみると、ルカ5章はさらに詳しく生々しい描写が含まれています。特に「深みに漕ぎ出して網を降ろして魚を捕りなさい(ルカ5:4)」という命令と、「恐れることはない。今からのち、あなたは人間をとるようになる(ルカ5:10)」という宣言は、弟子として召された者たちの具体的な使命を直接的に示しています。ガリラヤの漁師であったペテロやアンデレ、そしてヤコブとヨハネのようなごく普通の人々が、どのように「人間をとる漁師」になるのかという転換点が劇的に表されている場面なのです。

張ダビデ牧師はこの本文について、イエス様が「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」とおっしゃった言葉を「天命(天からの使命)」であり、「グレート・コミッション(Great Commission)」を成し遂げるための実践的行動指針と解釈しています。魚を獲る漁師が人間をとる漁師になるという変化(転移)は、人間の努力や知識では到底想像できないほどのとてつもない次元の飛躍を意味します。だからこそペテロはこの場面で「主よ、私から離れてください。私は罪深い者です(ルカ5:8)」と恐れを抱き、イエス様は「恐れることはない。今からのち、あなたは人間をとるようになる(ルカ5:10)」と語られます。弟子として召された者が経験する恐れとときめき、そして過去とは全く違う道を進むことになるというイエス様の予告が同時に示されているのが、ルカ5:1-11の出来事なのです。

私たちはここで、「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」という言葉について改めて黙想しなければなりません。これは単に魚を捕る・捕れないの問題を超えています。ある人にとっては、人生の真っ只中で自分が与えられた召しを真剣に確認しなければならない決定的な呼びかけになるかもしれません。ゲネサレト湖畔で起こったこの出来事は、私たちの人生にも繰り返し問いかけてくる本質的な質問を投げかけています。果たして私たちはどんな目的のために生きており、何のために召されているのか。イエス様は漁師であった弟子たちに「深みに漕ぎ出せ」と言われました。浅瀬で少し魚を獲っては失敗し、疲れ果てて網を洗っていた彼らに対して、常識では考えられないような方法で、もう一度湖に漕ぎ出して網を降ろしてみなさいと命じられます。ペテロが正直に「夜通し働きましたが何も捕れませんでした」と告白している現実など一瞬で覆すように、主のひと言が状況をひっくり返す鍵となるのです。

張ダビデ牧師は、これこそが信仰の中で起こる逆説的真理だと強調します。現実的には「もうやってみた、だめだった、試したけど空振りだった」という状況があるかもしれません。伝道と宣教の現場でも同様の場面によく直面します。どれだけ尽力しても結果が見えず、実を結ばないように思える瞬間が訪れます。ところが主の言葉、すなわち「深みに漕ぎ出せ」という命令にもう一度従うとき、網が破れるほど魚が獲れる奇跡を体験するのです。この歴史的かつ象徴的な出来事が、弟子たちが「人間をとる漁師」として歩み始めるきっかけになりました。

実際、ペテロが答えた「先生、私たちは夜通し苦労しましたが何もとれませんでした。しかし、お言葉どおり網を降ろしてみましょう(ルカ5:5)」という言葉の中には大切な原理が含まれています。あらゆる人間的経験や知識、さらに疲れ切った身体と心が「もう意味がない」と結論づけていても、神の言葉への信頼によって、彼はもう一度従うことができたのです。そしてその言葉に従い網を降ろした結果、非常に多くの魚が捕れて網が破れそうになりました。他の船を呼んで助けてもらうほどで、船が沈むほど魚を捕れたというのは、主の言葉に従って動くときに与えられる豊かさを象徴的に示すものです。伝道の働きもまた同じようなパターンを持っています。人を救い、魂を導く仕事は人間の能力や知恵ではなく、全的にみ言葉への従順と聖霊の働きによって行われるのです。

ペテロがその光景を見て「主よ、私から離れてください。私は罪深い者です」と告白したとき、それは単に「罪悪感」を覚えたからだけではなく、「これほどの力を示される方の前で、私は何もできないのだ。私の人生はなんてみすぼらしく取るに足らないものなのだろう」という切実な悟りから来るものでした。全能なる主の前で、自分を頼みにする生き方がいかに限界があるかを痛感したのです。しかしイエス様は「恐れることはない。今からのち、あなたは人間をとるようになる」と言われ、彼に新しい道を示されます。このようにまったく別の次元へと招かれることは、人間的に見れば恐ろしく未知なる挑戦です。けれども主の約束と命令がある場所には、必ず成就が伴うのです。

現代の私たちは、このイエス様の言葉を自分たちに与えられた召しとして受け止めなければなりません。しばしばこの場面は伝道に適用され、「何を食べて生きるのか」という日常の問題と「人を救いに導く」という霊的問題とが繋がっていることに気づかされます。実際、教会史を振り返ってみても「人間をとる漁師になりなさい」というイエス様の言葉は、伝道と宣教の中心的な御言葉として愛されてきました。そしてその御言葉に基づいて教会は成長し、多くの信徒たちが献身と従順を学んできたのです。張ダビデ牧師はこれを「深みに漕ぎ出せという御言葉は、あらゆる世代、全世界において変わらない神の召しだ」と語ります。

また、この本文で私たちが注目すべきもう一つの視点は、「漁師」というアイデンティティを脱して、「人間をとる漁師」という新しいアイデンティティを身にまとう過程が、非常に短い時間のうちに起こったという点です。一般的に人生の大きな転換期には長い時間が必要だと思われがちですが、イエス様がペテロに「深みに漕ぎ出せ」と言われたとき、彼は「お言葉どおりに」網を降ろし、一気にその奇跡を体験したのです。その体験こそが弟子の道に踏み出す決定的契機となり、ついにはすべてを捨ててイエスに従いました(ルカ5:11)。彼らがその日以来、本業である漁師の人生をまったく続けなかったという意味ではなく、今やその人生の優先順位と究極的目的が神の国と魂の救いへと置かれるようになったのです。つまり、生計や日常の問題を超えて、「網を投げる」行為そのものの意味が変わってしまったわけです。

このように、イエス様の命令は一人の人間の人生全体を再定義させます。魚を獲るための網ではなく、人間を救うために投じる網へ。日々の糧を超えて魂を生かす使命へ。「夜通し苦労したのに何も得られなかった」という状態から、「主の言葉に依り頼む驚くべき勝利」へと入っていく変化。これらのプロセスが私たちに投げかけるメッセージは本当に大きなものです。張ダビデ牧師は「漁師が魚を捕る形と、人が魂を救う形は一見似ているようでいて、実際はまったく違う次元の領域だ。それでもイエス様はこの姿をとおして誰にでもわかりやすく福音を語られる」と語ります。これこそ福音書のストーリーテリング的特徴であり、イエス様の教え方なのです。

多くの場合、神学を学んでいる人や教会の働き人たちは「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」という句を取り上げて多くの説教をしてきました。なぜなら伝道の現場こそ「深み」であり、人間の努力では到底不可能に思えるところで最終的に主の力が現されるからです。多くの人が教会と福音の本質を見失ったり、あるいは伝道の現場から離れて傍観してしまうとき、イエス様のこの言葉は再び教会を目覚めさせる叫びとなるのです。徒労に終わったような経験は私たちを疲弊させますが、「お言葉に従って」もう一度網を下ろす者は、思いがけない豊かな結果を経験することができます。

張ダビデ牧師は、この本文の解釈を踏まえて、実際の教会の働きや宣教、そして教育の領域で「深みへ」進む具体的ビジョンを提示しています。たとえばGreat Commission University(GCU)を設立して、教育の現場で知識だけを伝えるのではなく、学生たちの霊的渇きを満たし、彼らを世界宣教へ派遣するという目的を実現したいというのも、この本文の適用事例といえます。これまでの教会教育が形式や伝統にだけ囚われてきたのであれば、もう一度深い海、すなわち「あらゆる民族を弟子としなさい(マタイ28:19)」という命令を本当に実行しうる現場に変えようというビジョンなのです。

張ダビデ牧師は、教会やさまざまな宣教団体、または個人のビジネスの現場でも「深みに漕ぎ出して網を下ろし」、神の働きを体験するように勧めています。自分にとって慣れ親しんだ範囲、つまり浅瀬で網を投げ続けるのではなく、怖いほど深く広い海へ踏み出せということです。そこには未知の挑戦があり、失敗への恐れが潜んでいますが、主が共におられ、その御言葉が与えられている場所には、必ず驚くべき勝利が保証されているという信仰を持てと教えるのです。

このように、ルカ5:1-11の御言葉は、魚を捕るという出来事自体が奇跡なのではなく、漁師たちがまったく別次元の召しを受け、その道に従うことで目の当たりにした「神の世界」を体験する点に本質があります。彼らの空の網が豊かな網へと変わる転換、深みに漕ぎ出す勇気と主の言葉への完全な信頼、そしてそれらすべてを通して最終的には「人間をとる漁師」として生きる人生の大転換が明らかになるからです。弟子たちがこの召しに積極的に応答し、すべてを捨ててイエスに従った(ルカ5:11)という決断は、今日の私たちにも同様に適用されると張ダビデ牧師は語ります。その召しは、教会の中で祈りながら待機する消極的姿勢ではなく、伝道や宣教の現場へと実際に踏み出す能動的姿勢へとつながらなければならないのです。

この出来事が示す核心は、「主が私たちを召された目的は何か」という問いに要約できます。パウロはコリントの信徒への手紙第一1章26節で「兄弟たち、自分たちの召しのことを考えてみなさい」と語りますが、このように召された者たちは結局、神の栄光のために用いられるように選び分かたれた人生を送ることになります。そしてその具体的姿が、「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」という命令の実行に現れるのです。私たちの召しは、単に教会の中での礼拝や奉仕にとどまらず、人生のあらゆる領域で人々を救い、魂を生かす方向に集中していかなければなりません。

一方、弟子たちの恐れにも目を向ける必要があります。「恐れることはない。今からのち、あなたは人間をとるようになる」という御言葉を聞く前、ペテロには知らないもっと大きな世界への「漠然とした恐怖」がありました。漁師としての生活に満足しているか、あるいはそれなりに確立した生存手段を持っていたペテロにとって、人間をとる漁師になるというのは全く異なる生態系を経験することです。しかし、その恐れは「ときめき」と「希望」に変わるべきなのです。より広い境界へと招かれる神の声の前で、私たちもその恵みに入るために過去の安全地帯を捨てなければなりません。それは私たち一人ひとりの霊的旅路で象徴的に繰り返されることです。

「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」と求められるとき、私たちはまず過去の失敗や恐れを思い出してしまうかもしれません。ペテロの「夜通しやってみたが結果はゼロでした」という言葉と同じように、何度も挑戦してもうまくいかなかった記憶が私たちを縛ることがあります。しかし神の言葉は、私たちの欠乏や無力感を超えて働かれます。「お言葉に従って網を降ろそう」と決心するとき、私たちの人生に超自然的な実りが現れるのです。そこでペテロは「私は罪深い者です」と告白しました。もしかすると彼はそれまで、経験した海の知識や漁師としての技術、長年の仕事のノウハウを誇りに思っていたのかもしれません。しかし主が一言発せられたとき、すべての計算や予測は覆されるのです。そのとき人は自らの限界と弱さを思い知らされ、主の前にひれ伏して「罪人」であることを告白します。けれどもその告白は、罪に定められて沈むためではなく、新しい次元へと進む入り口となるのです。

そういう意味で、張ダビデ牧師はこの出来事について「私たちも主の前でさらにへりくだり、従順するときに初めて、神が開いてくださるもっと深い水域、もっと広いビジョンへと進むことができる」と教えます。この教訓は個人の信仰にとどまらず、教会共同体やさらに広く神の国を拡張するすべての働きに適用されます。宣教地や伝道の現場に出て行くとき、特に海外で文化と言語、習慣がまったく違う人々の前で福音を伝えようとするときは、空振りの網が何度も続くかもしれません。私たちの知識や戦略が全く通用しないことが多いのです。しかし主が「今度はもっと深みに行きなさい」「新しい方法を試しなさい」と言われるとき、その命令に従う人は最終的に豊かな実りを目撃することになります。

張ダビデ牧師は、この同じ論理を芸術・音楽・ビジネス・学問・社会奉仕など多様な領域へ拡張して捉えます。たとえば芸術家であれば、自分の作品を通してどのように神のメッセージを伝えられるか、音楽家であれば賛美と世俗音楽の境を超えて、さらに広い場で人々の心の奥底を揺さぶるような働きをどう展開できるかを考えるのです。商売やビジネスをする人々は、経済活動を通じてどのようにより多くの人を主へ導けるのかを模索します。そして、そのすべての動きの中心には「主の言葉」がなければなりません。人間の単なる熱意や方法論だけでは限界が明らかだからです。

ルカ5章は、予想外の仕方で現れたイエス様の言葉に従うとき、過去の経験や失敗の枠を破り、まったく別の次元の召しを発見することができるという出来事を示します。この召しは「今からのち、あなたは人間をとるようになる」という大いなる約束へと続きますが、それは弟子たちだけでなく、現代のクリスチャンである私たちすべてが握るべき御言葉です。人間をとる漁師として生きなさい、という命令は、すなわち「命を救いなさい」という要請でもあります。一人の魂でも多く救おうとすることにこそ教会の存在意義があり、クリスチャンはこの使命のために自分の賜物や時間を用いるべきです。

もし私たちが「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」という御言葉を忘れてしまうなら、それはちょうど塩が塩気を失った状態(マタイ5:13)と同じでしょう。塩が塩味を失ってしまうと外に投げ捨てられ、人に踏みつけられるしかありません。教会の使命、クリスチャンの使命がまさにこの伝道と宣教、つまり人間を救いに導くことであることを改めて自覚すべきです。たとえ教会の規模が大きくなり、財政的に安定してプログラムが充実して見えても、肝心の魂の救いという本質を見失えば、それは塩の味を失ったのと同じです。最初の弟子たちが偉大な召しの前で恐れたように、私たちもそれぞれのなりに緊張と恐れを感じるでしょう。しかしイエス様は今も「恐れることはない」とおっしゃっています。

その召しと約束を胸に刻み、私たちが新しい次元へと踏み出すとき、ようやく私たちは「空の網」の立場から解放され、霊的な豊かさを得ることができます。伝道と宣教は決して人間的な策略や技術だけでうまくいくものではありません。夜通し苦労しても魚が捕れないときがあります。ですがイエス様のひと言と共にするとき、神の国へと続く扉が大きく開かれるのです。これがガリラヤの漁師だった弟子たちに実際に起こった出来事であり、今なお私たちの霊的現実のなかで再現されうる福音の力なのです。


2. 穫の時と魂の救いのビジョン

マタイの福音書9章35-38節を見ると、イエス様はすべての町や村を巡って会堂で教え、御国の福音を宣べ伝え、あらゆる病と患いを癒されました。そして「群衆を見て深く憐れまれた。彼らは羊飼いのいない羊のように弱り果て、倒れていたからである(マタイ9:36)」という言葉が続きます。イエス様は人々の魂の状態を見抜き、彼らがまるで羊飼いを失った羊のようにさまよっていることを指摘されます。そして続く有名なたとえが「収穫と労働者」に関する御言葉です。「収穫は多いが、働き手が少ない。だから、収穫の主に、収穫のために働き手を送ってくださるように祈りなさい(マタイ9:37-38)」。

張ダビデ牧師は、この本文をルカ5章の「人間をとる漁師」のたとえと結びつけて、福音を伝え魂を救うという同じ使命が、2つのメタファー(漁師のたとえと収穫のたとえ)を通して強調されていると解説します。ガリラヤ湖で「魚を捕る」行為が伝道の象徴であるなら、「収穫は多いが、働き手が少ない」という農耕的な比喩は、大地から魂を刈り取るイメージを示しています。海は荒々しく深さを測り難い空間ですが、畑は広々として日光の下にさらされたものと見ることができます。互いに異なるイメージでありながら、結局はいずれも「人を救い、命を得させる働き」を意味しているのです。

「収穫は多いが働き手が少ない」というイエス様の言葉は、キリスト教の歴史が進むすべての時代においてなお有効です。現代においても依然として福音が伝えられるべき地は広大であり、教会の外には多くの魂が羊飼いのいない羊のようにさまよっています。それでも「働き手が少ない」という問題は昔とあまり変わっていません。教会は時に建物をさらに大きくし、プログラムを拡充することに力を注ぎがちですが、肝心の一人ひとりの魂を刈り取る「働き手」を育てることができていない場合が少なくないのです。伝道や宣教は「任せるもの」あるいは「誰かがやってくれるだろう」と傍観しやすい領域に追いやられやすい。しかしイエス様は「収穫の主に働き手を送ってくださるように願いなさい」と言い、積極的に働き手を育てる課題を与えておられます。

その働き手こそ、ルカ5章の「人間をとる漁師」となる人々です。イエス様はガリラヤの普通の漁師たちを召し、世界の歴史を変える「使徒」とされました。彼らは当時の知識層でもなければ、政治や宗教の権力者でもありませんでしたが、イエス様の召しに応答して従順するうちに、世界に福音を伝える中心的な働き手となったのです。イエス様が直接教えられた御国の福音と罪の赦しのメッセージを、全世界に広める仕事の中核を担いました。これは現代の教会にも同じく当てはまる原理です。今日でも神様は私たちの日常のただ中で「今からのち、あなたは人間をとるようになる」という声をかけてくださるかもしれません。「収穫は多いが働き手が少ない」という嘆きを今も私たちの心に刻ませ、教会がその働き手を養い、派遣しなければならないと強く促されているのです。

張ダビデ牧師は、この使命意識を呼び起こすために、教会・牧会者・神学界、そして一般信徒たちの心構えが新たにされねばならないと力説します。ただ「自分の信仰だけしっかりして、自分の救いだけ確かならそれで良い」といった個人主義的視点を超えて、福音が地の果てにまで伝えられなければならないという「大使命(Great Commission)」を人生の中心に据えよというのです。マタイ28章19-20節によれば、イエス様は「それゆえ、あなたがたは行って、あらゆる国の人々を弟子としなさい」という命令を残され、これはキリスト者の共同体が地上で絶対に握るべき課題です。「父と子と聖霊の名によってバプテスマを授け、わたしがあなたがたに命じておいたすべてのことを守るように教えなさい」と言われたあと、「見よ。わたしは世の終わりまで、いつもあなたがたとともにいる」と約束されました。これは決して「一人で出かける道」ではなく、主が直接ともにいてくださる道であることを示します。

収穫のタイミングはまさに今です。私たちはときに「まだ準備が足りないから、いつか時が来れば…」と先延ばしにしてしまいます。しかしイエス様は「収穫は多い」と断言され、「働き手」さえ整えられれば、今すぐにでも刈り取りが可能なほど実った穀物がそこかしこにあるという意味です。問題は働き手が不足していることであり、これはすなわち教会と信徒への「あなたがたこそ行きなさい」という挑戦として迫ってきます。実際、福音が広がってきた歴史を振り返ると、まず先に行って命をかけた献身者がいたからこそ、新たな地域、新たな文化圏に教会が建ち、魂が救われてきたのです。

この局面で、「収穫の主に働き手を送ってくださるように願い求めなさい」という祈りが教会の中に大きく響くべきです。しかし祈りで終わってしまうのではなく、ときには祈る者自身が答えとなるべき場合も多い。張ダビデ牧師はこの部分を強調し、「祈りつつ、自分自身がその働き手になることを決心せよ」と挑戦しています。祈りは神の御心と通じ合う通路であると同時に、私たちの人生を変えるきっかけにもなります。神は旧約時代も新約時代も、いつも祈る者たちに神の御心を示し、彼らを召して具体的な行動へと移させてきました。モーセやダビデ、イザヤ、エレミヤのように、神の声を聞いた預言者たちは自らの不十分さを知りつつも、結局は主の命令に従うために立ち上がったのです。「わたしがここにおります。わたしをお遣わしください」というイザヤの告白がその代表的な例です(イザヤ6:8)。

ルカ5章の漁師たちも同じでした。彼らは夜通し苦労しても空の網を思い知らされましたが、イエス様の言葉にもう一度網を降ろすという過程を通して奇跡を目撃しました。その奇跡は単に魚の豊漁だけでなく、「今や自分は何をすべきなのか」という悟りへとつながります。そして彼らは即座に舟と網を残してイエスに従いました。イエス様に従うとは、彼らがこれまで営んできたすべての優先順位と価値観を変える決断でした。その結果、彼らは収穫の働き手であり、人間をとる漁師となって教会の基礎を築く大きな役割を担うことになります。

張ダビデ牧師は、この過程を今日の教会と信徒たちも同じように踏まねばならないと主張します。自分たちの空の網を痛切に自覚し、主の言葉に依り頼んでもう一度網を投げなければなりません。ここで言う空の網とは、単に伝道の失敗や教会成長の遅れだけを意味するのではありません。自分の魂が神から離れ、み言葉への渇きもないまま形式的に信仰生活を送っている状態を指すこともあります。あるいは、教会が社会に対して真の光と塩の役割を果たさず、自分たちの囲いの中だけで満足している状態を表しているかもしれません。そうしたさまざまな姿が「空の網」に象徴される霊的欠乏です。しかしそのときにも主は「深みに漕ぎ出してみなさい」と促されるのです。もう一度み言葉に従えという呼びかけです。

収穫の現場は常に新しい挑戦を要します。昔ながらの方法や昔ながらの礼拝形式、昔の伝道スタイルに固執していると、変化した世代や文化の中で福音が効果的に伝わらない場合があります。もちろん福音の本質的メッセージはどの時代でも絶対に変わりません。イエス・キリストが私たちの罪の身代わりとして十字架にかかり、復活によって罪と死の力に勝利されたという事実は、どんな時代でも最も重要な真理です。しかし、それを伝える方法や、私たちが飛び込むべき「深い海」の風景は時代ごとに変わりうるのです。

一方、マタイ9章でイエス様が直接示された働き方、すなわちすべての町や村を巡り、「教え、福音を宣べ伝え、あらゆる病や患いを癒された」姿は、私たちに多くの示唆を与えます。イエス様は一か所に留まって人々が「自発的に来る」のを待つだけではありませんでした。ご自身が人々の生活の場へ足を踏み入れ、彼らの魂を顧み、肉体の疾患を癒されたのです。これは私たちも人々が住む現実のただ中に飛び込んでいき、様々な痛みや問題、傷を抱えている人々に直接出会うべきであることを示唆します。羊飼いのいない羊のようにさまよっている人々に近づき、心を開き、イエス様の愛と福音を伝えなければならないのです。

張ダビデ牧師はこの点を強調し、教会がこれ以上「建物中心」あるいは「プログラム中心」の発想に囚われていてはならないと主張します。もちろん礼拝堂は必要であり、様々なプログラムも一人ひとりの魂をケアし養うのに役立ちます。しかし「収穫」のたとえが示すように、収穫は畑で起こる出来事です。畑で穂が実るように、世の中のあちこちで人々が「福音」を待ち望んでおり、羊飼いのいない羊のごとく散らばっています。教会が本当にこの人々をケアし、彼らの魂を生かそうとするなら、教会がある地域社会や都市、さらに他国や異文化圏へも喜んで出向いていく必要があります。そこにおいて「恐れることはない。今からのち、あなたは人間をとるようになる」という主の言葉を再び思い起こし、福音の種を蒔き、そして刈り取らなければならないのです。

「収穫は多いが働き手が少ない」という指摘は、結局「だからあなたが行きなさい」という呼びかけとして私たち一人ひとりに迫ってきます。いつまで他人に任せ、「誰かが代わりに行くだろう」と考えているのでしょうか。各人は自分が置かれた環境の中で働き手として召されていることに気づくべきです。この召しは牧師や宣教師だけに与えられたものではなく、教会共同体に属するすべての信徒が共に担うべき大いなる使命です。ある人は職場で、ある人は芸術の現場で、またある人は教育の場で、それぞれ自分が持つ才能と機会を通して「人間をとる漁師」としての役割を果たせるはずです。

張ダビデ牧師はこれを「多様な分野に拡張された宣教パラダイム」と呼びます。かつては宣教師といえば海外に行って福音を伝える人というイメージが一般的でしたが、今や社会のあらゆる領域が宣教の場となりえます。メディア・文化・芸術・教育・IT・ビジネスなど、福音が必要とされる場所ならどこでも、そこが収穫の畑なのです。そしてイエス様が「収穫の主に働き手を送ってくださるように祈りなさい」と言われた以上、教会はその働き手たちが成長するようにサポートし、送り出す役割を担うべきなのです。

マタイ9章の「収穫のたとえ」は、ルカ5章に表された「人間をとる漁師」のたとえと全く同じテーマを含んでいます。第一に示されるのは、神の御心、すなわち魂を深く憐れむ心を持つようにということです。イエス様が群衆を見て深く憐れまれたのは、彼らが単に肉体的に苦労しているという以上に、魂がさまよい疲れ果てているのを見られたからです。羊飼いのいない羊は敵の攻撃に対して無防備であり、一度道を失えば帰る道もわかりません。今日、多くの人々が人生の道を失い、虚しさや迷いの中にいます。もし教会がこの現実に目を閉ざすなら、すでに福音の核心を逸しているのと同じです。

第二に、実際にその魂たちを刈り取る「収穫の働き手」が必要だということです。教会は愛と憐れみの心だけではなく、具体的に行動を起こす力も備えなければなりません。御言葉が宣べ伝えられ、伝道の現場が開かれ、魂たちが教会の中で養われ弟子訓練を受け、さらに別の収穫の働き手として育成される好循環の仕組みが整えられるべきです。こうした好循環こそ、「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」という命令に従順する共同体の姿です。網が破れそうなほど豊かな獲物をともに分かち合い、さらに多くの人を救うために祈りと献身を継続していくのです。

張ダビデ牧師は、このような収穫の働きのために、教会が単に説教と礼拝だけで構成されるのではなく、教育・訓練・社会奉仕・専門的な働きなどを通じて世の中と積極的に交流しなければならないと強調します。イエス様が当時、会堂を拠点としながらも町や村を巡り、病人を癒された宣教スタイルは、今日の教会が社会の中でどのように福音を伝えるべきかを考える際の良い手本です。人々のニーズに耳を傾け、彼らが直面する現実的な苦痛を共にし、愛をもって仕えることが第一歩となります。そして究極的には彼らの霊的渇きを解決できるように、イエス・キリストの十字架と復活を伝える段階へと移っていくのです。

「羊飼いのいない羊のように弱り果て、倒れていた」という表現は、決して昔の人々だけに当てはまるものではありません。現代社会でも精神的・霊的な空虚、鬱病、依存症の問題、人間関係の葛藤、物質主義の中での迷いなどが深刻です。このような状況下で、教会が真の羊飼いであるイエス様を提示するとき、多くの人々が自由と平安を得ることができるでしょう。それこそ「収穫は多いが働き手が少ない」というイエス様の御言葉に対する、最も正確な解釈であり適用です。「働き手になりなさい」との召しの前で、私たち一人ひとりはどのような姿勢を取っているでしょうか。「主よ、私には資格がありません。他の人が行くべきです」と言い訳してはいないでしょうか。それとも「はい、主よ。私がその働き手になります」と決断しているでしょうか。

このように、いま教会に求められるのは「人間をとる漁師」の情熱と「収穫の働き手」の知恵です。一人の魂が神に立ち返ることがどれほど尊いかを知るなら、私たちはこの使命を軽く扱うことはできません。実は私たちの地上での大使命(The Great Commission)は、まさにここに由来しています。張ダビデ牧師はこれを「福音宣教の究極の目的は、天における神の国が地上でも実現するようにすることだ」と言い表します。その御国が到来するためには、私たちはイエス様が命じられた通りにあらゆる民族を弟子とし、バプテスマと御言葉による教育を行い、その過程で聖霊の力が現れるように祈らなければなりません。

最終的に、ルカ5章とマタイ9章は一つの共通した結論を示しています。「人をとれ、収穫せよ」。この2つのたとえは、それぞれ異なるイメージによって人々を救う使命を描き出しながら、イエス様の御心と教会共同体の使命を同時に明かしています。パウロが「兄弟たち、自分たちの召しのことを考えてみなさい(1コリント1:26)」と言ったように、私たちも主の召しを思い起こすとき、その召しが最終的に「魂の救い」に向けられていることに気づかされます。そしてその召しに「アーメン」と応答するとき、教会は塩が塩味を失わず、闇の中で光を放つ真実な共同体になり得るのです。

深い海で空の網が豊かな網に変わり、羊飼いのいない羊たちが神の囲いに戻る場面は、今の私たちにも生き生きと呼びかけてきます。私たちの生活のただ中で、御言葉に依り頼んでもう一度網を降ろす勇気と、羊飼いのいない羊を収穫する決断が求められるのです。張ダビデ牧師は、この場面で最も重要なのは「恐れを乗り越える従順」だと言います。どれほど状況が厳しく私たちの力が足りないように見えても、主の命令が下れば、その従順を通してみわざが始まるのです。そしてそのみわざを味わった者たちが世界の果てまで福音を伝えていくとき、収穫の畑にはあふれんばかりの穀物が主を待ち望んでいることに気づくでしょう。

これが「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」と「収穫は多いが働き手が少ない」という御言葉を続けて読むときに得られる洞察です。一方は海、もう一方は畑ですが、いずれも主の救いのご計画に含まれている象徴です。人間をとる漁師と収穫の働き手という使命が、今日の私たち全員に与えられています。私たちがペテロのように「お言葉どおり網を降ろしてみましょう」と告白するその瞬間、空の網は破れんばかりに満ちあふれ、教会が世の避難所となり光となるべきだということを改めて思い知るはずです。また、羊飼いのいない羊たちの前で、彼らに近づいてイエス・キリストの愛を伝えるとき、群衆を深く憐れまれた主の心が私たちの心へと伝わり、真の収穫が始まるのです。そしてその一連の過程において、主は「わたしは世の終わりまでいつもあなたがたとともにいる(マタイ28:20)」という約束を真実に守ってくださいます。

ルカ5章の魚獲りの出来事とマタイ9章の収穫のたとえは、教会と信徒の使命が決して部分的でも消極的でもありえないことを改めて思い起こさせます。私たちはすべての民族、すべての領域、すべての人々に福音を宣べ伝え、その福音によって人をとり、魂を収穫し、神の国を拡張することを求められているのです。張ダビデ牧師をはじめ、多くの牧師や神学者、そして献身した信徒たちは、この御言葉を単なる「良いたとえ」や「教訓」として消費するのではなく、実際の生活の中で具体化しようと努力してきました。私たちも今こそ、この召しをそれぞれの場で真剣に受け止める必要があります。

恐れはあるかもしれません。夜通し苦労しても何も得られなかったという経験が私たちの肩に重くのしかかるかもしれません。周囲の状況が「今は時ではない」と言うかもしれませんし、「教会は力を失った」「世は福音を望んでいない」といった悲観論が支配的かもしれません。しかしそれでもなお、イエス様は「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」とおっしゃいます。収穫が多いのだと仰せられ、私たちにその働き手になれとおっしゃるのです。この召しの前で、私たちはペテロのように「罪深い者」であることを告白しつつも、その恵みにすがって立ち上がらなければなりません。

張ダビデ牧師は、教会が単に過去のリバイバル体験や数的成長だけに固執せず、新しい世代に対していまだに有効な福音の力を宣べ伝えるべきだと強調します。新しい文明や文化の波が押し寄せる時代だからこそ、「苦労したのに空の網」だった人々がさらに多くなるかもしれません。まさにそのとき教会が深みへと漕ぎ出し、人々の魂の深いところに「いのちの水を下さるイエス様」を伝え、羊飼いのいない羊への救いのメッセージを告げるのです。これは難しく恐れのある働きかもしれませんが、イエス様の権威と共におられるという約束があるゆえ、成し遂げられるのです。

今日、私たちが改めてこの御言葉を読み黙想することによって、魂の救いへの切実さと、すでに私たちに与えられている使命を再確認することができます。ルカ5章が示した「人間をとる漁師」の召し、マタイ9章が示した「収穫の緊急性」、そしてマタイ28章19-20節の「大使命」は別個の話ではなく、互いに緊密につながっています。教会はこの偉大なる召しを握り、働き手を育て、世の中へと出ていかねばなりません。「あなたは人間をとるようになる」という御言葉を教会と信徒一人ひとりに適用するとき、私たちは空の網を再び投げ、豊かに得る喜びを味わうことができます。そして収穫の時に、羊飼いのいない羊のような魂たちがイエス様のもとに戻ってくるとき、私たちは神の国が現実に拡大していく現場を目の当たりにするのです。すべては人間の力によって実現するのではなく、「お言葉に依り頼んで」聖なる従順を実行するときに初めて開かれる道なのです。

したがってもう一度、教会が存在する目的とは何かという根本的な問いを確認すべきです。人をとるための網さばきと穀物を刈り取る収穫は、いずれも魂の救いを指し示しています。教会がこの本質的な目標を見失うとき、私たちは簡単に世俗化の道を歩んでしまいます。礼拝は形だけのイベントになり、奉仕は自己満足に堕し、交わりは閉鎖的なサークル活動となる危険があります。しかし「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」という御言葉と「収穫は多いが働き手が少ない」という叫びをしっかりと聞くなら、私たちは立ち止まらずに前進し続けられます。ペテロのように、朝日が射すガリラヤ湖畔で主の命令を新たに受け止め、その日、二艘の舟が満杯になるほどの魚を見て驚く喜びを味わうことができるでしょう。

このすべての旅路において心に留めるべきことは、イエス様が「見よ。わたしは世の終わりまで、いつもあなたがたとともにいる(マタイ28:20)」と約束されたという事実です。恐れや弱さの中にあっても、収穫の主であるイエス様がともにいてくださるなら、私たちは人間をとる漁師となることができ、羊飼いのいない羊たちに真の羊飼いである主の声を届けることができ、地の果てにまで福音を運ぶグレート・コミッションを全うすることができます。張ダビデ牧師をはじめ、この御言葉にとらえられた多くの人々が、今も世界のあちこちで「深みに漕ぎ出して網を降ろす」人生を歩んでいます。私たちもまた、この恐れに打ち勝って主の命令に参加する者となることを願います。

これこそが、今日の本文ルカ5章1-11、およびマタイ9章35-38の御言葉が現代を生きる私たちに訴えるメッセージです。一方には漁師のたとえ、もう一方には収穫のたとえを通し、私たちは教会と信徒がなぜ「人を救う」ことに力を注ぐべきなのかを悟ります。その目的を見失わないとき、教会は塩味を失わず、この暗い世で光を放つ存在になれます。そしてそうした忠実で賢いしもべたちが「ときに応じて食糧を配る(マタイ24:45)」とき、この世は「羊飼いのいない羊」ではなく、真の羊飼いであるイエス様に立ち返り、収穫の喜びを味わうことでしょう。「深みに漕ぎ出して網を降ろせ」という御言葉が私たちの心を揺さぶり、「収穫は多いが働き手が少ない」という主の声が私たちを覚醒させる今この瞬間が、私たち一人ひとりと教会共同体にとっての新たな出発点となることを切に願うものです。

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Pastor David Jang – The Calling of a Disciple


1. The Call to “Go Out into the Deep and Let Down the Nets” and the Mission of a Disciple

The scene in which Jesus stands by the Lake of Gennesaret (the Sea of Galilee), as described in Luke 5:1-11, is an event we already know well from various Gospels. However, Luke 5 provides a more detailed and vivid account compared to Matthew 4. In particular, the command, “Put out into the deep water, and let down the nets for a catch” (Luke 5:4), and the declaration, “Do not be afraid; from now on you will catch men” (Luke 5:10) directly illustrate the concrete mission of those who are called as disciples. This scene dramatically reveals the turning point at which ordinary people—fishermen like Peter, Andrew, James, and John—become “fishers of men.”

Pastor David Jang interprets Jesus’ words, “Go out into the deep water, and let down the nets,” as practical instructions to fulfill our ‘heavenly mandate’ and the Great Commission. The transition (轉移) from a fisherman who catches fish to one who catches men represents a leap to an unimaginably higher dimension that human effort or knowledge alone could never conceive. Thus Peter, struck with awe, says, “Go away from me, Lord; I am a sinful man!” (Luke 5:8), and Jesus responds, “Do not be afraid; from now on you will catch men” (Luke 5:10). In Luke 5:1-11, we see how the disciple, who has just been called, experiences fear and excitement at once, as well as Jesus’ prophecy that they will walk a path entirely different from their past.

Here, we must once again meditate on the instruction, “Put out into deep water and let down the nets.” It goes beyond simply catching fish. For some, it can be a decisive calling in the midst of life, a moment to confirm the vocation they have received. The event by the Lake of Gennesaret poses a fundamental question that continually repeats in our own lives: For what purpose do we truly live, and to what end have we been called? Jesus told His disciples—who were fishermen—“Go out to the deep water.” To those who were discouraged after fishing in shallow water and failing all night, cleaning their nets in despair, Jesus paradoxically says to go back out to sea and let down the nets once more. Even though Peter confesses the reality, “Master, we’ve worked hard all night and haven’t caught anything” (Luke 5:5), a single word from the Lord overturns the entire situation.

According to Pastor David Jang, this is precisely the paradoxical truth that unfolds within faith. Realistically, there may be times when our situation is, “I’ve already tried—I’ve done everything I could—and it didn’t work. I came up empty.” This often applies to mission fields and evangelistic efforts. No matter how hard we strive, sometimes there seems to be no visible result, no apparent fruit. But when we once again obey the Lord’s word—“Go out into the deep”—we can experience a miracle in which the nets become so full that they begin to break. This historical yet symbolic event is what launches the disciples on their journey to become “fishers of men.”

In fact, Peter’s reply—“Master, we’ve worked hard all night and haven’t caught anything. But because you say so, I will let down the nets” (Luke 5:5)—contains an important principle. Even though all human experience and knowledge, along with an exhausted body and mind, concluded that it was “useless,” faith in God’s Word made him obey once more. As a result of letting down the nets according to Jesus’ command, they caught so many fish that the nets began to break. They had to call their partners in the other boat for help, and both boats were so filled with fish that they began to sink. This abundance symbolizes the blessings that come when we move according to the Lord’s Word. The same pattern applies to the ministry of evangelism. Saving souls and leading them to God is not accomplished by human power or wisdom but wholly through obedience to His Word and the work of the Holy Spirit.

Upon seeing this sight, Peter says, “Go away from me, Lord; I am a sinful man!” (Luke 5:8). This was not merely because he felt a sense of guilt; it arose from a profound realization that in the presence of such power, he himself could do nothing—that his life was small and insignificant. Before the Almighty Lord, he felt keenly how limited his self-reliant life truly was. Yet Jesus opens a new path for him, saying, “Do not be afraid; from now on you will catch men” (Luke 5:10). From a human perspective, being invited into a dimension so vastly different can be intimidating and unfamiliar. But wherever the Lord’s promise and command are present, fulfillment is assured.

We must accept Jesus’ words as our calling today. Applying this scene to the context of evangelism, we realize that issues of daily sustenance—“What shall we eat?”—are intimately connected with the spiritual mission of “saving souls.” Throughout church history, Jesus’ statement, “I will make you fishers of men,” has been cherished as a core verse for evangelism and missions. Churches have experienced revival grounded in this word, and many believers have learned obedience and devotion through it. Pastor David Jang calls Jesus’ command to “go out into the deep” an unchanging divine calling that stretches across “every generation” and “every corner of the world.”

Another noteworthy perspective in this text is that the process of discarding the identity of a “fisherman” and taking on the identity of a “fisher of men” happens very quickly. We generally assume that a major turning point in life requires a long period of time, but when Jesus said to Peter, “Put out into the deep water,” he responded, “But because you say so, I will let down the nets.” In that single moment, he experienced a powerful event that became the decisive trigger for entering the path of discipleship. Finally, “they left everything and followed Jesus” (Luke 5:11). This doesn’t necessarily mean they never fished again; rather, it means that from that point on, their life’s priority and ultimate purpose were centered on God’s kingdom and the salvation of souls. The very meaning of “casting nets” was transformed.

Indeed, Jesus’ command redefines an individual’s entire life. The nets are no longer meant merely for fish but are cast for people; no longer just for daily bread but for the salvation of souls. This shift—from “having labored all night and caught nothing” to “experiencing a wonderful victory by relying on the Lord’s Word”—contains a significant message for us. Pastor David Jang emphasizes that although the methods of catching fish and of saving souls may appear somewhat similar, in reality they belong to entirely different realms. Nonetheless, Jesus uses these images so that anyone can easily grasp the Gospel. This is the storytelling characteristic of the Gospels and the heart of Jesus’ teaching method.

Seminary students or church workers often preach on the phrase, “Put out into the deep water, and let down the nets.” The reason is simple: the evangelistic field is like “deep water,” a place that can appear utterly impossible for us. There are moments when all our efforts seem in vain and yield no results. In those times—when many are losing sight of the essence of church and the Gospel, or leaving the mission field behind—Jesus’ words awaken the church once more. Though we may grow weary from fruitless labor, those who “let down their nets again in reliance on His Word” will experience an unexpected abundance.

Building on this interpretation, Pastor David Jang has presented a concrete vision for how to “go out into the deep” in church ministry, missions, and education. For instance, in establishing Great Commission University (GCU), the aim was not just to transmit knowledge but also to satisfy the spiritual thirst of students and train them to be sent forth to world missions. If church education has become trapped in formality and tradition, it’s time to revisit the “deep waters”—namely, the mandate to “make disciples of all nations” (Matthew 28:19)—and to carry it out in real and practical ways.

Pastor David Jang encourages churches, various ministry organizations, and people in business to “go out into the deep and cast the net” to experience God’s work. Instead of remaining within our comfort zone—“the shallow waters”—he urges us to move toward the vast and daunting sea. Though it may involve an unknown challenge and the fear of failure, he teaches that where the Lord is present, and where His Word is given, astounding victory is guaranteed by faith.

Thus, in Luke 5:1-11, the core is not so much that “the catch of fish itself was a miracle,” but that the fishermen received a call to a whole new dimension, obeyed, and thereby witnessed “God’s kingdom” at work. The transition from empty nets to nets bursting with fish—driven by courageous obedience and complete trust in the Lord’s Word—results in a radical transformation in which the disciples come to live as “fishers of men.” Pastor David Jang says that the decision of the disciples to respond enthusiastically to this call, leaving everything behind to follow Jesus (Luke 5:11), applies to believers today. That calling should not lead us to a passive attitude of praying and waiting inside the church, but rather to an active stance of going into the world for evangelism and missions.

The central theme of this event can be summed up in one question: “For what purpose has the Lord called us?” The Apostle Paul writes in 1 Corinthians 1:26, “Brothers and sisters, think of what you were when you were called.” Those who are called are set apart to be used for God’s glory. And this takes concrete shape when we carry out the command, “Put out into the deep water and let down your nets.” Our vocation should not be limited to worship and service within the church but should focus on saving souls and bringing life in every area of our daily existence.

At the same time, we should pay attention to the disciples’ initial fear. Before hearing, “Do not be afraid; from now on you will catch men,” Peter experienced a sense of “vague terror” concerning a greater world he did not know. From his perspective, a fisherman’s life was all he knew—he had his own way of survival and perhaps some degree of satisfaction. Becoming a “fisher of men” meant entering a completely different ecosystem. Yet that fear must transform into excitement and hope. Before God calls us to broader horizons, we must depart from our old comfort zones. This symbolism is repeated in each individual’s spiritual journey.

“Go out into the deep water and let down your nets” may initially bring to mind our past failures or fears. Like Peter’s remark, “We’ve worked hard all night and haven’t caught anything,” we may be bound by memories of repeated attempts that ended in failure. But God’s Word operates beyond our deficiencies and weaknesses. When we decide, “Because You say so, I will let down the nets,” we finally experience the supernatural fruit in our lives. There, Peter confesses, “I am a sinful man.” Perhaps before this, he was proud of his fishing knowledge, his skills gained from years of work, and his familiarity with the sea. But the Lord’s single command changes all human calculations and predictions. At that moment, we realize our limitations and brokenness, and we bow before Him, calling ourselves “sinners.” Yet this confession need not lead to condemnation or despair; it becomes a gateway to a new dimension.

In that sense, Pastor David Jang teaches that only when we humble ourselves before the Lord and obey can we advance to deeper waters and broader visions that God opens for us. The lesson applies not just to personal faith but also to the entire ministry of the church and the expansion of God’s kingdom. On the mission field—especially overseas, among cultures, languages, and customs that are entirely different—we may repeatedly pull up empty nets. Our knowledge or strategies often fail. But when the Lord says, “Now go out to the deep,” or “Try a new way,” the one who obeys ultimately sees abundant fruit.

Pastor David Jang extends this same logic to the realms of art, music, business, academia, and social service. For example, an artist might ponder how to convey God’s message through their work; a musician might explore how to conduct ministry that transcends the boundary between sacred music and secular music to touch the deepest hearts of people. Businesspeople might consider how to use economic activities to lead more people to the Lord. At the center of all these endeavors must be “the Lord’s Word,” because our enthusiasm or human methods alone have clear limitations.

Luke 5 illustrates that when we obey Jesus’ unfamiliar instruction, we can break past old experiences or failures and discover a completely different calling. This calling quickly leads to “From now on you will catch men,” a great promise not only for the disciples but for all Christians today. To live as a “fisher of men” is to “save lives.” The church exists to save as many souls as possible, and believers must utilize their talents and time for this mission.

If we forget the command “Put out into the deep water, and let down your nets,” it is like salt losing its saltiness (Matthew 5:13). When salt loses its saltiness, it is thrown out and trampled underfoot. We must remain aware that the church’s mission and the believer’s mission are all about evangelism and missions—about saving souls. No matter how large a church may grow, how financially stable it becomes, or how diverse its programs may seem, if it neglects the essential mission of saving people, it is the same as salt losing its saltiness. Just as the first disciples felt fear at the enormity of their calling, we too may feel anxious. However, Jesus still says, “Do not be afraid.”

Carrying that calling and promise in our hearts, when we step out into a new dimension, we finally break free from “empty nets” and enjoy spiritual abundance. Evangelism and missions are never accomplished by human schemes or expertise alone. We may toil all night and catch nothing. But with one word from Jesus, the door to God’s kingdom is thrown open. This happened to those Galilean fishermen, and it can be reenacted in the spiritual reality of our lives today—this is the power of the Gospel.


2. The Time of Harvest and the Vision of Saving Souls

In Matthew 9:35-38, we see Jesus going through all the towns and villages, teaching in their synagogues, proclaiming the good news of the kingdom, and healing every disease and sickness. Then follows the statement, “When he saw the crowds, he had compassion on them, because they were harassed and helpless, like sheep without a shepherd” (Matthew 9:36). Jesus sees directly into the condition of the people’s souls, pointing out that they are wandering like sheep without a shepherd. Immediately afterward, He gives the famous metaphor about the harvest and the workers: “The harvest is plentiful but the workers are few. Ask the Lord of the harvest, therefore, to send out workers into his harvest field” (Matthew 9:37-38).

Pastor David Jang combines this passage with the “fisher of men” metaphor in Luke 5 to highlight the same mission of spreading the Gospel and saving souls. While the act of “catching fish” in the Sea of Galilee symbolizes evangelism, the agricultural image—“The harvest is plentiful, but the workers are few”—represents reaping souls from the land. The sea can be rough and deep, while the field is wide open beneath the sun. Though these images differ, both point to “saving people and giving them life.”

“The harvest is plentiful but the workers are few” remains as relevant today as in any period of church history. Even now, there is a vast expanse waiting for the Gospel, and countless souls outside the church are wandering like sheep without a shepherd. Yet the issue of “few workers” continues to persist. Sometimes, churches focus on bigger buildings and more programs but fail to raise up “workers” to gather each individual soul. Evangelism and missions often become tasks relegated to “someone else” or areas of complacency. However, Jesus says, “Ask the Lord of the harvest to send out workers,” thereby giving us the challenge to train up and send out workers.

These workers are the same “fishers of men” described in Luke 5. Jesus called ordinary fishermen from Galilee, transforming them into apostles who changed the course of world history. Although they were neither the intellectual elite of their time nor political or religious authorities, by answering Jesus’ call with obedience, they became the pivotal workers who spread the Gospel throughout the world. They proclaimed the kingdom of heaven and forgiveness of sins, the message Jesus Himself had taught. This principle applies just as much to the modern church. Even today, God can speak into our ordinary lives: “From now on you will catch men.” His lament that “the harvest is plentiful, but the workers are few” still rings in our hearts, urging the church to cultivate and send out those workers.

Pastor David Jang insists that to rekindle this sense of mission, the minds of pastors, theologians, and regular believers alike must be renewed. We must break free from the individualistic perspective that says, “As long as I have my own faith and my salvation is assured, that’s enough,” and place the Great Commission—“Go and make disciples of all nations” (Matthew 28:19)—at the center of our lives. According to Matthew 28:19-20, Jesus commanded, “Therefore go and make disciples of all nations, baptizing them in the name of the Father and of the Son and of the Holy Spirit, and teaching them to obey everything I have commanded you.” He then promised, “Surely I am with you always, to the very end of the age.” This is never “a lonely journey”—the Lord Himself walks it with us.

The time for harvest is now. We often say, “We’re not yet ready. Maybe someday…” and postpone it. But Jesus declares, “The harvest is plentiful,” meaning the fields are ripe for harvest right now if only the workers are prepared. The problem is the shortage of workers, which strongly suggests that Christ is telling believers, “Therefore, you go.” In the history of Gospel proclamation, when people have gone first, risking their own lives in devotion, new regions and cultures have been reached, and churches established.

Herein lies the importance of the prayer, “Ask the Lord of the harvest, therefore, to send out workers.” But it should not end with prayer alone. Often those who pray are themselves called to be the answer. Pastor David Jang emphasizes that if you pray, you should also be ready to become one of those workers. Prayer is not only a channel to communicate with God’s heart but also a catalyst for change in our own lives. In both the Old and New Testaments, God consistently revealed His will to those who prayed and called them to concrete obedience. Think of Moses, David, Isaiah, Jeremiah. Each recognized their own lack, yet rose to obey God’s commands. Isaiah’s confession—“Here am I. Send me!” (Isaiah 6:8)—reflects this spirit.

The fishermen in Luke 5 followed a similar path. They had worked through the night and caught nothing, yet by obeying Jesus’ word to let down their nets again, they saw a miracle. This miracle wasn’t limited to an abundant catch of fish; it led them to ask, “What must I do next?” And they immediately left their boats and nets to follow Jesus. To follow Jesus meant reprioritizing their entire lives. In so doing, they became harvest workers and fishers of men, playing a crucial role in laying the foundation of the church.

Pastor David Jang teaches that this same path is laid out for today’s church and believers. We must soberly acknowledge our “empty nets” and trust in the Lord’s Word to cast them once more. “Empty nets” can refer not only to a lack of success in evangelism or slow church growth; it can also symbolize our own spiritual distance from God, a lack of longing for His Word, or a church that fails to be salt and light in society, content within its own walls. Such conditions reflect spiritual emptiness. Yet even at those moments, the Lord still says, “Go out into the deep!”—in other words, obey the Word again.

The harvest field always requires fresh challenges. Clinging to outdated forms of worship or old evangelistic methods might hinder the effective communication of the Gospel to newer generations and cultures. The core message of the Gospel—the death and resurrection of Jesus Christ for our sins—never changes. But how we deliver it and the “deep waters” into which we must venture vary from age to age.

At the same time, Matthew 9 shows us how Jesus actually carried out His ministry: going through all the towns and villages, teaching in synagogues, proclaiming the kingdom, and healing every disease and sickness. Jesus did not stay in one place, passively waiting for people to come. He went right into the midst of their daily lives, saw their pain, and healed their diseases. This example teaches us that we, too, must go to where people actually live, to places where suffering and brokenness abound. We must meet them with open hearts and preach the love of Jesus and the Gospel.

Pastor David Jang emphasizes that churches must not remain bound to a “building-centered” or “program-centered” mindset. While having a place of worship and various programs can be beneficial for nurturing believers, the parable of the harvest reminds us that reaping occurs in the field. As crops ripen in the fields, so do souls await the Gospel in society at large. For the church to truly care for these souls, it must step into its local community, its city, and even other nations and cultures. We are to remember Jesus’ words, “Do not be afraid; from now on you will catch men,” as we sow seeds of the Gospel and bring in the harvest.

The statement, “The harvest is plentiful, but the workers are few,” challenges each of us with, “Therefore, you go.” How long will we wait for someone else to do it? Each individual must recognize that they themselves are called to be workers in their own environment. This calling is not just for pastors or missionaries; it is the Great Commission for the entire church community. Some will minister in their workplaces, others in the arts, others in education, and still others in business—wherever their talents and opportunities lie, they can fulfill the role of “fishers of men.”

Pastor David Jang refers to this as an “expanded paradigm of missions across various fields.” In the past, “missionaries” referred primarily to those who traveled overseas to preach the Gospel. But now, every realm of society is a mission field in need of the Gospel: media, culture, the arts, education, IT, business—any place where people need to hear the good news. And because Jesus Himself said, “Ask the Lord of the harvest to send out workers,” the church must raise up these workers and send them out.

Matthew 9’s “harvest” metaphor and Luke 5’s “fishers of men” metaphor share the same theme. The first is to have the heart of God—the compassion for souls. Jesus saw the crowds and had compassion on them because they were “harassed and helpless.” This reflects more than physical suffering; it highlights their spiritual exhaustion and lack of direction. Sheep without a shepherd are defenseless against predators, unable to find their way if they get lost. Today, many are lost in meaninglessness or wandering in darkness. The church cannot afford to ignore this reality if it is to remain true to the Gospel.

Second, actual “workers” are needed to bring in these souls. The church must not stop at feeling love and pity but must possess the practical ability to carry out the work. The Word must be preached, evangelistic doors must be opened, and souls who enter the church must be discipled until they too become harvest workers, creating a virtuous cycle. This cycle is precisely what it means to obey the command, “Go out into the deep and let down your nets.” The church shares the blessing of nets that are about to burst, and continues in prayer and dedication to save even more people.

Pastor David Jang contends that a truly active church should not be limited to sermons and worship. It must engage in education, training, community service, and specialized ministries in order to connect with the world. Jesus, who taught in the synagogues and also moved through towns and villages healing the sick, provides our modern template for effectively sharing the Gospel. We must listen to people’s real needs, empathize with their pain, and serve them with love as the first step. Then we must move on to address their ultimate spiritual thirst, proclaiming the cross and resurrection of Jesus Christ.

The phrase “harassed and helpless, like sheep without a shepherd” does not merely apply to people long ago. In our modern age, mental and spiritual emptiness, depression, addiction, relational conflicts, and materialistic worldviews abound. In these circumstances, when the church testifies to Jesus—the true Shepherd—and His Gospel, many will find freedom and peace. That is the clearest understanding and application of “the harvest is plentiful but the workers are few.” In responding to this call for workers, each of us must reflect on our own stance. Are we saying, “Lord, I’m not qualified. Someone else must go,” or are we responding, “Yes, Lord, I will be that worker”?

What the church needs today is the passion of “fishers of men” and the wisdom of “harvest workers.” If we grasp the value of a single soul returning to God, we cannot treat this mission lightly. Indeed, our earthly mandate—The Great Commission—is rooted in this. Pastor David Jang refers to it thus: “The ultimate goal of evangelism is to manifest God’s kingdom on earth as it is in heaven.” For that kingdom to be realized, we must obey Jesus’ command to “make disciples of all nations,” baptizing them and teaching them to observe His commands, all while praying for the manifestation of the Holy Spirit’s power.

Ultimately, Luke 5 and Matthew 9 converge on one conclusion: “Go and gather people—catch souls.” Using different images—one from fishing, one from farming—both passages reveal Jesus’ heart and the church’s mission. As Paul writes, “Brothers and sisters, think of what you were when you were called” (1 Corinthians 1:26). When we contemplate God’s calling, we see that it is directed at “the salvation of souls.” When we answer that call with “Amen,” the church becomes salt that does not lose its saltiness and a light that shines in the darkness. Through faithful and wise servants who “give them their food at the proper time” (Matthew 24:45), the world will see that it need no longer be “sheep without a shepherd,” but can instead experience the joy of returning to the Good Shepherd.

When we see the empty nets become abundantly full in the deep waters, and watch wandering sheep return to God’s flock, we recognize that the call remains alive for us all. At the center of our lives, we must again trust the Word and let down our nets, and we must also decide to gather those sheep who are without a shepherd. According to Pastor David Jang, the most crucial factor in all this is “obedience that overcomes fear.” No matter how dire the circumstances or how inadequate our abilities may seem, when the Lord’s command arrives, the act of obedience marks the beginning of great works. Those who experience these works will proclaim the Gospel to the ends of the earth, and in the harvest field, abundant grain awaits its Master.

This is the insight we gain when we read together the phrases, “Put out into deep water and let down the nets,” and, “The harvest is plentiful, but the workers are few.” One metaphor is set on the sea, the other on the land, yet both convey God’s plan of redemption. The roles of “fisher of men” and “harvest worker” belong to us all. When we, like Peter, confess, “Because you say so, I will let down the nets,” our empty nets will be filled to bursting, and we will remember again that the church must serve as a refuge and light for the world. Furthermore, as we approach lost sheep with the love of Jesus, the heart of our compassionate Shepherd will become ours, and the true harvest will begin. Throughout it all, God will faithfully keep His promise: “And surely I am with you always, to the very end of the age” (Matthew 28:20).

Luke 5’s account of the miraculous catch and Matthew 9’s harvest parable remind us that the church’s calling and the believer’s mission cannot be partial or passive. We are to spread the Gospel to all nations, all sectors, and all people—to cast the net, reap the harvest, and work toward the expansion of God’s kingdom. Pastor David Jang, among many pastors, theologians, and devoted believers, has endeavored to apply these words not merely as a “good parable” or “teaching” but as a reality in daily life. We, too, must take this call seriously in our respective contexts.

Fear may be present. Our shoulders may be weighed down by memories of having “toiled all night and caught nothing.” Some may say, “Now is not the time,” or argue that “the church has lost its influence,” or “the world rejects the Gospel,” fueling skepticism. Despite all this, Jesus continues to command, “Put out into deep water and let down the nets.” He says the harvest is plentiful and calls us to be those workers. Like Peter, we can confess our sinfulness yet rise up in the grace God provides.

Pastor David Jang urges the church not to cling merely to past revival experiences or numeric growth but to bear witness to the living power of the Gospel for the next generation. In times of dramatic cultural and civilizational shifts, more people will experience “toiling all night and catching nothing.” Precisely then, the church must go to the deep waters of the human soul, preaching “Jesus, the giver of living water,” to those who are lost and proclaiming salvation to the “sheep without a shepherd.” While this may be challenging and fear-inducing, the authority and presence of Jesus remain with us, enabling us to accomplish it.

Reflecting again on these words, we reaffirm the urgency of saving souls and the mission already entrusted to us. Luke 5 shows us the calling of “fishers of men,” Matthew 9 depicts the urgency of the “harvest,” and Matthew 28:19-20 proclaims the “Great Commission.” They are not separate stories but intimately connected. With this great calling in mind, the church must nurture workers and advance into the world. Only when the church and each believer accepts the promise, “You will catch men,” do we escape the predicament of empty nets and share in the joy of a bountiful catch. And in the harvest season, as those wandering like lost sheep return to Jesus, we will witness the reality of God’s kingdom expanding. All of it is accomplished not by human strength, but through “obedience to the Word” that opens the way.

Thus, we must return to the fundamental question: “Why does the church exist?” The acts of catching fish and gathering the harvest both signify the salvation of souls. If the church forgets this primary purpose, it quickly slides toward secularization. Worship can become a mere event, service can become self-serving, and fellowship can degenerate into a closed social club. Yet if we heed the commands, “Put out into the deep and let down the nets,” and, “The harvest is plentiful, but the workers are few,” we will not remain stagnant but continue to advance. Like Peter, we will once again hear the Lord’s command by the shores of the Sea of Galilee, see our nets overflowing, and stand in awe of God’s work.

Throughout this journey, we must remember Jesus’ promise: “And surely I am with you always, to the very end of the age” (Matthew 28:20). Despite our fear and weakness, as long as the Lord of the harvest is with us, we can become fishers of men, proclaim the Shepherd’s voice to sheep without a shepherd, and fulfill the Great Commission that leads us to the ends of the earth. Many, including Pastor David Jang, live this out worldwide, “letting down their nets in deep waters.” May we also overcome our fears and heed His command.

Such is the message that Luke 5:1-11 and Matthew 9:35-38 present to us today. With one metaphor drawn from fishing and another from farming, both passages challenge us to understand why the church and believers must devote themselves to the task of saving people. If we remain true to that goal, the church stays salty and the lamp shines in the darkness. When faithful and wise servants “give them their food at the proper time” (Matthew 24:45), the world will no longer wander as lost sheep but will return to Jesus, experiencing the joy of harvest. May “Put out into the deep water and let down the nets” and “The harvest is plentiful, but the workers are few” penetrate our hearts, ushering in a new beginning for each of us and for the church as a whole.

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Pastor David Jang – El llamado del discípulo


1. El llamado a ir a lo profundo y echar las redes, y la misión del discípulo

La escena en que Jesús está de pie a orillas del lago de Genesaret, en el mar de Galilea (Lc 5:1-11), es un pasaje que ya conocemos por varios evangelios, pero el capítulo 5 de Lucas ofrece una descripción algo más detallada y vívida que Mateo 4. En particular, la orden “Boga mar adentro, y echad vuestras redes para pescar” (Lc 5:4) y la declaración “No temas; desde ahora serás pescador de hombres” (Lc 5:10) muestran directamente la misión concreta de quienes han sido llamados a ser discípulos. Es el punto de quiebre que revela de forma dramática cómo personas comunes, como Pedro, Andrés, Jacobo y Juan —pescadores del lago de Galilea—, llegan a ser “pescadores de hombres”.

El pastor David Jang, al predicar sobre este texto, interpreta la orden de Jesús “Boga mar adentro y echad vuestras redes” como una “misión divina” y como una pauta de acción práctica para cumplir la “Gran Comisión”. La transición de pescar peces a pescar hombres representa un salto de dimensión tan grande que escapa a toda lógica o conocimiento humano. Por ello, en esta escena, Pedro siente temor y exclama: “Apártate de mí, Señor, porque soy hombre pecador” (Lc 5:8), mientras que Jesús responde: “No temas; desde ahora serás pescador de hombres” (Lc 5:10). Aquí se revelan al mismo tiempo el temor y el entusiasmo que vive el discípulo llamado por Jesús, junto con la profecía de un camino totalmente diferente a su vida anterior. Lucas 5:1-11 expone este suceso en el que se fusionan la inquietud del hombre y la palabra profética del Señor.

En este punto, debemos meditar de nuevo acerca de la orden “Boga mar adentro, y echad vuestras redes”. No se trata simplemente de pescar o no pescar. Para algunos, puede ser un momento crucial para afirmar la vocación recibida en la mitad de su vida. El acontecimiento a orillas del lago de Genesaret interpela continuamente la esencia de nuestra existencia: ¿Para qué vivimos? ¿Con qué propósito hemos sido llamados? Jesús ordenó a aquellos discípulos, quienes eran pescadores, que entraran en aguas profundas. Estaban cansados y derrotados, lavando las redes en la orilla después de una noche de fracaso, cuando el Señor les dio esta instrucción que contradecía toda lógica: “Vayan de nuevo al mar y echen las redes”. La confesión realista de Pedro —“Maestro, habiendo trabajado toda la noche, nada hemos pescado”— quedó en entredicho al pronunciar Jesús Su palabra, la cual volteó por completo la situación.

El pastor David Jang enfatiza que esta es precisamente la verdad paradójica que acontece dentro de la fe. En la realidad, sí puede que exista la situación de “ya lo intenté todo, no se pudo, regresé con las manos vacías”. Y eso a veces ocurre en la evangelización y la misión: por mucho que nos esforcemos, parece que no hay resultados ni frutos. Sin embargo, cuando volvemos a obedecer la palabra del Señor, es decir, “Boga mar adentro”, podemos experimentar el milagro de las redes que se llenan hasta romperse. Este hecho histórico y a la vez simbólico fue lo que dio inicio al camino de los discípulos como “pescadores de hombres”.

En realidad, la respuesta de Pedro: “Maestro, toda la noche hemos estado trabajando y nada hemos pescado; mas en tu palabra echaré la red” (Lc 5:5) contiene un principio vital. Aun con toda la experiencia y conocimiento humano, e incluso con el cuerpo y la mente exhaustos que ya habían renunciado, la fe en la palabra de Dios lo impulsó a obedecer una vez más. Y al seguir esa palabra, al echar las redes, se pescó tal cantidad de peces que las redes se rompían. Tuvieron que llamar a otra barca para que los ayudaran, y ambas barcas comenzaron a hundirse de tanto peso. Esto muestra simbólicamente la abundancia que se recibe cuando se actúa siguiendo la palabra del Señor. Lo mismo ocurre en la obra evangelizadora: salvar almas no depende de la capacidad o sabiduría humanas, sino de la obediencia a la palabra y de la obra del Espíritu Santo.

Al ver semejante escena, Pedro exclamó: “Apártate de mí, Señor, porque soy hombre pecador”. Esto no era solo el producto de un simple sentimiento de culpa, sino la conciencia de que “ante quien obra tal poder, nada puedo hacer; mi vida es pobre e insignificante”. Al confrontarse con el Señor todopoderoso, experimentó cuán limitados eran sus propios recursos. Sin embargo, Jesús dijo: “No temas; desde ahora serás pescador de hombres”, abriéndole un nuevo camino. Ser invitado a una dimensión completamente distinta puede provocar temor y resultar un desafío desconocido para el ser humano, pero allí donde está la promesa y el mandato del Señor, hay la certeza de su cumplimiento.

Ahora debemos asumir las palabras de Jesús como un llamado que también nos atañe hoy. En general, se suele aplicar esta escena al ámbito de la evangelización, comprendiendo que “qué comer o de qué vivir” —los asuntos cotidianos— y la “tarea de salvar a las personas” —la dimensión espiritual— están estrechamente vinculados. A lo largo de la historia de la iglesia, el imperativo “seréis pescadores de hombres” ha sido muy apreciado como uno de los textos centrales sobre evangelización y misión. Basándose en esta palabra, la iglesia ha crecido y muchos creyentes han aprendido la entrega y la obediencia. El pastor David Jang se refiere a ello como “la orden de ir a las aguas profundas es el llamado inmutable de Dios para todas las generaciones y para todo el mundo”.

Además, en este pasaje podemos resaltar otro aspecto: el proceso de desprenderse de la identidad de “pescador” para asumir la de “pescador de hombres” sucede en un instante muy breve. Normalmente, se cree que para un gran cambio en la vida se necesita mucho tiempo, pero cuando Jesús dijo a Pedro “Boga mar adentro”, él respondió “en Tu palabra echaré la red” y, de inmediato, experimentó esa obra milagrosa. Esa experiencia sirvió de detonante decisivo para entrar en el camino del discipulado, hasta el punto de que abandonaron todo y siguieron a Jesús (Lc 5:11). No se trata de que, a partir de aquel día, jamás volvieran a pescar, sino que sus prioridades y su propósito supremo cambiaron: ahora estaban puestos en el reino de Dios y en la salvación de las almas. En otras palabras, la misma acción de “echar las redes” adquirió un nuevo significado.

Así, el mandato de Jesús reordena la vida entera de una persona. Deja de ser una red para pescar peces y se convierte en una red para salvar personas; se pasa del pan de cada día a la misión de salvar las almas; se abandona la mentalidad de “trabajamos toda la noche y no conseguimos nada” para sumergirse en “la sorprendente victoria de confiar en la palabra del Señor”. Todo este proceso nos transmite un mensaje profundo. El pastor David Jang explica que, si bien en apariencia la mecánica entre pescar peces y ganar almas se parece, en realidad pertenecen a dos dimensiones muy distintas. Sin embargo, Jesús recurre a esa imagen para que cualquiera pueda entender con facilidad el evangelio. Esta es una característica narrativa de los evangelios y la forma propia de enseñar que tenía Jesús.

Por lo general, estudiantes de teología y obreros de la iglesia han predicado muchas veces sobre la frase “Boga mar adentro, y echad vuestras redes”. Esto se debe a que el escenario de la evangelización parece precisamente “mar adentro”, donde a simple vista es imposible cosechar frutos con nuestras fuerzas. Cuando muchos pierden la esencia de la iglesia y el evangelio, o se alejan de la labor evangelizadora esperando que “alguien más la haga”, esta palabra de Jesús vuelve a despertar a la iglesia. La experiencia del fracaso y el aparente esfuerzo en vano puede agotarnos, pero quien se atreve a echar nuevamente las redes “en Su palabra” acaba presenciando una abundancia inesperada.

Partiendo de esta interpretación del pasaje, el pastor David Jang presenta una visión concreta para la obra de la iglesia, la misión y la educación, invitándonos a adentrarnos realmente “en aguas profundas”. Por ejemplo, con la fundación de Great Commission University (GCU), se propone no solo impartir conocimientos, sino también saciar la sed espiritual de los estudiantes y enviarlos al mundo para la obra misionera. Si la educación eclesiástica se había limitado a la tradición y la forma, ahora llama a convertirla en el “mar profundo” —la oportunidad de cumplir de manera real el mandamiento de “id, y haced discípulos a todas las naciones” (Mt 28:19)—.

El pastor David Jang exhorta a la iglesia, a las distintas organizaciones de ministerio e incluso a cada persona en su lugar de trabajo a “ir a lo profundo y echar la red” para experimentar la obra de Dios. No se trata de quedarse en lo familiar y cómodo —en la orilla—, sino de lanzarse a ese mar inmenso y desconocido. Allí acecha el temor al fracaso, pero allí también está la promesa de la presencia y la palabra del Señor que garantiza una victoria asombrosa.

Así pues, en Lucas 5:1-11 el milagro no reside solamente en la pesca en sí, sino en la experiencia de un grupo de pescadores que recibe un llamado a un plano completamente diferente, y que, al someterse, contempla “el mundo de Dios”. La transformación de una red vacía a una red llena de peces, la valentía de adentrarse en lo profundo confiando plenamente en la palabra del Señor, y la revolución que conlleva convertirse en “pescadores de hombres” expresan claramente este cambio radical de la vida. Los discípulos respondieron con tal decisión que dejaron todo y siguieron a Jesús (Lc 5:11). El pastor David Jang afirma que este mismo llamado sigue vigente para nosotros hoy. No es un llamado a una actitud pasiva de esperar en la iglesia, sino a una acción concreta de salir y trabajar en la evangelización y la misión.

El eje central de este suceso es la pregunta: “¿Para qué nos ha llamado el Señor?”. El apóstol Pablo, en 1 Corintios 1:26, dice: “Pues mirad, hermanos, vuestra vocación…”. Los llamados por Dios son consagrados para la gloria de Dios, y esa consagración se traduce en el acto de “ir a lo profundo y echar la red”. Nuestra vocación no se restringe al culto y al servicio dentro de la iglesia; se extiende a todos los ámbitos de la vida con el objetivo de salvar almas y llevarlas a la vida eterna.

Otro aspecto para resaltar es el miedo de los discípulos. Hasta que escuchó “No temas; desde ahora serás pescador de hombres”, Pedro albergaba un temor vago ante ese “mundo más grande” que no conocía. Él se había conformado con su modo de vida como pescador, o tal vez se había aferrado a su forma de subsistencia. Convertirse en “pescador de hombres” implicaba ingresar a un ecosistema completamente distinto. Sin embargo, ese miedo debería transformarse en ilusión y esperanza. Cuando Dios llama a ensanchar nuestro territorio, también nos invita a abandonar la zona segura. Esto se repite de manera simbólica en la jornada espiritual de cada creyente.

La orden de “ir a lo profundo y echar las redes” inicialmente puede despertar la memoria de fracasos pasados. Como dijo Pedro: “Maestro, habiendo trabajado toda la noche, nada hemos pescado”, podemos sentirnos atados por el recuerdo de intentos fallidos. Pero la palabra de Dios excede nuestras carencias e impotencia. Cuando tomamos la decisión de “echar la red basados en Su palabra”, finalmente presenciamos frutos sobrenaturales. Allí Pedro confesó: “Soy hombre pecador”. Tal vez antes presumía de su experiencia en alta mar, de su técnica de pescador y de sus años en el oficio. Sin embargo, cuando el Señor pronuncia una sola palabra, todos nuestros cálculos y pronósticos se vuelven inútiles. Es entonces cuando el ser humano, reconociendo su fragilidad, se rinde ante el Señor. Pero esta rendición no conlleva culpa o derrota, sino que abre la puerta a un nivel de vida completamente renovado.

En ese sentido, el pastor David Jang explica que cuando nos humillamos y obedecemos al Señor, podemos acceder al “mar más profundo” y a la “visión más amplia” que Él nos propone. Esta enseñanza no se limita a la fe personal, sino que se aplica a la iglesia como comunidad y a toda la tarea de la expansión del reino de Dios. En el campo misionero o en la evangelización, especialmente al dirigirnos a países lejanos o culturas desconocidas, a menudo experimentamos “redes vacías” una y otra vez. Nuestros conocimientos y estrategias pueden resultar inútiles. Pero cuando el Señor dice “ahora ve a aguas más profundas” o “prueba un método nuevo”, los que obedecen terminan viendo frutos abundantes.

El pastor David Jang aplica la misma lógica en campos como las artes, la música, los negocios, la academia o el servicio social. Si alguien es artista, puede preguntarse cómo transmitir el mensaje de Dios a través de sus obras; si es músico, cómo conmover lo profundo del corazón de las personas —sea en la alabanza o en la música secular—; si tiene un negocio, de qué manera su actividad comercial puede llevar a más personas al Señor. En todos estos ámbitos, la esencia es la palabra del Señor. Nuestras energías o metodologías tienen límites muy claros.

Lucas 5 muestra que cuando obedecemos a un Jesús que se manifiesta de forma a veces inesperada, rompemos el molde de nuestros fracasos o limitaciones previas y descubrimos un llamado a otra dimensión: “Desde ahora serás pescador de hombres”. No solo se aplica a los discípulos de aquel entonces, sino también a todos los cristianos de hoy. Ser “pescador de hombres” significa “salvar vidas”. La razón de ser de la iglesia es salvar almas, y cada creyente está llamado a invertir sus talentos y su tiempo en esta misión.

Si olvidamos la orden “Boga mar adentro, y echad vuestras redes”, seríamos como la sal que pierde su sabor (Mt 5:13). Si la sal no sala, la gente la desecha y la pisa. Es fundamental que la iglesia y cada cristiano reconozcan que su misión es la evangelización y la misión, es decir, salvar a las personas. Por muy grande o estable que una iglesia sea, por mucho dinero que posea o por muy variadas que resulten sus actividades, si pierde de vista la salvación de las personas, es como la sal desvanecida. Al inicio, los discípulos sintieron un gran temor ante el llamado de Jesús, y nosotros también podemos experimentarlo. Pero Jesús sigue diciendo: “No temas”.

Guardar esta promesa y avanzar hacia una nueva dimensión es la clave para dejar atrás la “red vacía” y gozar la abundancia espiritual. La evangelización no es un asunto de artimañas o técnicas humanas: aunque trabajemos toda la noche, es posible no conseguir nada. Pero la palabra de Jesús —junto con su guía— abre la puerta al reino de Dios. Así ocurrió con los discípulos en Galilea, y lo mismo puede sucedernos hoy con el poder del evangelio.


2. El tiempo de la cosecha y la visión de la salvación de las almas

En Mateo 9:35-38 vemos a Jesús recorriendo todas las ciudades y aldeas, enseñando en las sinagogas, predicando el evangelio del reino y sanando toda enfermedad y dolencia. A continuación, leemos: “Y al ver las multitudes, tuvo compasión de ellas; porque estaban desamparadas y dispersas como ovejas que no tienen pastor” (Mt 9:36). Jesús vislumbró el estado espiritual de la gente y observó que vagaban como ovejas sin pastor. Luego pronuncia la famosa figura sobre la cosecha y los obreros: “A la verdad la mies es mucha, mas los obreros pocos. Rogad, pues, al Señor de la mies, que envíe obreros a su mies” (Mt 9:37-38).

El pastor David Jang combina este pasaje con el de Lucas 5 sobre los “pescadores de hombres”, señalando que ambas metáforas (la pesca y la cosecha) apuntan a la misma misión: anunciar el evangelio y salvar almas. Si en Galilea el acto de “pescar” sirvió como imagen de la evangelización, en la metáfora de “la cosecha” (Mt 9) se ilustra la recolección de las almas en la tierra. El mar es un lugar profundo e impredecible, mientras que el campo está a la intemperie y bañado por la luz del sol. Pese a sus diferencias, ambas imágenes convergen en el mismo objetivo: salvar a las personas y conducirlas a la vida eterna.

“La mies a la verdad es mucha, mas los obreros pocos” es una palabra de Jesús que sigue vigente en todas las épocas de la historia cristiana. También hoy queda mucha tierra para sembrar el evangelio; fuera de la iglesia hay incontables almas que vagan cual ovejas sin pastor. Y sin embargo, el problema de la “escasez de obreros” persiste. A veces las iglesias se afanan por tener edificios más grandes y más programas, pero descuidan formar “obreros” que trabajen para cosechar las almas. La evangelización y la misión pueden pasar a ser algo que “alguien más hará” o que otros delegan. Sin embargo, Jesús insiste: “Rogad, pues, al Señor de la mies que envíe obreros”. Esto requiere una participación activa y un clamor a Dios para que se levanten y sean enviados.

Esos obreros son los mismos “pescadores de hombres” de Lucas 5. Jesús llamó a pescadores sencillos de Galilea y los transformó en apóstoles que cambiarían la historia mundial. Aunque no eran la élite ni formaban parte de la jerarquía política o religiosa, al obedecer el llamado de Jesús, se convirtieron en los pilares de la difusión del evangelio. Ellos predicaron el mensaje del perdón de pecados y del reino de los cielos hasta los confines del mundo. Este principio se aplica de igual forma a la iglesia actual. Dios sigue llamando a personas comunes y corrientes en su vida diaria, diciéndoles: “Desde ahora serás pescador de hombres”. Y como “la mies es mucha, mas los obreros pocos”, la iglesia debe formar y enviar estos obreros con urgencia.

El pastor David Jang subraya la necesidad de que la iglesia, los pastores, los teólogos y cada creyente reaviven el sentido de esta misión. Hay que superar la visión individualista de “mientras yo tenga mi salvación asegurada, es suficiente”, y poner en el centro de la vida la “Gran Comisión” de llevar el evangelio hasta los confines de la tierra. Según Mateo 28:19-20, Jesús ordenó: “Id, y haced discípulos a todas las naciones…”. Este es el encargo supremo para la comunidad cristiana. Además, Jesús prometió: “He aquí yo estoy con vosotros todos los días, hasta el fin del mundo” (Mt 28:20). No es un camino que recorramos solos; es un sendero acompañado por el mismo Señor.

El momento de la cosecha es ahora. A menudo lo posponemos pensando: “No estoy listo; cuando llegue el momento…”. Pero Jesús dijo con firmeza: “La mies es mucha”. Es decir, los campos están blancos y listos para la siega, si tan solo hubiera suficientes obreros dispuestos. La dificultad radica en la falta de obreros y, por ende, se convierte en una llamada de atención a la iglesia y a cada creyente para que “vayamos”. En la historia de la misión, siempre ha habido hombres y mujeres que se adelantaron con sacrificio, permitiendo que el evangelio fuera sembrado en nuevas regiones y culturas para luego ver nacer nuevas iglesias y ganar almas.

En este sentido, la exhortación de “rogad al Señor de la mies” debe resonar profundamente en la iglesia. No se trata solo de orar: a veces, los que oran también han de transformarse en la respuesta a esa petición. El pastor David Jang lo recalca: “Al orar, decide también ser tú uno de esos obreros”. La oración es el canal de comunión con el corazón de Dios y, a su vez, el motor que transforma nuestras vidas. Tanto en el Antiguo como en el Nuevo Testamento, cuando alguien oraba, el Señor revelaba Su voluntad y los llamaba para llevarla a cabo. Moisés, David, Isaías o Jeremías sintieron su propia insuficiencia, pero se levantaron para cumplir el mandato de Dios. Así exclamó Isaías: “Heme aquí, envíame a mí” (Is 6:8).

Ocurrió lo mismo con los pescadores en Lucas 5: la noche de trabajo infructuoso con redes vacías culminó en el milagro cuando obedecieron al mandato de Jesús. Ese milagro no se limitó al aspecto material de la pesca, sino que los condujo a preguntarse: “¿Ahora qué debo hacer?”. Ellos “dejándolo todo, le siguieron” al instante (Lc 5:11). Seguir a Jesús implicó resignar sus prioridades cotidianas para abocarse a la difusión del evangelio y a la edificación de la iglesia. Así, fueron transformados en los instrumentos fundamentales de la propagación del mensaje de Jesucristo. El pastor David Jang enseña que la iglesia y los cristianos de hoy debemos recorrer el mismo proceso. Reconocer nuestras “redes vacías” y, basándonos en la palabra del Señor, arrojarlas de nuevo.

“Redes vacías” no significa solo el fracaso en la evangelización o el lento crecimiento numérico de la iglesia. Puede aludir también a mi alma cuando está distante de Dios o a una vida espiritual mecanizada, sin sed por la palabra. O quizá describa a una iglesia que se repliega tras sus muros, sin ejercer la influencia de luz y sal en el mundo. Estos estados de carencia espiritual son “redes vacías”. Y aun así, el Señor nos dice “Boga mar adentro”. Nuevamente, la orden es obedecer Su palabra.

El escenario de la cosecha siempre nos exigirá nuevas iniciativas. Aferrarnos a “las formas antiguas” y al “viejo estilo de evangelizar” puede no resultar efectivo en una cultura cambiante. El contenido esencial del evangelio nunca cambia —Cristo crucificado y resucitado que venció el pecado y la muerte—, pero las maneras de anunciarlo, así como los contextos en los que debemos adentrarnos, sí varían en cada generación.

Por otro lado, la forma de actuar de Jesús en Mateo 9 —visitar todas las ciudades y aldeas, enseñar en las sinagogas y sanar enfermedades— nos ofrece pistas de gran relevancia. Jesús no se quedaba quieto esperando a que la gente llegara a Él, sino que salía al encuentro de las multitudes y se involucraba en sus necesidades y dolores. Este es un modelo que debemos imitar: la iglesia está llamada a salir al mundo real, donde hay personas heridas y marginadas, para llevarles el amor de Jesús y el mensaje del evangelio.

El pastor David Jang hace hincapié en que la iglesia no debe permanecer encerrada en su “edificio” ni limitarse a una “programación” interna. Estos recursos pueden ser útiles, pero, al igual que en la metáfora de la mies, la “cosecha” acontece fuera, en los campos. Allí están las almas sedientas de “evangelio”, como ovejas sin pastor. Para que puedan encontrar a Cristo, la iglesia debe ir hacia ellos, recordando la palabra: “No temas; desde ahora serás pescador de hombres”. Se trata de volver a sembrar la semilla del evangelio, de regarla, de atender con paciencia hasta que llegue el tiempo de cosechar.

“La mies es mucha, mas los obreros pocos” resuena hoy como un llamado personal: “¿Por qué no vas tú?”. ¿Cuánto tiempo más esperaremos que “otro lo haga”? Cada quien, en su ámbito, ha sido llamado a ser obrero. Este mandato no es exclusivo de pastores o misioneros, sino que compete a todo miembro de la comunidad cristiana. Algunos en el trabajo, otros en el arte, otros en la educación o en la ciencia, y así sucesivamente. En todas las áreas podemos ser “pescadores de hombres”.

El pastor David Jang denomina esto un “paradigma de misión ampliado a diversas esferas”. Antes se entendía al misionero como alguien que iba al extranjero a predicar, pero en esta época cualquier lugar de la sociedad puede ser un campo misionero: los medios de comunicación, la cultura, las artes, la educación, la tecnología, los negocios… Allí donde se necesite el evangelio, ese es el campo de la cosecha. Y dado que Jesús dijo “Rogad, pues, al Señor de la mies, que envíe obreros”, la iglesia debe responsabilizarse de formar a esos obreros y enviarlos.

La “parábola de la cosecha” de Mateo 9 y la “parábola de los pescadores de hombres” de Lucas 5 comparten el mismo tema. En primer lugar, nos invitan a adoptar el corazón de Dios, que se compadece de las almas. Jesús se conmovió al ver a las multitudes desfallecidas, pues carecían de pastor; no tenían protección ni guía y vagaban perdidas. Hoy también millones de personas se hallan sumidas en la desesperanza, la depresión, las adicciones, los conflictos relacionales o el materialismo que no sacia. Si la iglesia hace caso omiso de este sufrimiento, pierde el centro del evangelio.

En segundo lugar, nos recuerdan que para recoger la cosecha de estas almas se necesitan obreros preparados y dedicados. La iglesia no puede quedarse solo en la compasión y la solidaridad; debe poner en marcha una dinámica de anuncio, de evangelización, de discipulado y formación de nuevos “pescadores de hombres”. Así es como una comunidad que “va a aguas profundas y echa las redes” comparte luego la abundante pesca, sin guardarla para sí, sino multiplicando la obra.

El pastor David Jang destaca que la iglesia, para cumplir con esta labor de cosecha, no puede limitarse a la predicación y la liturgia; es imprescindible la enseñanza, la formación, el servicio a la sociedad y el trabajo especializado en muchos ámbitos, de modo que el evangelio sea accesible a todos. El mismo Jesús, que enseñaba en las sinagogas, se movía por las ciudades y aldeas para sanar a los enfermos. Ese es un modelo que indica la necesidad de acercarnos, escuchar y sanar las heridas reales de quienes sufren. El primer paso es atender las necesidades concretas; luego, anunciar la buena nueva de la cruz y la resurrección para que las personas encuentren descanso y esperanza.

La expresión “desamparadas y dispersas como ovejas que no tienen pastor” describe no solo a la gente de antaño, sino también a la sociedad moderna, plagada de vacío espiritual, ansiedad, depresiones o adicciones. En este contexto, cuando la iglesia proclama con autenticidad al “Buen Pastor”, muchas almas hallan libertad y consuelo. Así se cumple de manera práctica la palabra: “La mies es mucha, mas los obreros pocos”. Jesús nos enseña que lo correcto es compadecernos y servir a estas multitudes, en lugar de encerrarnos. Ser obreros significa dejarnos de excusas —“No estoy capacitado”, “Alguien más lo hará”— y decir: “Sí, Señor, aquí estoy para servir”.

Tanto la pasión del “pescador de hombres” como la sabiduría del “obrero de la cosecha” son imprescindibles en la iglesia de hoy. Solo así valoraremos realmente la importancia de la salvación de cada alma. De hecho, la Gran Comisión (The Great Commission) nace de esta urgencia de llevar el evangelio a todos. El pastor David Jang lo expresa así: “La meta final de anunciar el evangelio es que el reino de Dios, que ya existe en el cielo, se establezca también en la tierra”. Para que este reino se expanda, la iglesia debe obedecer la orden de hacer discípulos de todas las naciones, de bautizar y enseñar la palabra, orando por la manifestación del poder del Espíritu Santo.

Tanto Lucas 5 como Mateo 9 concluyen en el mismo mensaje: “Pescad hombres, cosechad almas”. Aunque usan imágenes distintas (el mar y el campo), ambas describen la misión de salvación que surge del corazón de Jesús y que la iglesia debe asumir. Tal como escribió Pablo: “Pues mirad, hermanos, vuestra vocación” (1 Co 1:26). Cuando reconocemos esa vocación, entendemos que el llamado de Dios se orienta a la salvación de las almas. Solo cuando respondemos “Amén” a ese llamado, la iglesia recupera su sabor salado y su brillo en medio de la sociedad.

La escena en que la red vacía se transforma en red llena de peces, o en que ovejas sin pastor regresan al redil de Dios, sigue siendo un llamado vivo. En medio de nuestra cotidianidad, se nos exige la valentía de echar de nuevo las redes “en Su palabra” y la determinación de salir a cosechar “como obreros en el campo”. El pastor David Jang sostiene que lo más relevante de este episodio es la “obediencia que vence el temor”. Por más difícil que parezca la situación, si el Señor da Su mandato, el milagro empieza con nuestra acción de fe. Y quienes prueban esta realidad están llamados a llevar el evangelio “hasta lo último de la tierra”, donde la mies está esperando a su dueño.

Tal es la comprensión que obtenemos al leer de forma conjunta “Boga mar adentro, y echad vuestras redes” y “La mies es mucha, mas los obreros pocos”. Por un lado, está el mar; por otro, el campo. Pero ambos integran el plan de salvación de Dios. A todos nosotros se nos ha confiado la misión de ser pescadores de hombres y obreros de la cosecha. Cuando confesamos como Pedro: “Mas en tu palabra echaré la red”, la red vacía se llena hasta desbordarse, y descubrimos cuál es la verdadera función de la iglesia como refugio y luz en un mundo confuso. Asimismo, al compadecernos de las multitudes sin pastor y acercarnos a ellas con el amor de Cristo, revivimos el latido del Señor, y entonces inicia la verdadera cosecha. En todo este proceso, el Señor cumple Su promesa de “estar con nosotros hasta el fin”.

Lucas 5 y Mateo 9 nos recuerdan que la misión de la iglesia y del creyente no puede ser parcial ni pasiva. Debemos llevar el evangelio a todas las naciones y a todas las áreas de la vida, “pescando” y “cosechando” para la extensión del reino de Dios. El pastor David Jang, junto con innumerables pastores, teólogos y creyentes comprometidos, no consideran estas palabras meras “buenas parábolas” o “enseñanzas moralizantes”, sino que las aplican a la práctica cotidiana. Nosotros también debemos tomarlas en serio.

Puede que sintamos temor. Tal vez nos abrume el recuerdo de “haber trabajado toda la noche sin pescar nada”. O a lo mejor el panorama social diga “ahora no es el momento”, o sugiera que “la iglesia está perdiendo influencia y el mundo no quiere oír el evangelio”. Sin embargo, Jesús insiste: “Boga mar adentro, y echad vuestras redes”. También señala: “La mies es mucha; los obreros, pocos”. Ante este mandato, como Pedro, confesamos “soy pecador”, pero es en Su gracia que hallamos fuerza para levantarnos.

El pastor David Jang enseña que la iglesia no debe aferrarse únicamente a la nostalgia de antiguos avivamientos o logros numéricos, sino proclamar el evangelio con renovado vigor para las nuevas generaciones. En esta era, con tantos cambios culturales y tecnológicos, pueden ser numerosos los que se sientan como “redes vacías”. Es entonces cuando la iglesia debe ir “a lo profundo”, predicando a Jesús, “el agua viva”, y anunciando salvación a esas “ovejas sin pastor”. Puede ser una labor difícil y temible, pero contamos con la autoridad y la promesa de Jesús, quien está con nosotros.

Al reflexionar hoy sobre estos textos, redescubrimos la urgencia de salvar las almas y recordamos que hemos recibido una misión clara. Lucas 5 expone el llamado a ser “pescadores de hombres”; Mateo 9 habla de la “cosecha abundante”; y Mateo 28:19-20 lo sintetiza en la “Gran Comisión”. Estos pasajes forman un mensaje unificado para la iglesia: debe levantar obreros y llevar el evangelio al mundo. Cuando acogemos la promesa “desde ahora serás pescador de hombres” y la aplicamos como iglesia y como creyentes, pasamos de las “redes vacías” a la red rebosante de bendición. A medida que llega el tiempo de la cosecha, aquellas ovejas sin pastor se reincorporan al rebaño de Dios, y contemplamos la expansión tangible de Su reino. Todo ello no se logra con mérito humano, sino “confiados en la palabra” y obedeciendo en santidad.

Por tanto, recapitulemos el propósito de la existencia de la iglesia. Tanto “la acción de pescar hombres” como “la recolección de la cosecha” apuntan a la salvación de las almas. Cuando la iglesia olvida este objetivo central, corre el riesgo de secularizarse. El culto podría volverse una actividad meramente formal, el servicio una simple fuente de satisfacción personal y la comunión, un club cerrado. Pero escuchar “Boga mar adentro” y “La mies es mucha, mas los obreros pocos” nos impulsa a seguir avanzando. Como Pedro, bajo la luz de la mañana, podríamos escuchar la voz de Jesús en la orilla del lago, echar de nuevo las redes y maravillarnos con la pesca milagrosa que inunda nuestra barca de gozo.

Durante toda esta travesía, debemos tener presente que Jesús prometió: “He aquí yo estoy con vosotros todos los días, hasta el fin del mundo” (Mt 28:20). En la debilidad y el miedo, contando con la presencia del Dueño de la mies, podemos transformarnos en pescadores de hombres, en pastores para las ovejas sin guía y en heraldos del evangelio hasta los confines de la tierra. El pastor David Jang y muchos otros que han asumido esta palabra viven hoy en diferentes lugares del mundo “echando sus redes en lo profundo”. Que también nosotros nos atrevamos a vencer el temor y sumarnos a este mandato.

Ese es el mensaje que hoy nos traen Lucas 5:1-11 y Mateo 9:35-38. Por un lado, la figura del pescador; por el otro, la del cosechador. Ambas responden a la misma pregunta: ¿por qué deben la iglesia y los cristianos esforzarse en salvar a las personas? Cuando mantenemos vivo este propósito, la iglesia conserva su “sabor salado” y su resplandor en la oscuridad. Con tales obreros fieles y sensatos, que “a su tiempo reparten el alimento” (Mt 24:45), el mundo se llenará del gozo de ver cómo las ovejas sin pastor regresan a Jesús. Ojalá que el llamado de “Boga mar adentro y echad vuestras redes” y la voz que clama “La mies es mucha, mas los obreros pocos” sacudan hoy nuestra conciencia y se conviertan en un punto de partida para todos nosotros y para la comunidad de fe.

www.davidjang.org

장재형목사 – 제자의 부르심

1. 깊은 데로 나아가 그물을 내리라는 부르심과 제자의 사명

예수님께서 갈릴리 호수, 곧 게네사렛 호숫가에 서 계실 때의 장면(눅 5:1-11)은 우리가 이미 여러 복음서를 통해서도 익히 알고 있는 사건이지만, 누가복음 5장은 마태복음 4장과 비교했을 때 조금 더 상세하고 생생한 묘사를 담고 있습니다. 특히 “깊은 데로 가서 그물을 내려 고기를 잡으라(눅 5:4)”는 명령과 “무서워하지 말라 이제 후로는 네가 사람을 취하리라(눅 5:10)”는 선언은 제자로 부름받은 이들의 구체적 사명을 직접적으로 보여줍니다. 갈릴리 어부로 살던 베드로와 안드레, 또 야고보와 요한 같은 평범한 이들이 어떻게 ‘사람 낚는 어부’가 되는지에 대한 전환점을 극적으로 드러내 주는 장면입니다.

장재형(장다윗)목사는 이 본문을 두고, 예수님께서 “깊은 데로 가서 그물을 내려라”라고 하신 말씀을 ‘천명(天命)’이자 ‘그레잇 커미션(Great Commission)’을 이루는 실제적 행동 지침으로 풀이합니다. 물고기를 잡던 어부가 사람을 낚는 어부가 되는 그 전이(轉移)는 인간의 노력이나 지식으로는 도무지 상상할 수 없는 어마어마한 차원의 도약을 의미합니다. 그래서 베드로는 이 장면에서 “주여 나를 떠나소서 나는 죄인이로소이다(눅 5:8)”라며 두려워하고, 예수님은 “무서워하지 말라 이제 후로는 네가 사람을 취하리라(눅 5:10)”라고 하십니다. 이처럼 부름받은 제자가 겪는 두려움과 설렘, 그리고 과거와 전혀 다른 길을 가게 될 것이라는 예수님의 예언이 동시에 드러나는 사건이 바로 눅 5:1-11입니다.

우리는 여기서 ‘깊은 데로 가서 그물을 내려라’라는 말씀에 대해 다시금 묵상해야 합니다. 이것은 물고기를 잡고 안 잡고를 넘어서는 문제입니다. 누군가에게는 인생의 한가운데서 진지하게 자신이 받은 소명을 확인해야 하는 결정적 부르심이 될 수 있습니다. 게네사렛 호숫가에서의 이 사건은 우리의 삶에도 계속해서 반복되는 본질적 질문을 던집니다. 과연 우리는 어떤 목적을 위해 살아가고 있으며, 무엇을 위해 부름을 받았는가? 예수님은 어부였던 제자들에게 “깊은 곳으로 나가라”고 하셨습니다. 얕은 물가에서 조금 잡다가 실패에 지치고 낙심해 그물을 씻고 있던 그들에게, 상식과는 전혀 다르게, 다시 한번 바다로 나가서 그물을 내려보라고 하십니다. ‘밤이 새도록 수고했지만 빈 그물이었습니다’라는 베드로의 현실 고백이 무색할 정도로, 주님의 말씀 한 마디가 상황을 뒤집는 열쇠가 됩니다.

장재형목사는 이것이 바로 신앙 안에서 일어나는 역설적 진리임을 강조합니다. 현실적으로는 ‘이미 노력해 봤다, 안 된다, 해 봤는데 빈손이었다’라는 상황이 존재할 수 있습니다. 전도와 선교의 현장에서도 그럴 때가 많습니다. 아무리 애써도 결과가 보이지 않고 열매가 안 맺히는 것 같아 보이는 순간이 다가옵니다. 그런데 주님의 말씀, 즉 “깊은 데로 가라”는 명령에 다시금 순종할 때, 그물이 찢어지도록 고기가 잡히는 기적을 체험할 수 있다는 것입니다. 이런 역사적이고도 상징적인 사건이 제자들의 ‘사람 낚는 어부’로서의 여정을 시작하게 하였습니다.

사실 베드로의 대답, “밤이 새도록 수고하였으되 잡은 것이 없지마는 말씀에 의지하여 내가 그물을 내리리이다(눅 5:5)”에는 중요한 원리가 들어 있습니다. 모든 인간적 경험과 지식, 게다가 지쳐 있는 몸과 마음이 ‘아무 소용이 없다’는 결론을 내렸음에도, 하나님 말씀에 대한 믿음이 그를 다시 한번 순종하게 만든 것입니다. 그리고 그 말씀을 따라 그물을 내린 결과, 심히 많은 물고기가 잡혀 그물이 찢어지게 되었습니다. 다른 배를 불러서까지 도와 달라고 할 정도로 배가 가라앉을 만큼 고기를 잡은 것은, 주님의 말씀을 따라 움직일 때 나타나는 풍성함을 상징적으로 보여줍니다. 전도의 사역 역시 이와 유사한 패턴을 지닙니다. 사람을 구원하는 일, 영혼을 인도하는 일은 인간의 능력과 지혜가 아닌, 전적으로 말씀에 대한 순종과 성령의 역사로 이뤄지는 것입니다.

베드로가 그 광경을 보고 “주여 나를 떠나소서 나는 죄인이로소이다”라고 고백했을 때, 이는 단순히 ‘죄책감’을 느꼈기 때문만이 아니라, ‘이런 능력을 보이시는 분 앞에서 내가 할 수 있는 것이 아무것도 없구나, 나의 삶은 초라하고 보잘것없는 것을’이라는 절실한 깨달음에서 비롯된 것이었습니다. 전능하신 주님 앞에서 스스로를 의지하는 삶이 얼마나 한계가 뚜렷한지를 체감한 것입니다. 그러나 예수님은 “무서워하지 말라 이제 후로는 네가 사람을 취하리라”며 그에게 새로운 길을 열어 보이십니다. 이처럼 전혀 다른 차원으로 초대받는 것은 인간적으로 보면 두렵고 낯선 도전입니다. 그러나 주님의 약속과 명령이 있는 그 자리에는 반드시 성취가 따릅니다.

이제는 이 예수님의 말씀을, 오늘날 우리에게 주어진 소명으로 받아들여야 합니다. 흔히 이 장면을 전도에 적용하면서, ‘무엇을 먹고 살 것인가?’라는 일상의 문제와 ‘사람을 구원하는 사역’이라는 영적인 문제가 서로 연결되어 있음을 깨닫게 됩니다. 사실 그동안의 교회사에서 “사람 낚는 어부가 되라”는 예수님의 말씀은 전도와 선교의 핵심 구절로 사랑받아 왔습니다. 그리고 그 말씀에 기초해 교회가 부흥해 왔으며, 많은 성도들이 헌신과 순종을 배웠습니다. 장재형목사는 이를 두고 ‘깊은 데로 가라는 말씀은 전 세대, 전 세계에 걸쳐 변치 않는 하나님의 부르심’이라고 말합니다.

또한, 이 본문에서 우리가 주목해야 할 또 다른 관점은, ‘어부’로서의 정체성을 벗고 ‘사람 낚는 어부’라는 새로운 정체성을 입는 과정이 매우 짧은 순간에 일어났다는 점입니다. 보통 인생의 커다란 전환점이 오려면 오랜 시간이 필요하다고 생각하지만, 예수님이 베드로에게 ‘깊은 데로 가라’고 하셨을 때 그가 “말씀에 의지하여” 그물을 내렸고, 단숨에 그 역사를 체험했습니다. 그 체험이 곧 제자들의 길로 들어서는 결정적 계기가 되었고, 마침내 모든 것을 버려 두고 예수를 따랐습니다(눅 5:11). 그들은 그날 이후로 본업인 어부로의 삶을 전혀 이어가지 않았다는 의미가 아니라, 이제는 삶의 우선순위와 궁극적 목적이 하나님 나라와 영혼 구원에 두어진 것입니다. 즉, 생계와 일상의 문제를 넘어서서, ‘그물질’ 자체의 의미가 바뀌어 버린 것입니다.

이처럼 예수님의 명령은 한 개인의 인생 전반을 재정립하게 만듭니다. 물고기를 위한 그물이 아닌 사람을 위해 던지는 그물, 일용할 양식을 넘어 영혼을 살리는 사명, ‘밤이 새도록 수고했음에도 얻은 것이 없음’에서 벗어나 ‘주님의 말씀에 의지하는 놀라운 승리’로 들어가는 변화. 이 전 과정이 우리에게 던지는 메시지는 실로 큽니다. 장재형목사는 ‘어부가 고기를 잡는 형식과 사람이 영혼을 구원하는 형식이 비슷해 보이나, 실제로는 전혀 다른 차원의 영역이다. 그럼에도 예수님은 그 모습을 통해 누구나 이해하기 쉽게 복음을 설명하신다’라고 말합니다. 이것이 복음서의 스토리텔링적 특징이자, 예수님의 가르침 방식입니다.

대개 신학을 공부하는 이들이나 교회의 사역자들은 “깊은 데로 가서 그물을 내려라”는 이 구절을 가지고 많은 설교를 해 왔습니다. 왜냐하면 전도의 현장이야말로 ‘깊은 데’와 같고, 우리의 노력으로는 결코 불가능해 보이는 곳에서 결국 주님의 능력이 드러나기 때문입니다. 많은 사람들이 교회와 복음의 본질을 잃어버리거나, 혹은 전도의 현장을 떠나 뒷짐 지고 있을 때, 예수님의 이 말씀은 다시금 교회를 깨우는 소리가 됩니다. 헛수고로 끝난 것 같은 경험이 우리를 지치게 만들지만, ‘말씀에 의지하여’ 다시 한번 그물을 던지는 자는 예상치 못한 풍성함을 경험하게 됩니다.

장재형목사는 이러한 본문 해석을 토대로, 실제 교회 사역과 선교, 그리고 교육 영역에서 “깊은 데로” 나아가는 구체적 비전을 제시하기도 합니다. 가령 Great Commission University(GCU)를 설립하며, 교육 현장에서 지식만을 전달하는 것이 아니라 학생들의 영적 갈급함을 채우고, 그들을 세계 선교로 파송하려는 목적을 실현하고자 하는 것도 이 본문의 적용 사례라 할 수 있습니다. 그동안의 교회 교육이 형식과 전통에만 매몰되어 있었다면, 이제는 다시 한번 깊은 바다, 즉 ‘모든 민족을 제자로 삼는(마 28:19)’ 명령을 실제로 이뤄 낼 수 있는 장으로 삼자는 비전입니다.

장재형목사는 교회와 다양한 사역 단체, 그리고 개인의 비즈니스 현장에서도 “깊은 데로 가서 그물을 내려” 하나님의 역사를 경험하라고 권면합니다. 그냥 자신에게 익숙하고 편안한 범위, 곧 얕은 물가에서만 그물을 던지는 것이 아니라, 두려울 정도로 깊고 넓은 바다를 향해 나아가라는 것입니다. 거기에는 미지의 도전이 있고, 실패할 수도 있다는 공포가 도사리고 있지만, 주님이 함께하시고 말씀을 주시는 그 자리에는 반드시 놀라운 승리가 보장된다는 믿음을 가지라고 가르칩니다.

이처럼 눅 5:1-11의 말씀은 물고기를 잡는 사건 자체가 기적이라기보다는, 어부들이 전혀 다른 차원의 부르심을 받고 그 길에 순종함으로써 보게 된 ‘하나님의 세계’를 체험하는 데에 핵심이 있습니다. 그들의 빈 그물이 풍성한 그물로 바뀌는 전환, 깊은 데로 나아가는 용기와 주님의 말씀에 대한 온전한 신뢰, 그리고 그 모든 것을 통해 결국은 ‘사람 낚는 어부’로 살아가게 되는 인생의 대변혁이 드러나기 때문입니다. 제자들이 이 부름에 적극적으로 반응하여 모든 것을 버려 두고 예수를 따랐다는(눅 5:11) 결단이, 오늘날 우리에게도 동일하게 적용된다고 장재형목사는 말합니다. 그 부름이 교회 안에서 기도하며 대기하는 소극적 태도가 아니라, 전도와 선교의 현장으로 실질적으로 나아가는 능동적 태도로 이어져야 한다는 것입니다.

이 사건이 보여주는 핵심은 ‘주께서 우리를 부르신 목적이 무엇인가?’라는 질문으로 압축될 수 있습니다. 바울 사도는 고린도전서 1장 26절에서 “형제들아 너희를 부르심을 보라”라고 말합니다. 이처럼 부르심을 받은 자들은 결국 하나님의 영광을 위해 쓰임받도록 구별된 인생이 됩니다. 그리고 그 구체적 모양이 바로 ‘깊은 데로 가서 그물을 내려라’는 명령을 실행하는 데서 나타납니다. 우리의 소명이란, 비단 교회 안의 예배와 봉사에 국한되지 않고, 삶의 전 영역에서 사람들을 구원하고 영혼을 살리는 방향으로 집중되어야 하는 것입니다.

한편으로는, 제자들의 두려움도 우리가 주목해야 할 부분입니다. “무서워하지 말라 이제 후로는 네가 사람을 취하리라”는 말씀을 듣기 전까지, 베드로에게는 자신이 알지 못했던 더 큰 세계에 대한 ‘막연한 공포’가 있었습니다. 어부로서의 삶에 만족하거나, 혹은 나름의 생존방식을 굳혀온 베드로 입장에서는, 사람 낚는 어부가 된다는 것은 전혀 다른 생태계를 경험하는 일이었습니다. 허나 그 두려움은 ‘설렘’과 ‘소망’으로 바뀌어야 합니다. 더 넓은 지경으로 부르시는 하나님의 음성 앞에서, 우리도 그 은혜 안에 들어가려면 과거의 안전지대를 떠나야 합니다. 이는 우리 각자의 영적 여정에서 상징적으로 반복됩니다.

“깊은 데로 가서 그물을 내려라”는 요구는, 처음엔 우리의 과거 실패나 두려움을 떠올리게 만들 수 있습니다. ‘이미 밤이 새도록 해 봤지만 결과가 없었다’는 베드로의 말처럼, 수차례 시도해도 안 되었던 것들에 대한 기억이 우리를 묶을 때가 있습니다. 그러나 하나님의 말씀은 우리의 결핍과 무력함을 뛰어넘어서 일하십니다. ‘말씀에 의지하여 그물을 내리자’고 결심할 때, 비로소 우리의 삶에 초자연적 열매가 맺히는 체험을 하게 되는 것입니다. 거기서 베드로는 “나는 죄인이로소이다”라고 고백했습니다. 어쩌면 이전에는, 자신이 경험한 바다에 대한 지식, 어부로서의 기술, 오랜 업(業)에 대한 노하우를 자랑스럽게 여겼을 수도 있습니다. 그러나 주님이 한마디 하실 때 모든 계산과 예측이 바뀌어 버립니다. 그때 인간은 자신의 제한성과 연약함을 절감하고, 주님 앞에 엎드려 ‘죄인임’을 고백합니다. 그러나 그 고백은 정죄감이나 좌절이 아니라, 새로운 차원으로 진입하는 통로가 됩니다.

그런 맥락에서, 장재형목사는 이 사건을 두고 우리도 ‘주님 앞에 더 낮아지고 순종할 때, 비로소 하나님이 열어주시는 더 깊은 물, 더 넓은 비전으로 나아갈 수 있다’고 가르칩니다. 이 교훈은 개인의 신앙에서 끝나는 것이 아니라, 교회 공동체와 더 나아가 하나님의 나라를 확장하는 사역 전반에 적용됩니다. 선교지나 전도의 현장에 나가면, 특히 해외에 나가서 문화와 언어, 풍습이 전혀 다른 사람들 앞에서 복음을 전하려 시도할 때 빈 그물이 반복될 수 있습니다. 우리의 지식이나 전략이 소용없을 때가 많습니다. 하지만 주님께서 ‘이제는 저 깊은 곳으로 가라’고, ‘새로운 방식을 시도하라’고 말씀하실 때, 그 명령에 순종하는 자는 결국 풍성한 결실을 볼 수 있습니다.

장재형목사는 이 동일한 논리를 예술, 음악, 비즈니스, 학문, 사회봉사 등 다양한 영역으로 확장시킵니다. 예를 들어, 예술가라면 자기 작품을 통해 어떻게 하나님의 메시지를 전할 수 있을지, 음악가라면 찬양과 세속 음악의 경계를 넘어 더 넓은 영역에서 사람들의 심령 깊은 곳을 울릴 수 있는 사역을 어떻게 펼칠 수 있을지 고민하게 됩니다. 장사나 비즈니스를 하는 이들은 경제활동을 통해 어떻게 더 많은 사람을 주님께로 인도할 수 있을지 모색합니다. 그리고 그 모든 움직임의 핵심에는 ‘주님의 말씀’이 있어야 합니다. 우리의 단순한 열심이나 방법론만으로는 한계가 분명하기 때문입니다.

누가복음 5장은, 낯선 방식으로 나타나신 예수님의 말씀에 순종할 때, 과거의 경험이나 실패의 틀을 깨고 전혀 다른 차원의 부르심을 발견하게 되는 사건을 보여줍니다. 이 부르심은 곧 “이제 후로는 네가 사람을 취하리라”는 거대한 약속으로 이어지는데, 이는 제자들만이 아니라 오늘날 그리스도인인 우리 모두가 붙들어야 할 말씀입니다. 사람을 낚는 어부로 살라는 명령은 곧 ‘생명을 구원하라’는 요청이기도 합니다. 한 명의 영혼이라도 더 구원코자 교회는 존재하며, 그리스도인은 이 사명을 위해 자신의 재능과 시간을 활용해야 합니다.

만약 우리가 “깊은 데로 가서 그물을 내려라”는 이 말씀을 잊어버리고 살아간다면, 그것은 곧 소금이 짠맛을 잃은 상태(마 5:13)와 같을 것입니다. 소금이 짠맛을 잃으면 밖에 내버려져 사람들에게 밟힐 수밖에 없습니다. 교회의 사명, 그리스도인의 사명이 바로 이런 전도와 선교, 즉 사람을 구원하는 일에 있음을 분명히 자각해야 합니다. 아무리 교회가 크고, 재정적으로 안정되어 있으며, 프로그램이 다양해 보여도, 정작 사람 구원이라는 본질을 놓치면 소금의 짠맛을 잃은 것과 다를 바 없습니다. 처음 제자들이 거대한 부르심 앞에서 두려워했듯이, 우리도 나름의 긴장과 두려움을 느낄 수 있습니다. 그러나 예수님께서는 지금도 “무서워하지 말라”라고 하십니다.

그 부르심과 약속을 가슴에 새기고 우리가 새로운 차원으로 나아갈 때, 비로소 우리는 ‘빈 그물’의 처지에서 벗어나 영적 풍성함을 누릴 수 있게 됩니다. 전도와 선교는 결코 인간적인 계략이나 기술로만 되는 일이 아닙니다. 밤새도록 열심히 수고해도 못 잡을 수 있습니다. 하지만 예수님의 한마디와 함께할 때, 하나님의 나라를 향한 문이 활짝 열립니다. 이것이 갈릴리 어부였던 제자들에게 일어난 실제 사건이자, 오늘날 우리의 영적 현실에서 얼마든지 재현될 수 있는 복음의 능력입니다.

2. 추수의 때와 영혼 구원의 비전

마태복음 9장 35-38절을 보면, 예수님께서 모든 도시와 마을을 두루 다니시면서 회당에서 가르치시고 천국 복음을 전파하시며, 병과 약한 것을 고치셨습니다. 그리고 “무리를 보시고 불쌍히 여기시니 이는 그들이 목자 없는 양과 같이 고생하며 기진함이라(마 9:36)”는 말씀이 이어집니다. 예수님은 사람들의 영혼 상태를 꿰뚫어 보시고, 그들이 마치 목자 잃은 양처럼 방황하고 있음을 지적하십니다. 그리고 이어지는 유명한 비유가 바로 추수와 일꾼에 관한 말씀입니다. “추수할 것은 많되 일꾼이 적으니, 그러므로 추수하는 주인에게 청하여 추수할 일꾼들을 보내 주소서 하라(마 9:37-38).”

장재형목사는 이 본문을 누가복음 5장의 ‘사람 낚는 어부’ 비유와 결합하여, 복음 전파와 영혼 구원이라는 동일한 사명이 두 가지 메타포(어부의 비유와 추수의 비유)를 통해 강조되고 있다고 설명합니다. 갈릴리 호수에서 ‘물고기를 잡는’ 행위가 전도의 상징이라면, “추수할 것은 많되 일꾼이 적다”는 농경적 비유는 땅에서 영혼을 거두는 그림을 보여줍니다. 바다는 험난하고 거칠며 깊이를 가늠하기 어려운 공간인 반면, 들판은 광활하고 햇빛 아래 노출된 것으로 볼 수 있습니다. 서로 다른 이미지이지만, 결국 동일하게 ‘사람을 구원하고 생명을 얻는 사역’을 가리키는 것입니다.

“추수할 것은 많되 일꾼이 적다”는 예수님의 말씀은, 기독교 역사가 진행되는 모든 시대에 걸쳐 여전히 유효합니다. 이 시대에도 여전히 복음이 들려져야 할 땅이 넓고, 교회 밖에는 수많은 영혼이 목자 없는 양처럼 방황하고 있습니다. 그럼에도 불구하고 ‘일꾼이 적다’는 문제는 과거와 크게 달라지지 않았습니다. 교회는 때로 건물을 더 크게 짓고, 프로그램을 늘리는 데 집중할지언정, 정작 한 영혼 한 영혼을 추수하는 ‘일꾼’을 키워 내지 못할 때가 많습니다. 전도와 선교는 ‘위임’하거나 ‘누군가가 하겠지’라고 방관하기 쉬운 분야로 전락하기도 합니다. 그러나 예수님은 “추수의 주인에게 청하라”라고 말씀하시면서, 적극적으로 일꾼을 세우라는 과제를 주셨습니다.

그 일꾼들이 곧 누가복음 5장의 ‘사람 낚는 어부’가 되는 이들입니다. 예수님께서는 갈릴리의 평범한 어부들을 부르시어, 세계 역사를 바꿀 ‘사도’로 만드셨습니다. 그들이 비록 당대 지식층도 아니었고, 정치·종교적 권력자도 아니었지만, 예수님의 부르심에 순종하면서 세상에 복음을 전파하는 핵심 일꾼이 되었습니다. 예수님이 직접 가르치셨던 천국 복음과 죄 사함의 메시지를 전 세계로 퍼뜨리는 일에 이들은 중추적 역할을 감당했습니다. 이것은 현대 교회에도 동일하게 적용되는 원리입니다. 오늘날에도 하나님은 평범한 우리의 일상 속에서 “이제 후로는 네가 사람을 취하리라”라는 음성을 들려주실 수 있습니다. “추수할 것은 많되 일꾼이 적으니”라는 탄식을 여전히 우리의 심령에 새기시면서, 교회가 곧 그 일꾼을 양성하고 파송해야 함을 강하게 촉구하십니다.

장재형목사는 이 사명의식을 되살리기 위해, 교회와 목회자, 신학계, 그리고 일반 성도들의 마음가짐이 새로워져야 한다고 역설합니다. 오로지 “나의 신앙만 챙기고, 나의 구원만 보장받으면 된다”는 개인주의적 시각에서 벗어나, 복음이 땅끝까지 전해져야 한다는 ‘대사명(Great Commission)’을 삶의 중심에 두라는 것입니다. 마태복음 28장 19-20절에 따르면, 예수님은 “너희는 가서 모든 민족을 제자로 삼으라”는 명령을 남기셨고, 이는 그리스도인의 공동체가 지상에서 절대적으로 붙들어야 할 과제입니다. “아버지와 아들과 성령의 이름으로 세례를 베풀며, 내가 너희에게 분부한 모든 것을 가르쳐 지키게 하라”고 말씀하실 때, 예수님은 이어서 “볼지어다 내가 세상 끝날까지 너희와 항상 함께 있으리라”고 약속하십니다. 이는 결코 ‘혼자 떠나는 길’이 아니라, 주님이 친히 동행하시는 길임을 보여줍니다.

추수의 시점은 바로 지금입니다. 우리는 때때로 ‘아직 준비가 덜 되었으니, 언젠가 때가 되면…’ 하고 미루기도 합니다. 그러나 예수님은 “추수할 것은 많다”고 단언하셨고, ‘일꾼’만 준비된다면 당장 수확할 만큼 누렇게 익은 곡식이 널려 있다는 뜻입니다. 문제는 일꾼이 부족하다는 것이며, 이 말은 곧 교회와 성도들에게 “너희가 가라”는 도전을 안겨 줍니다. 실제로 복음 전파의 역사에서, 먼저 가서 생명을 건 헌신자들이 있었기에 새로운 지역, 새로운 문화권에서 교회가 세워지고, 영혼들이 구원을 얻었습니다.

이 시점에서, “추수의 주인에게 청하여 일꾼들을 보내 달라”는 기도가 교회 안에 깊이 울려 퍼져야 합니다. 그러나 기도로만 멈추는 것이 아니라, 기도하는 이들 자신이 답이 되어야 할 때도 많습니다. 장재형목사는 이 부분을 강조하면서, ‘기도하되 내가 직접 그 일꾼이 되겠다는 결심을 하라’고 도전합니다. 기도는 하나님의 마음과 소통하는 통로이며, 동시에 우리의 삶을 변화시키는 기폭제가 됩니다. 하나님은 구약 시대나 신약 시대나 언제나 기도하는 자들에게 하나님의 뜻을 보여주시고 그들을 부르셔서 구체적인 행동으로 옮기게 하셨습니다. 모세나 다윗, 이사야, 예레미야처럼 하나님의 음성을 들은 선지자들은 자기 부족함을 깨닫고도, 결국 주님의 명령을 따르기 위해 일어섰습니다. “제가 여기 있나이다, 나를 보내소서”라는 이사야의 고백이 그러한 예입니다(사 6:8).

누가복음 5장의 어부들도 마찬가지였습니다. 그들은 밤새도록 수고했으나 빈 그물을 체험하고, 그러나 예수님의 말씀에 다시 한번 그물을 내리는 과정을 통해 기적을 봤습니다. 그 기적은 단지 물고기의 풍성함만이 아니라, ‘이제 내가 무슨 일을 해야 하는가?’라는 깨달음으로 이어졌습니다. 그리고 그들은 그 즉시 배와 그물을 버려 두고 예수를 따랐습니다. 예수님을 따르는 행위는 곧 자신들이 그동안 살아왔던 모든 우선순위와 가치관을 바꾸는 결단이었습니다. 그 결과, 그들은 추수의 일꾼이자 사람 낚는 어부가 되어, 교회의 기초를 세우는 기가 막힌 역할을 감당하게 됩니다.

장재형목사는 이 과정을 오늘날의 교회와 성도들이 동일하게 밟아야 한다고 역설합니다. 우리의 빈 그물을 통렬히 인식하고, 주님의 말씀에 의지하여 다시금 그물을 던져야 합니다. 여기서 빈 그물이란, 단순히 전도에 실패했다거나, 교회 성장이 더디다는 의미만이 아닙니다. 나의 영혼이 하나님으로부터 멀어져 있거나, 말씀에 대한 갈급함 없이 형식적으로 신앙생활을 하는 상태를 뜻하기도 합니다. 혹은 교회가 사회 안에서 진정한 빛과 소금 역할을 감당하지 못하고, 자기 울타리 안에서만 만족하고 있는 상태일 수도 있습니다. 그런 여러 모습이 ‘빈 그물’로 상징되는 영적 결핍입니다. 그러나 그 순간에도 주님은 ‘깊은 데로 가라’고 하십니다. 다시금 말씀에 순종하라는 요청입니다.

추수 현장은 늘 새로운 도전을 요구합니다. 옛날 방식, 옛날 예배 형식, 옛날의 전도 방식을 고집하다 보면, 변화된 세대와 문화 속에서 복음이 유효적절하게 전달되지 못할 수도 있습니다. 물론 본질적인 복음의 메시지는 절대로 변하지 않습니다. 예수 그리스도께서 우리 죄를 대신하여 십자가에 달려 죽으시고, 부활하심으로 죄와 죽음의 권세를 이기셨다는 사실은, 어떤 시대에도 가장 중요한 진리입니다. 하지만 이를 전달하는 방식과 우리가 뛰어들어야 할 ‘깊은 바다’의 풍경은 시대마다 달라질 수 있습니다.

한편, 마태복음 9장에서 예수님이 직접 보여주신 사역 방식, 즉 모든 도시와 마을에 두루 다니며 “가르치시고 천국 복음을 전파하시며 모든 병과 모든 약한 것을 고치시는” 모습은 우리에게 시사하는 바가 큽니다. 예수님은 한 자리에 머무르거나 사람들을‘스스로 오게만’ 기다리지 않으셨습니다. 당신이 직접 사람들의 삶의 터전으로 들어가셨고, 영혼을 돌보고 육체의 질병을 치유해 주셨습니다. 이는 우리도 사람들의 현실 한복판으로 뛰어들어가, 여러 가지 고통과 문제, 상처를 안고 있는 사람들을 직접 만나야 함을 보여줍니다. 목자 없는 양처럼 방황하는 이들에게 다가가 마음을 열고, 예수님의 사랑과 복음을 전해야 한다는 것입니다.

장재형목사는 이 대목을 강조하며, 교회가 더 이상 ‘건물 중심’ 혹은 ‘프로그램 중심’의 사고에 갇혀 있어서는 안 된다고 주장합니다. 물론 예배당은 필요하고, 다양한 프로그램도 한 영혼을 돌보고 양육하는 데 유익할 수 있습니다. 그러나 ‘추수’의 비유가 보여주듯, 추수는 들판에서 일어나는 일입니다. 들판에 이삭이 익어 가듯, 세상 곳곳에서 사람들이 ‘복음’을 기다리며, 목자 없는 양처럼 여기저기 흩어져 있습니다. 교회가 정말 이 사람들을 돌보고 그들의 영혼을 살려 내려면, 교회가 있는 그 지역사회와 도시, 더 나아가 다른 나라와 문화권으로 기꺼이 나가야 합니다. 그곳에서 “무서워하지 말라, 이제 후로는 네가 사람을 취하리라”는 주님의 말씀을 다시 기억하며, 복음의 씨앗을 뿌리고 수확해야 하는 것입니다.

“추수할 것은 많되 일꾼이 적으니”라는 지적은, 결국 우리 각자에게 “그러니 네가 가라”라는 호소로 다가옵니다. 언제까지 남이 해 주기를 바라고, ‘누가 대신 가겠지’라고만 생각할 것인가? 각 사람은 자신이 처해 있는 상황 속에서, 일꾼으로 부름받았다는 사실을 깨달아야 합니다. 그 부르심은 목회자나 선교사에게만 주어진 것이 아니라, 교회 공동체 안의 모든 성도들이 함께 감당해야 할 대사명입니다. 어떤 이들은 직장에서, 또 어떤 이들은 예술의 현장에서, 또 다른 이들은 교육의 장에서, 자신이 가진 재능과 기회를 통해 ‘사람을 낚는 어부’ 역할을 감당할 수 있습니다.

장재형목사는 이를 ‘다양한 분야로 확장된 선교 패러다임’이라고 부릅니다. 과거에는 선교사라 하면 해외로 나가 복음을 전하는 이들만을 떠올렸지만, 이제는 사회 모든 영역이 선교의 장이 될 수 있습니다. 미디어, 문화, 예술, 교육, IT, 비즈니스 등 어디든 복음이 필요한 곳이면 그곳이 바로 추수의 들판입니다. 그리고 예수님이 친히 “추수의 주인에게 일꾼들을 보내 주소서 하라”고 가르치셨으므로, 교회는 그 일꾼들이 성장할 수 있도록 돕고, 파송하는 역할을 맡아야 합니다.

마태복음 9장의 ‘추수 비유’는 누가복음 5장에 나타난 ‘사람 낚는 어부’ 비유와 똑같은 주제를 담고 있습니다. 첫 번째는 하나님의 마음, 곧 영혼을 불쌍히 여기시는 마음을 지니라는 것입니다. 예수님이 무리를 보시고 불쌍히 여기셨다는 것은, 그들이 단순히 육체적으로 고생하고 있음을 넘어, 영혼이 방황하며 지치고 기진한 상태임을 보신 것이었습니다. 목자가 없는 양은 적의 공격에 무방비하며, 길을 잃으면 찾아갈 길도 모릅니다. 오늘날 수많은 사람들이 인생에서 길을 잃고 허무와 방황 속에 있습니다. 교회가 이 현실을 외면한다면, 이미 복음의 핵심을 놓치고 있는 셈입니다.

두 번째는, 실제로 그 영혼들을 거두어들일 추수 일꾼이 필요하다는 것입니다. 교회는 사랑과 긍휼의 마음으로만 끝나서는 안 되고, 구체적인 실행력을 갖춰야 합니다. 말씀이 선포되고, 전도의 현장이 열려야 하며, 영혼들이 교회 안에서 양육과 제자훈련을 받아 또 다른 추수 일꾼으로 세워지는 선순환 구조가 마련되어야 합니다. 이런 선순환이야말로, “깊은 데로 가서 그물을 내려라”는 명령에 순종하는 공동체의 모습입니다. 그물이 찢어지도록 풍성한 고기를 잡는 은혜를 교회가 함께 나누고, 더 많은 이들을 구원하기 위해 기도와 헌신을 계속 이어가는 것입니다.

장재형목사는 이러한 추수 사역을 위해, 교회가 단지 설교와 예배로만 구성되지 않고, 교육·훈련·사회봉사·전문사역 등을 통해 세상과 적극적으로 소통해야 한다고 강조합니다. 예수님께서 당시에 회당을 중심으로 가르치시는 동시에 도시와 마을을 직접 방문해 병자들을 고치셨던 사역 방식은, 오늘날 교회가 세상 안에서 어떻게 복음을 전해야 하는가에 대한 좋은 본보기입니다. 사람들의 필요에 귀 기울이고, 그들이 겪는 현실적인 고통에 대해 연대하며 사랑으로 섬기는 것이 첫 단계가 됩니다. 그리고 그들이 궁극적으로 영적인 목마름을 해결할 수 있도록 예수 그리스도의 십자가와 부활을 전하는 단계로 나아가야 합니다.

“목자 없는 양과 같이 고생하며 기진함”이라는 표현은, 단지 옛날 사람들에게만 해당되는 것이 아닙니다. 현대사회에서도 정신적·영적 공허와 우울, 중독 문제, 인간관계의 갈등, 물질만능주의 속의 방황 등이 심각합니다. 이런 상황 속에서 교회가 진정한 목자이신 예수님을 증거할 때, 수많은 이들이 자유와 평안을 찾게 될 것입니다. 그것이 곧 ‘추수할 것은 많되 일꾼이 적다’는 예수님의 말씀에 대한 가장 정확한 해석이자 적용입니다. 일꾼이 되어 달라는 부르심 앞에서, 우리 각자는 어떤 태도를 보이고 있을까요? ‘주님, 저는 자격이 없습니다. 다른 사람이 가야 합니다’라고 변명하고 있지는 않은지, 혹은 ‘예, 주님, 제가 그 일꾼이 되겠습니다’라고 결단하고 있는지 돌아봐야 합니다.

이처럼 오늘날 교회 안에 필요한 것은 ‘사람 낚는 어부’의 열정과 ‘추수 일꾼’의 지혜입니다. 한 영혼이 하나님께 돌아오는 일이 얼마나 소중한가를 안다면, 우리는 결코 이 사명을 가볍게 여기지 못할 것입니다. 사실 우리의 지상명령(The Great Commission)은 바로 여기서 비롯됩니다. 장재형목사는 이를 가리켜, “복음 전파의 궁극적 목적은 하늘에서 이루어진 하나님의 나라가 이 땅에서도 이루어지도록 하는 데 있다”고 말합니다. 그 나라가 임하기 위해, 우리는 예수님의 분부에 따라 모든 민족을 제자로 삼아야 하며, 세례와 말씀으로 양육해야 하고, 그 과정 속에서 성령의 권능이 나타나도록 기도해야 합니다.

최종적으로 누가복음 5장과 마태복음 9장은 하나의 공통된 결론을 제시합니다. “사람을 취하라, 추수하라.” 이 두 비유는 서로 다른 이미지로 사람들을 구원하는 사명을 묘사하면서, 예수님의 마음과 교회 공동체의 사명을 함께 보여 줍니다. 바울 사도가“형제들아 너희를 부르심을 보라(고전 1:26)”라고 한 것처럼, 우리도 주님의 부르심을 바라볼 때, 결국 그 부르심이 ‘영혼 구원’에 맞춰져 있다는 사실을 깨닫게 됩니다. 그리고 그 부름에 “아멘”으로 답할 때, 교회는 소금이 짠맛을 잃지 않고, 등불이 어두운 세상을 밝히는 참된 공동체가 될 수 있습니다.

깊은 바다에서 빈 그물이 풍성한 그물로 바뀌고, 목자 잃은 양들이 하나님의 우리 안으로 돌아오는 장면은 우리 모두에게 여전히 살아 있는 부르심입니다. 우리 삶의 한복판에서, 말씀에 의지하여 다시금 그물을 내릴 용기와, 목자 없는 양들을 추수할 결단이 요구되는 시점입니다. 장재형목사는 이 장면에서 가장 중요한 것은 ‘두려움을 넘어서는 순종’이라고 말합니다. 아무리 상황이 어렵고 우리의 능력이 부족해 보여도, 주님의 명령이 임하면 그 순종을 통해 역사가 시작됩니다. 그리고 그러한 역사를 맛본 자들이 세상 끝까지 복음을 전할 때, 추수의 현장에는 넘쳐 나는 곡식이 주인을 기다리게 됩니다.

바로 이것이 “깊은 데로 가서 그물을 내려라”와 “추수할 것은 많되 일꾼이 적으니”라는 말씀을 이어 읽을 때 얻는 통찰입니다. 한쪽은 바다, 한쪽은 들판이지만, 둘 다 주님의 구원 계획 안에 포함된 상징입니다. 사람 낚는 어부와 추수 일꾼의 사명이 오늘 우리 모두에게 주어져 있습니다. 우리가 베드로처럼 “말씀에 의지하여 그물을 내리리이다”라고 고백하는 순간, 빈 그물은 찢어지도록 가득 찰 것이고, 교회가 세상의 피난처와 빛이 되어야 한다는 사실을 새삼 깨닫게 될 것입니다. 또한 목자 없는 양들 앞에서, 우리가 그들에게 다가가 예수 그리스도의 사랑을 전할 때, 무리를 불쌍히 여기신 주님의 마음이 우리의 마음으로 전달되어, 진정한 추수가 시작될 것입니다. 그리고 그 모든 과정을 통해, 주님은 “내가 세상 끝날까지 너희와 항상 함께 있으리라”는 약속을 신실하게 지켜 주십니다.

눅 5장의 물고기 잡는 사건과 마 9장의 추수 비유는, 교회와 성도의 사명이 결코 부분적이거나 소극적일 수 없음을 환기시킵니다. 우리는 모든 민족, 모든 영역, 모든 사람들에게 복음을 전해야 하고, 그 복음을 통해 사람을 낚고, 영혼을 추수하며, 하나님 나라의 확장을 도모해야 합니다. 장재형목사를 비롯해 수많은 목회자와 신학자, 그리고 헌신된 성도들은 이 말씀을 단지 ‘좋은 비유’나 ‘교훈’으로 소비하는 데 그치지 않고, 실제 삶에서 구현하려고 노력해 왔습니다. 우리 또한 이제는 그 부름을 각자의 자리에서 진지하게 받아들여야 합니다.

두려움은 있을 수 있습니다. 밤이 새도록 애썼지만 얻은 것이 없는 경험이 우리의 어깨를 짓누를 수도 있습니다. 주변 상황이“지금은 때가 아니다”라고 말할 수도 있고, ‘교회가 힘을 잃었다’거나 ‘세상은 복음을 원치 않는다’는 식의 회의론이 지배할 수 있습니다. 그러나 그럼에도 불구하고 예수님은 “깊은 데로 가서 그물을 내려라”고 하십니다. 추수할 곡식이 많다며, 우리가 그 일꾼이 되라고 하십니다. 이 부르심 앞에서, 우리는 베드로처럼 “죄인임”을 고백하되 동시에 그 은혜에 기대어 일어나야 합니다.

장재형목사는 교회가 단순히 과거의 붕(Revival) 경험이나 숫자적 성장에만 매몰되지 말고, 새로운 세대를 향해 여전히 유효한 복음의 능력을 전해야 한다고 강조합니다. 새로운 문명과 문화의 파고가 밀려드는 시대일수록, ‘수고했지만 빈 그물’을 경험하는 이들이 더욱 많아질 수 있습니다. 바로 그때 교회가 깊은 곳으로 나아가, 사람들의 영혼 깊숙이 “생수를 주시는 예수님”을 전하고, ‘목자 잃은 양’을 향한 구원의 메시지를 선포해야 합니다. 이는 어렵고 두려운 사역일 수 있으나, 예수님의 권세와 함께하심이 약속되어 있기 때문에 감당해 낼 수 있는 일입니다.

오늘 우리가 이 말씀을 다시 읽고 묵상함으로써, 영혼 구원의 절박함과 우리에게 이미 부여된 사명을 재확인하게 됩니다. 누가복음 5장이 보여 준 ‘사람 낚는 어부’의 소명, 마태복음 9장이 보여 준 ‘추수의 시급성’, 그리고 마태복음 28장 19-20절의 ‘대사명’은 서로 분리된 이야기가 아니라, 긴밀하게 연결되어 있습니다. 교회는 이 위대한 부르심을 붙들고, 일꾼을 세우고, 세상으로 나아가야 합니다. “네가 사람을 취하리라”는 말씀을 교회와 성도 개개인에게 적용할 때, 비로소 우리는 빈 그물을 다시 던져 풍성히 거두는 기쁨을 누릴 수 있습니다. 그리고 추수의 때에, 목자 잃은 양 같은 영혼들이 예수님께 돌아올 때, 우리는 하나님 나라가 실제적으로 확장되는 현장을 목도하게 될 것입니다. 이 모든 과정은 결코 인간의 능력으로 이뤄지는 것이 아니며, “말씀에 의지하여” 거룩한 순종을 결행할 때 비로소 열리는 길입니다.

그러므로 다시 한번 확인해야 할 것은, 교회가 존재하는 목적이 무엇인가 하는 근본 질문입니다. 사람을 낚는 그물질과 곡식을 거두는 추수는 모두 영혼 구원을 가리키고 있습니다. 교회가 이 본질적 목표를 잃어버릴 때, 우리는 쉽게 세속화의 길로 들어섭니다. 예배는 형식적 이벤트가 되고, 봉사는 자기만족이 되고, 교제는 폐쇄적 동아리 활동이 될 위험이 있습니다. 그러나 “깊은 데로 가서 그물을 내리라”는 말씀과 “추수할 것은 많되 일꾼이 적다”는 외침을 경청한다면, 우리는 멈춰 있지 않고 계속 앞으로 나아갈 수 있습니다. 베드로처럼, 아침 햇살이 비치는 갈릴리 호숫가에서 주님의 명령을 새롭게 듣고, 그날 두 배 가득 잡혀 올려진 물고기를 보고 놀라워하는 기쁨을 맛볼 수 있습니다.

이 모든 여정에서 우리가 명심해야 할 것은, 예수님께서 “볼지어다 내가 세상 끝날까지 너희와 항상 함께 있으리라(마 28:20)”고 약속하셨다는 점입니다. 두려움과 약함 속에서도, 추수의 주인 되시는 예수님이 함께하신다면 우리는 사람을 낚는 어부가 될 수 있고, 목자 없는 양들에게 목자 되신 주님의 음성을 전할 수 있으며, 땅끝까지 복음을 전파하는 그레잇 커미션을 감당할 수 있습니다. 장재형목사를 비롯해 이 말씀에 사로잡힌 수많은 이들이 지금도 세계 곳곳에서 “깊은 데로 가서 그물을 내리는” 삶을 살고 있습니다. 우리 또한 이 두려움을 이기고, 주님의 명령에 참여하는 이들이 될 수 있기를 소망합니다.

바로 이것이 오늘 본문 누가복음 5장 1-11, 그리고 마태복음 9장 35-38 말씀이 현대를 살아가는 우리에게 던지는 메시지입니다. 한편으로는 어부의 비유, 또 한편으로는 추수의 비유를 통해, 우리는 교회와 성도가 왜 ‘사람을 구원하는’ 일에 힘써야 하는지를 깨닫습니다. 그 목적을 놓치지 않을 때, 교회는 짠맛을 잃지 않는 소금이 되고, 어두운 세상에서 빛을 발할 수 있습니다. 그리고 그렇게 충성되고 지혜로운 종들이 “때를 따라 양식을 나눠 줄”(마 24:45) 때, 세상은 “목자 없는 양”이 아니라, 참된 목자이신 예수님께 돌아오는 추수의 기쁨을 누리게 될 것입니다. “깊은 데로 가서 그물을 내려라”는 말씀이 우리의 마음을 두드리고, “추수할 것은 많되 일꾼이 적다”는 주님의 음성이 우리를 깨우치는 이 순간이, 우리 각자와 교회 공동체 모두에게 새로운 시작점이 되기를 간절히 소망합니다.

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David Jang – La Restauration de la Foi en la Résurrection


1. La chambre haute de Marc à Jérusalem, le lieu de la foi en la résurrection

La chambre haute de Marc à Jérusalem occupe une place particulière dans l’histoire de l’Église chrétienne. C’est un lieu chargé d’une signification profonde pour la communauté d’aujourd’hui, connu pour l’éclairage spirituel qu’il offre. Selon le récit des Actes (chapitres 1 et 2), cette chambre haute est le cadre d’événements cruciaux : la naissance de l’Église primitive et la descente du Saint-Esprit. Dans Actes 1, au moment où Jésus ressuscité achève son ministère terrestre et avant de monter au ciel, Il donne ses dernières instructions et promesses aux disciples. Or, cette chambre haute dépasse la simple notion d’un espace physique : c’est « l’endroit symbolique où l’Église primitive, malgré la peur, s’est rassemblée en plein cœur de Jérusalem pour initier un changement historique ».

Le pasteur David Jang qualifie cette scène en disant : « Bien que les disciples aient été terrorisés et effrayés, Jésus ressuscité est venu à eux pendant environ quarante jours, les relevant, fortifiant leur foi, puis leur ordonnant de se rendre à Jérusalem. » Les disciples, dispersés jusqu’en Galilée, ont pu finalement revenir à Jérusalem après avoir rencontré le Christ ressuscité et être équipés de la “foi en la résurrection”. C’est un témoignage éloquent de la puissance que déploie la résurrection au sein de la communauté de foi, et son point de départ se trouve précisément dans la chambre haute de Marc.

Mais pourquoi fallait-il impérativement que ce soit Jérusalem ? C’est en effet la ville où Jésus a été arrêté et exécuté. Pour les disciples, elle restait associée à des souvenirs extrêmement pénibles et angoissants. Après la crucifixion, beaucoup de ceux qui suivaient le Seigneur se sont dispersés. Pourtant, Jésus leur a explicitement ordonné : « Ne vous éloignez pas de Jérusalem et attendez ce que le Père a promis » (Ac 1.4-5). Ainsi, les disciples ont été rappelés dans l’endroit le plus dangereux et le plus redouté. Pour le pasteur David Jang, « l’œuvre de Dieu dépasse toujours notre attente et notre raison. La foi en la résurrection se révèle justement quand, dans le lieu le plus sombre, la plus grande espérance se manifeste ».

L’une des caractéristiques de la foi en la résurrection est la conviction que « la mort n’est pas la fin ». Un temps, les disciples se sont affaissés dans la crainte : « Jésus a été exécuté, nous serons sûrement les prochains. » Mais en voyant Jésus vaincre réellement la mort et revenir à la vie, ils ont fait l’expérience d’une « ère nouvelle, au-delà de la mort ». Dans Actes 1.3, on lit que Jésus ressuscité leur a parlé pendant quarante jours « des choses qui concernent le royaume de Dieu ». Or, ce « royaume de Dieu » ne désigne pas seulement une idée eschatologique ou philosophique vague, mais inclut une direction concrète sur la manière dont l’Église doit se fonder et avancer ici et maintenant. L’un des points clés est justement ce commandement : « Commencez à témoigner à partir de Jérusalem. »

Le pasteur David Jang explique : « On peut définir “l’expérience concrète de la foi en la résurrection” comme le fait de se relever exactement là où l’on était tombé et le plus vulnérable. » C’est la leçon centrale transmise par la chambre haute de Marc. Au début, lorsque les disciples se sont réunis dans cette chambre, ils devaient être dans un état de sidération, profondément silencieux. Juste après la crucifixion, le corps de Jésus avait été déposé dans un tombeau, et les autorités religieuses étaient prêtes à éliminer les derniers fidèles de Jésus. Ainsi, cette chambre haute était peut-être pour eux un « refuge sûr où se retrouver furtivement pour prier ». Mais le Seigneur leur a dit de ne pas s’arrêter là et d’attendre : non pas de rester passifs, mais d’attendre la puissance du Saint-Esprit. C’est cette descente du Saint-Esprit qui a transformé la chambre haute, passant d’un « abri de repli impuissant » à la « source d’une puissance nouvelle ».

En effet, dès que le Saint-Esprit est descendu (Actes 2), ils ne sont plus de simples disciples terrifiés, cachés dans l’ombre. Ce lieu de frayeur est devenu le théâtre de la certitude de la résurrection et de la puissance du Saint-Esprit. Les disciples sont alors sortis dans les rues de Jérusalem pour proclamer l’Évangile avec assurance. Selon le pasteur David Jang, « si la résurrection n’est qu’une doctrine, elle ne sert à rien. Mais lorsque la foi en la résurrection devient une force qui transforme réellement la vie, les gens finissent par dépasser leur peur, même au cœur même de Jérusalem, et agissent. »

Cette « foi agissante » parcourt tout le livre des Actes. Partant de Jérusalem, elle s’étend en Samarie, dans toute la Judée, jusqu’aux extrémités de la terre. Le premier acte de foi concrète apparaît dans l’événement de la Pentecôte en Actes 2 : ceux qui étaient cachés dans un « lieu clos » sortent pour prêcher l’Évangile, et en un seul jour, des milliers de personnes se repentent et reçoivent le baptême. L’étincelle initiale part de la chambre haute de Marc.

Par ailleurs, cette chambre est souvent comparée au « sein » ou à la « matrice » de l’Église. En effet, comme une vie nouvelle surgit à la naissance, un « nouvel ordre communautaire » a vu le jour dans cette chambre haute, nourri par la certitude de la résurrection et la puissance du Saint-Esprit. Pendant le ministère terrestre de Jésus, les disciples étaient en apprentissage, étudiant la Parole et marchant à ses côtés. Mais après l’Ascension et la venue du Saint-Esprit, ils deviennent les « piliers de la communauté ecclésiale » et se mettent à diffuser activement l’Évangile. La chambre haute est le cœur de cette transition, portée par la foi en la résurrection.

Pour comprendre la manière dont les disciples ont rencontré Jésus ressuscité, ont retrouvé leur mission et sont revenus à Jérusalem dans l’obéissance, on se réfère souvent à Jean 21, où Pierre est rétabli. Après avoir renié le Seigneur trois fois, Pierre est interrogé trois fois : « M’aimes-tu ? » Lorsqu’il confesse à nouveau son amour, il sort de sa chute et redevient « Pierre, le rocher ». À ce sujet, le pasteur David Jang souligne : « L’Église ne fonctionne pas avant tout par des programmes ou une organisation, mais tire sa force de “l’amour envers le Seigneur”. Et cet amour découle de la résurrection du Christ ; il se consolide lorsque, dans notre cœur, nous croyons et confessons la grâce qui nous a enveloppés. »

La chambre haute de Marc a été le lieu de cette « confession », de ce « repentir » et de cette « foi » vécus collectivement. Les disciples, qui avaient renié le Seigneur et s’étaient dispersés, se sont rassemblés à nouveau pour former une communauté et, grâce à la promesse de la résurrection et du Saint-Esprit, ont puisé le courage de surmonter leur désespoir. « Les récits de la Passion de Jésus en Matthieu 26 et suivants, le retour des disciples en Galilée dans Jean 21, puis leur retour à Jérusalem dans Actes 1, s’enchaînent pour former un seul continuum. C’est dans cette perspective que la foi en la résurrection peut délivrer un message concret pour l’Église d’aujourd’hui », insiste le pasteur David Jang.

Ainsi, la chambre haute de Marc est devenue « le lieu du passage de la peur à l’audace, de la dispersion au rassemblement, du reniement et de la honte au repentir et à la confession ». L’Église d’aujourd’hui doit méditer profondément cette réalité : « Si elle se cache dans la peur d’être critiquée ou persécutée par la société, elle a besoin du feu du Saint-Esprit qui est descendu autrefois dans la chambre haute de Marc. » C’est là une application actuelle de la foi en la résurrection. Croire en Jésus ressuscité, c’est être convaincu qu’Il continue à fonder l’Église, qu’Il la soutient pour proclamer l’Évangile au cœur du monde, et qu’ainsi nous pouvons « partir de Jérusalem jusqu’aux extrémités de la terre » dans la joie.

Dans cette optique, le pasteur David Jang explique : « Il ne faut pas considérer la chambre haute de Marc comme un lieu uniquement historique, mais chaque Église doit rétablir sa propre “chambre haute”. » Il peut s’agir de « l’endroit où nous aspirons à la présence du Saint-Esprit et où nous prions », ou encore de « l’espace où nous confessons ensemble la foi en la résurrection ». Se réunir dans cette chambre haute ne signifie pas s’y cloîtrer, mais « s’y préparer à sortir dans le monde avec la puissance reçue ». Comme Jésus l’a annoncé : « Dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Ac 1.5). Puisque cette promesse s’est accomplie dans la chambre haute, l’Église primitive ne s’est pas éteinte, mais s’est répandue jusqu’aux confins de la terre.


2. Le choix de Matthias : la restauration de l’Église en comblant la vacance laissée par Judas

Dans la seconde partie d’Actes 1, les disciples se chargent de pourvoir au poste vacant de douzième apôtre. Entre Pâques et la Pentecôte, l’un des enjeux majeurs était la manière de gérer « la trahison de Judas Iscariote, l’un des douze, et les suites de cette tragédie ». Judas, après avoir livré Jésus pour trente pièces d’argent, est mort en se pendant. Il avait acheté un champ avec ce gain mal acquis, puis sa chute dans ce même champ provoqua l’éclatement de ses entrailles (Ac 1.18). Il est ainsi devenu le symbole du « prix du sang ».

Pour le pasteur David Jang, « le drame de Judas est celui de la plus grande faute commise par celui qui était pourtant le plus proche ». Au sein du groupe des disciples, Judas gérait la bourse, assumant ainsi une fonction financière et charitable primordiale. De même, dans l’Église, s’occuper des ressources économiques nécessite une grâce abondante, car c’est aussi là que Satan peut aisément s’engouffrer. L’Église a besoin d’argent pour fonctionner, et l’argent peut éveiller intérêt et convoitise. C’est pourquoi l’Écriture avertit que « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux » (1 Tm 6.10). Les Actes rapportent que l’Église primitive « mettait tout en commun et distribuait à chacun selon ses besoins » (Ac 2.45 ; 4.34), signalant la vigilance à ne pas s’enliser dans la corruption liée à l’argent.

Toutefois, Judas s’est laissé prendre à la convoitise et à ses calculs politiques, servant finalement d’agent à Satan pour vendre Jésus. Ses remords, trop tardifs, ne l’ont pas mené à la repentance véritable ; il a opté pour la solution extrême, se donnant la mort. Ainsi l’Église a-t-elle perdu l’un des Douze, laissant une blessure profonde. Les Douze symbolisaient les douze tribus d’Israël, tels des piliers spirituels. Ils étaient la « porte d’entrée » de la Nouvelle Alliance instaurée par le Christ. Avec un pilier détruit, il fallait reconstruire cette « porte » de toute urgence.

C’est dans Actes 1 que la communauté décide de combler ce vide. Pour y parvenir, l’Église primitive procède au choix d’un nouvel apôtre, Matthias. L’observation attentive du processus est instructive quant à la manière de réagir en temps de crise. En Actes 1.21-22, Pierre propose : « Il faut qu’un homme, qui nous a accompagnés tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean jusqu’au jour où il est enlevé, devienne avec nous témoin de sa résurrection. » Deux candidats sont alors présentés, et l’assemblée procède à un tirage au sort pour désigner Matthias.

Le pasteur David Jang souligne plusieurs points saillants. Premièrement, la communauté primitive place « le témoignage de la résurrection » au premier rang des critères. L’Église existe pour proclamer le Christ ressuscité. La mission fondamentale d’un apôtre est de porter cette annonce. Matthias et le second candidat avaient eux aussi suivi Jésus tout au long de son ministère, de sa souffrance, de sa mort et de sa résurrection. Deuxièmement, la méthode de sélection fait apparaître une harmonieuse combinaison : la concertation communautaire, la prière et, au dernier stade, le tirage au sort qui illustre la souveraineté de Dieu. Ainsi, l’Église n’a pas agi par calcul humain ou arrangement politique. Troisièmement, même si le reste du Nouveau Testament ne détaille pas la suite du ministère de Matthias, le fait est que la reconstitution du cercle des Douze ouvre la voie à la descente du Saint-Esprit à la Pentecôte.

Pourquoi ce choix a-t-il tant d’importance ? Juste avant la venue du Saint-Esprit, la première tâche de l’Église a été de « restaurer l’équipe apostolique (le collège des Douze) ». La trahison de Judas, sa mort, et la vacance qu’il laissait devaient être résolues pour que l’unité de la communauté soit totale. Les cœurs étaient encore marqués par la blessure : « L’un des nôtres a livré le Seigneur. » Les disciples avaient besoin de rétablir une confiance mutuelle. Après s’être rassemblés à Jérusalem, ils se sont consacrés ensemble à la prière, mus par le désir ardent « qu’une telle trahison ne se reproduise plus ».

Le pasteur David Jang précise : « La chute et la trahison d’un responsable peuvent détruire toute la communauté. Judas illustre ce risque au plan symbolique. » Consciente de cette menace, l’Église primitive n’a pas cherché à oublier ou à dissimuler l’épisode de Judas, mais l’a abordé en toute transparence dès son origine. Les Actes évoquent ouvertement le « champ du sang » (cf. Mt 27.5-8). L’Église considérait cette histoire douloureuse comme faisant partie de l’accomplissement prophétique (prophéties de Jérémie et des Psaumes). La communauté entière a prié, a reconnu la portée spirituelle de ce drame, puis a choisi un nouveau responsable.

Matthias remplace Judas, et les Douze sont à nouveau au complet, unis pour attendre la venue du Saint-Esprit à la Pentecôte. Sous la puissance du Saint-Esprit, ils proclameront l’Évangile à partir de Jérusalem, jusque dans toute la Judée, en Samarie, et jusqu’aux confins du monde. Sans une résolution claire de la blessure laissée par la trahison et la mort de Judas, l’Église aurait pu s’effondrer avant même de commencer. Au contraire, l’Église a traité la plaie ouvertement et est sortie grandie de cette épreuve.

Par ailleurs, l’erreur et la chute de Judas ont laissé à l’Église primitive une mise en garde : « Personne n’est à l’abri. » Judas a vécu trois ans auprès de Jésus, a été témoin de miracles, a entendu l’enseignement de la Parole, et on lui avait confié la gestion des biens communs, signe de confiance. Malgré cela, il s’est effondré. Le pasteur David Jang avertit : « Il en va de même aujourd’hui pour les responsables : quelle que soit leur réputation, ils doivent constamment se nourrir de la Parole, se laisser conduire par le Saint-Esprit et demeurer vigilants dans la prière. Sans cela, Satan peut à tout moment les piéger. » L’histoire de l’Église est jalonnée d’exemples de traîtres et de chutes. Mais Dieu a, à chaque fois, suscité de nouvelles personnes (des “Matthias”) pour combler les vides et poursuivre l’histoire du salut.

Que retenir du choix de Matthias pour l’Église d’aujourd’hui ? En premier lieu, il illustre la nécessité, pour l’Église, de désigner ses responsables dans l’unanimité et la prière, en valorisant avant tout le « témoignage solide de la résurrection » et la qualité de la communion avec le Christ. Les compétences ou la notoriété ne priment pas. C’est la confession de foi en la résurrection et l’authenticité du vécu spirituel qui importent. Deuxièmement, lorsqu’un acte grave se produit – trahison ou blessure profonde –, il ne faut pas se contenter de l’imputer à l’individu, mais engager la communauté toute entière dans un chemin de guérison et de restauration. L’Église primitive n’a pas gaspillé son énergie à accabler Judas. Elle a cherché à comprendre, à se rattacher aux Écritures, et à bâtir un avenir nouveau. Troisièmement, toute cette démarche visait ultimement la venue du Saint-Esprit. Pourquoi traiter cette affaire avant la Pentecôte ? Parce qu’il était nécessaire de purifier la communauté afin de la disposer à recevoir la pleine mesure de l’Esprit. On ne saurait espérer un puissant réveil spirituel si l’injustice et le péché persistent. Selon David Jang, « l’Église qui aspire à l’action de l’Esprit, au réveil et à la croissance, doit d’abord regarder en face son péché et son injustice, puis traiter avec sincérité la chute de ses responsables, sans la couvrir d’un voile trompeur. »

Si l’on considère le remplacement de Judas par Matthias comme un « symbole », il exprime que « même si l’Église subit des blessures graves, elle trouvera toujours une voie de restauration dans le plan de Dieu ». Judas n’a pas été « condamné d’avance » ; il a librement emprunté la route qui l’a conduit au drame. L’Église invite chacun au salut et à la réconciliation, mais si un individu s’y refuse obstinément, le malheur advient. L’Église ne cache pas ce malheur : elle recourt à la repentance et à la rénovation pour se diriger vers une voie nouvelle, rendue possible par la « foi en la résurrection ».

La foi en la résurrection signifie croire que « Dieu triomphe de la mort et redonne la vie ». Judas est celui qui a précipité la mort de Jésus, puis est mort à son tour sous le poids de sa culpabilité. Mais Jésus, en ressuscitant, a ouvert la porte à la « Vie ». Bien que la trahison de Judas ait causé choc et terreur, la résurrection du Seigneur a apporté une espérance plus forte que le désespoir. Une fois Matthias choisi pour combler le vide, les Douze se sont unis pour attendre l’Esprit. Quand il est descendu à la Pentecôte, ils ont entrepris de proclamer hardiment l’Évangile à Jérusalem. En lisant Actes 1 à 4, on voit Pierre et Jean, confrontés aux gardes du Temple et aux autorités religieuses, affirmer sans crainte : « Il n’y a de salut en aucun autre nom que Jésus » (Ac 4.12). Pierre n’est plus celui qui reniait Jésus avant le chant du coq. Il est désormais un homme rétabli dans la chambre haute de Marc, rempli du Saint-Esprit, et représentant de ce « collège apostolique reconstitué » auquel Matthias s’est joint. Cette transformation porte un message puissant : « Même la vacance laissée par la chute d’un responsable est comblée par Dieu pour la restauration et l’avancée de l’Église. »

Le pasteur David Jang commente : « Comme si l’Église avait pansé une plaie sanglante après la perte de Judas, elle a retrouvé un fonctionnement sain en accueillant Matthias. » L’expérience de l’Église primitive n’est pas unique : de nos jours, les conflits, la corruption et les trahisons peuvent frapper nos communautés. Dans pareilles circonstances, il faut rechercher « le Matthias » que Dieu veut susciter. Il s’agit de réorganiser la communauté et de l’ouvrir à l’action de l’Esprit. L’Église est « appelée à inaugurer sans cesse de nouvelles époques sous la conduite de l’Esprit », tout en traversant des carrefours de « trahison et de repentance, de mort et de résurrection, d’échec et de relèvement ». Judas a poussé Jésus vers la mort, Matthias a ouvert la porte à une expansion de l’Évangile. Pierre, après avoir fui en reniant Jésus, a été retrouvé par le Seigneur (Jean 21). Puis, dans les Actes, il devient l’évangéliste intrépide qui, le premier, prêche la Parole. Une fois la redéfinition des apôtres achevée, la chambre haute de Marc devient le théâtre d’une effusion spectaculaire du Saint-Esprit. Dès ce moment, l’Église sort de sa cachette pour gagner la rue, proclamant l’Évangile et bouleversant Jérusalem.

Cette expérience est-elle encore possible aujourd’hui ? « Assurément oui », affirme le pasteur David Jang. « À condition que l’Église actuelle croie dans la puissance concrète de la résurrection, qu’elle affronte avec humilité ses problèmes internes (trahisons, corruptions, défiance), et qu’elle cherche la direction du Saint-Esprit. » La chambre haute de Marc et le choix de Matthias illustrent la façon dont l’Église peut expérimenter la puissance du Christ ressuscité dans la vie quotidienne et surmonter les conflits et blessures internes pour entrer dans une nouvelle phase de son histoire.

Au cœur de la foi chrétienne réside la foi en la résurrection, c’est-à-dire la conviction que « la mort, le désespoir et l’échec ne sont jamais le mot de la fin ». Malgré la sombre figure de Judas, l’Église poursuit la grande œuvre de l’Évangile avec Matthias. Bien que Pierre ait renié Jésus, le Seigneur est venu à sa rencontre (Jean 21), l’a rétabli, et c’est ainsi que la chambre haute de Marc l’a fortifié pour l’envoyer avec puissance au milieu du monde. Non plus dans la passivité, mais avec assurance grâce au Saint-Esprit. D’où l’on voit que, dès ses débuts, l’Église primitive a démontré que mort et échec peuvent être transcendés par la résurrection. Lorsque Pierre et les apôtres, au cœur de Jérusalem, proclament l’Évangile à ceux-là mêmes qui les menaçaient de mort, on saisit la réalité explosive de cette foi en la résurrection.

Dès lors, « qu’est-ce que l’Église ? » On peut répondre : « C’est la communauté née dans la chambre haute de Marc à Jérusalem, qui a surmonté la trahison de Judas en désignant Matthias, et qui, grâce à l’effusion du Saint-Esprit, s’est lancée pour gagner le monde entier. » Cette identité transcende l’espace et le temps. Tant que l’Église conserve la foi en la résurrection, elle ne fermera pas ses portes. Même si elle est ébranlée par des crises internes, Dieu lui suscitera de nouveaux guides pour rebâtir et répandre encore l’Évangile. C’est l’essence de la continuité de l’histoire du salut, de Jérusalem à Rome, et jusqu’au monde entier : c’est l’héritage que l’Église contemporaine doit recevoir.

En conclusion, le pasteur David Jang exhorte : « Nous devons rétablir notre “chambre haute” aujourd’hui, et quand surviennent des trahisons ou des échecs, plutôt que de les recouvrir, il faut pratiquer la repentance et une restauration transparente afin de saisir les nouvelles opportunités que Dieu nous offre. Au centre de tout se trouve le Seigneur ressuscité, avec la mission qui incombe à l’Église. » C’est en répondant à cet appel que l’histoire des Actes se poursuit inlassablement de nos jours.

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张大卫牧师 – 复活信仰的恢复 


1. 耶路撒冷活信仰的现场

耶路撒冷的马可楼在基督教教会史上具有特殊意义,同时对今日教会群体也带来深刻的属灵洞见。据传,《使徒行传》第1章到第2章这段极其重要的场景,就发生在此地;在这里,初代教会诞生,并发生了圣灵降临的事件。此外,《使徒行传》第1章记载的,正是复活的耶稣即将结束地上事工、升天之前,对门徒所作的最后嘱托与应许。马可楼不仅仅是一个物理空间,而且更象征“初代教会虽在惧怕中,却依然聚集在耶路撒冷中心,带来历史性转折”的地方,因而意义非凡。

张大卫牧师提到这一幕时说:“尽管门徒们极度恐惧害怕,但耶稣复活后,约四十天之久亲自来找他们,重新坚固他们,赐给他们信心,随后召聚他们回到耶路撒冷。”门徒们分散到加利利之后,正是因为亲身遇见复活的耶稣,才得以以“复活信仰”再次武装自己,返回耶路撒冷。这清楚地表明复活在信仰群体里所具有的力量,而马可楼正是这一进程的起点。

那么,为什么一定要是耶路撒冷呢?耶稣就是在那里被捕且被处刑的。对门徒而言,这里很可能充满恐惧和悲惨记忆。在主被钉十字架之后,跟随祂的人四散。但主却亲自吩咐说:“不要离开耶路撒冷,要等待父所应许的圣灵”(参《使徒行传》1:4-5),使得门徒反而重新聚集在最危险、最令人惧怕的地方。对此,张大卫牧师解释:“上帝的作为总是超越我们的期待和常识。所谓复活信仰,就是在最绝望之处,反倒展现最有盼望的力量时所显明的东西。”

复活信仰的特征,在于对“死亡并非终点”的确据。门徒们曾一度因“主被处刑,我们也许也会被抓去处死”的惧怕而退缩,可他们亲眼见到耶稣打破死亡权势,重新活过来,因而体验了“超越死亡之后的新时代”。所以《使徒行传》1章3节说,主在复活后四十天之久“向他们讲说神国的事”。这里所谓的“神国的事”并不是模糊的末世论或哲学,而是关于教会在现实中当如何被圣灵大能所建立、如何前行的具体方向。其中的一个核心就是“你们要从耶路撒冷开始”。

张大卫牧师指出:“在一个人最软弱、最跌倒的地方重新得到恢复的历史,可以被称为‘复活信仰的实况’。而这正是耶路撒冷马可楼给我们的教训。”最初门徒聚集在马可楼时,他们的氛围极其压抑。十字架事件刚刚发生,耶稣的尸体被安放在坟墓里,而犹太宗教领袖显然想要连同耶稣的余党一起彻底铲除。所以,那间马可楼最初或许只是“暂时聚集祷告、躲避危险”的地方。然而,主却让他们“不要停在那里,而是等候”,并不是要他们就此止步不前,而是在等待圣灵的降临。马可楼从“软弱的避难所”变为“大能的发源地”,正是因为圣灵的降临。

随着圣灵的降临(参《使徒行传》第2章),门徒们不再是躲在恐惧中的人。那原本是他们恐惧退缩之处,却因复活的确据和圣灵大能的浇灌,变成了复活信仰与能力的现场。于是门徒离开楼房,走上耶路撒冷街头,大胆传扬福音。对此,张大卫牧师表示:“如果复活只是一条教义,就毫无意义;唯有当复活信仰成为翻转现实生活的能力时,人才会在耶路撒冷城中——即在最害怕的地方——越过恐惧,勇敢行动。”

这种“行动的信仰”很快便在《使徒行传》全书中展现出来。从耶路撒冷开始,福音一路传向撒玛利亚、犹太全地,直到地极。信仰与行动直接结合的起点,就像《使徒行传》第2章五旬节事件所描述的那样:原本躲在屋里的那些人走到街上宣扬福音,一天之内就有数千人悔改受洗的盛况由此展开。这场爆发的“火种”,正是在马可楼点燃的。

同时,这马可楼也常被比喻为“教会的母胎”或“教会的子宫”。因为一个崭新的时代,就像新生命诞生一样,因着对复活主的确信和圣灵降临,真正的“新群体”从那里孕育而生。耶稣还在世时,门徒更多处于“修学”阶段,与主同行聆听教诲;可在耶稣升天、圣灵降临后,门徒就成为“教会群体的柱石”,积极拓展福音。马可楼正是这场转变的心脏地带,而推动这一切的动力就是复活信仰。

若想了解门徒如何与复活的主相遇,又如何重新确认使命、回到耶路撒冷顺服主,可以回想《约翰福音》第21章彼得的重建场景。彼得三次否认主之后,主也三次问他“你爱我吗?”。在彼得认罪并且重新表达爱的过程里,他那崩溃的自我才被拥抱、接纳,重新成为“磐石”(彼得)。对此,张大卫牧师说道:“教会并不是依赖某些项目或组织力而运转的。最根本的动力还是源于对主的爱。而这份爱来自主的复活,来自祂接纳我们的恩典。当我们心里相信并口里承认这份爱时,我们的信仰才会坚固。”

马可楼恰恰就是这样一个“认罪”、“悔改”、“相信”的交汇点。曾经否认主、分散四处的门徒们之所以能再次相聚为一个群体,并鼓起勇气超越绝望,正是因为主的复活和圣灵的应许。张大卫牧师强调:“《马太福音》第26章以来记载的耶稣受难情节,《约翰福音》第21章门徒回到加利利的场景,以及《使徒行传》第1章门徒重返耶路撒冷,这三者连成一线时,复活信仰才能真正向今日教会传递切实的信息。”

由此可见,耶路撒冷马可楼最终成为了“从惧怕到勇气、从分散到聚集、从羞辱与否认到悔改与承认”这样一次巨大转折的见证地。今日教会对此应当深入默想——假如教会在某些时刻害怕社会批评或逼迫而一味地躲藏起来,那么我们就需要重温当年马可楼里那“圣灵火焰”重新点燃时所带来的更新。这就是复活信仰在当下的应用:我们若相信那位打破死亡并复活的耶稣依然与我们同在、仍在坚立教会,并差遣教会在世人面前大胆传福音,那么我们就能带着喜乐,从“耶路撒冷直到地极”的道路继续前行。

综观这一脉络,张大卫牧师呼吁:“不要只把马可楼当作一处历史遗迹,而要在每个当代教会中复兴‘自己的马可楼’。”这也许是“渴望圣灵降临并合一祷告”的场所,也许是“共同宣认复活信仰”的所在。关键是:聚集于楼房祷告,不是为了内缩躲避,而是“在那里得着能力,预备好再度走向世界”。正如耶稣对门徒所言:“不多几日,你们要受圣灵的洗”(参《使徒行传》1:5)。正因为这应许在“马可楼”里实现,初代教会才没有消亡,反而传遍了世界。


2. 拣选,用来填大的空位,教会的恢

在《使徒行传》第1章后半部分,门徒面临一项重大的决定:选出第十二位使徒。在复活节到五旬节之间的一段时间内,一个最突出的议题就是“耶稣曾经亲自拣选的十二门徒之一——加略人犹大背叛了主,我们该如何处理他所留下的空缺?”犹大出卖耶稣换得三十块银子,之后自缢身亡。圣经还记载,他用不义之财买地,然后坠落,肚腹崩裂而死(参《使徒行传》1:18),成为“血价悲剧”的象征人物。

张大卫牧师称犹大的悲剧是“离主最近的人却犯下最严重罪行的事件”。犹大在门徒团体中负责掌管钱囊,是一项重要而具有服务意义的岗位。教会也相似:管理奉献、从事服务本应是满有恩典的职位,但同时更容易成为撒旦试探的入口。因为教会的运营确实需要经费,有时金钱会牵扯到世俗利益或欲望。因此,圣经repeatedly 警示:“贪财是万恶之根”(参《提摩太前书》6:10),也记载初代教会“凡物公用,按各人所需分给个人”(参《使徒行传》2:45, 4:34),以此明确指出不要被物质捆绑,以防教会腐败。

但犹大却因物质贪婪和政治盘算,成为了撒旦利用的破口,最终将耶稣出卖。事后,他虽然后悔,但没能走向真正的悔改,而是以极端方式结束了生命,由此在教会内留下了“失去一位门徒”的惨痛伤口。十二使徒象征以色列十二支派的属灵根基,也是主亲手建立的“新约群体之门”。其中一个门扇坍塌了,重建这扇门迫在眉睫。

因此,在《使徒行传》第1章,门徒展开了填补空缺的会议。他们为那十二使徒之位重新选人,被选者就是马提亚。若细看这过程,就能学到教会应对危机的方式。《使徒行传》1章21-22节中,彼得提出建议:“应该从那与我们常在一起的人中,找到一个与我们同作主复活见证的人,从约翰施洗开始,一直到耶稣离开我们被接升天的那日,一直与我们同在的人中,立他与我们同作见证。”最终有两人被推举,经大家祷告并掣签之后,马提亚被选中。

对此,张大卫牧师指出几大关键点:
第一,初代教会将“复活的见证”视为最重要的资格条件。教会存在的目的本就是为见证复活的主,使徒的核心使命自然是宣扬主复活的福音。马提亚及另一位候选人,都是从耶稣公开传道、受难、死亡到复活这一整段时间里,一直随行、学习、见证的人。
第二,从共同体的合议、祷告,再到最后以掣签的方式确认,令人印象深刻。“充分尊重群体共识,同时在最后阶段将决定权交给神的主权”,显示出教会不依赖人性的算计或政治妥协来选立领导者。
第三,马提亚被立为使徒后,他在教会中展现了什么能力,圣经并未留下详细记载,但可以肯定的是,这场拣选使得十二使徒得以完整恢复,初代教会随即做好了迎接五旬节圣灵降临的准备。

那为什么这一拣选过程如此关键?因为在圣灵降临之前,教会所做的第一件事,便是“修复领导团队(使徒群)”。若不先医治犹大叛变造成的空缺与创伤,教会要想合而为一并不容易。门徒心里或许还残留着“我们中有人竟背叛了主”的痛楚,这也给彼此间的信任带来危机。此外,从各地分散回到耶路撒冷的门徒,也需要在共同的祷告中重建“不要再让这类背叛重演”的坚固连结。

张大卫牧师强调:“教会内部如果出现创伤或领袖背叛,是足以摧毁群体的严重事件。犹大的例子就是象征。”故此,初代教会并没有将这件事简单地忽略或掩盖,而是在教会正式起步之际,就公开地处理了这件丑闻。犹大将血价银子扔回圣殿,用那笔钱买下“血田”的经过(参《马太福音》27:5-8)也广为人知。教会并不遮掩这段耻辱史,反而引用先知书(如耶利米书或诗篇)去解释说,这乃是“预言应验的一部分”,让整个群体同声祈祷并设立新使徒。

如此,马提亚承接了使徒职位,教会从而重建了十二使徒的框架。在更加稳固的属灵联合中,他们迎来了五旬节圣灵降临的荣耀时刻。有了圣灵的能力,加上十二使徒的重新整合,福音自耶路撒冷辐射至犹太全地、撒玛利亚,乃至地极。设想如果犹大的背叛和死带来的内患与伤痛一直被搁置不管,教会或许还未成立就先行瓦解。相反,教会正视伤口、彻底处理,并将这一恢复过程公开宣告,才让初代教会更成熟地迎向新阶段。

另从另一个角度看,犹大的堕落与死亡,也让初代教会意识到:“即便最被信任的人,也可能在属灵道路上跌倒”,从而带来高度的警醒。犹大曾经亲近耶稣三年之久,见过祂的神迹和教训,也被委托管理财物,然仍然堕落。这提醒所有教会成员,任何人都可能在某些时刻陷入试探。张大卫牧师对此警示:“今天的教会领袖也如此。无论个人有多优秀,都需时刻以神的话语和圣灵省察自己,警醒祷告。否则,撒旦可能随时利用我们所暴露的弱点。”纵观教会史,背叛与堕落的事件屡见不鲜。然而,每当教会面临破口,上帝就会兴起新的仆人(如马提亚),填补空缺,让历史继续向前推进。

那么,当代教会可以具体从马提亚被拣选这件事学到什么?
首先,教会当在群体合议和祷告中,谨慎挑选重要领导职位。不能只凭个人能力、名望或政治手段,而要问:“此人是否牢牢抓住复活信仰?”“是否曾真正与主同行?”“他能否见证主的苦难、死亡与复活,并以自身生命作见证?”这才是领导力的关键。
其次,若教会出现领袖背叛或巨大创伤,不能简单视为“个别人倒下了”而草草掩盖。应由整个群体面对痛苦,思考“我们该如何恢复?”正如初代教会并没有花时间痛斥犹大的罪,而是回到圣经预言,透过研读与祷告,采用合乎真理的方式走出新路。
第三,所有的恢复过程归根结底都指向“圣灵降临”。为何要在圣灵降临之前处理这件事?因为初代教会要以纯净状态来迎接五旬节圣灵的洗礼。在罪恶和混乱尚未整理的情况下,很难真正期待圣灵的大工。张大卫牧师因此提醒:“教会若渴望圣灵动工、复兴、成长,就必须先认真对付内部的罪与不义;若领导层出现过失,不可一味遮掩,而要寻找真正的医治之道。”

教会从犹大的阴影中脱离、选立马提亚,可以视作“一种象征”——“无论经历多严重的创伤,在神的计划中,教会总会找到恢复之路”。当然,犹大并非从一开始就被“弃绝”,而是他自己选择了那条不归路。教会对所有人都敞开悔改与救赎之门,可若个人始终拒绝,也只能酿成悲剧。教会的责任不是把悲剧一味掩盖,而是寻找悔改与更新的动力,开创新道路。而“复活信仰”正是这背后的核心力量。

复活信仰相信“上帝能破除死亡并赐下新生命”。犹大是亲手送耶稣走向死亡的人,而复活主却打破了这结局,为人类开启了生命之道。加略人犹大对教会带来的冲击与恐惧,藉着耶稣的复活所带来的盼望而得以克服。当马提亚填补了那空位,十二使徒再次合一等待圣灵降临。圣灵像烈火降下后,门徒们就在耶路撒冷大胆传福音。阅读《使徒行传》第1到第4章,可见彼得和约翰在圣殿警卫队及宗教权势面前毫无惧怕,并宣告“除祂以外,别无拯救”(参《使徒行传》4:12)。此时的彼得,已经不再是“鸡叫之前三次否认耶稣”的彼得,而是“在马可楼中经历重建、领受圣灵,并与马提亚等同工的十二使徒之首”,公开地传扬福音,向世人彰显“即使一位领袖彻底坍塌,神也能让教会恢复”。

张大卫牧师说:“如同失去犹大、却迎来马提亚的教会,像是得了‘血淋淋伤口’的医治。当代教会在经历各种纷争、腐败或背叛时,也要考虑如何兴起‘新的马提亚’,整顿群体,好让我们迎接圣灵新的工作。”因为教会是“藉着圣灵开创新时代的群体”,也是在“背叛与悔改、死亡与复活、挫折与恢复”的不断交替中成长的。加略人犹大加速了耶稣走上十字架之路,而马提亚则在那破碎的位置上继续拓展福音之门。彼得虽然否认主并逃离,但耶稣在《约翰福音》第21章亲自来找他,与他重建爱与信心;在《使徒行传》中,他又成为最先公开宣讲福音的领袖。随着使徒团队的重整完毕,初代教会就在马可楼经历了圣灵降临的奇景。自那一刻起,教会不再藏身,而是走到街头广传福音,使耶路撒冷全城轰动。

当下教会能否也经历同样的翻转?张大卫牧师回答:“当然能!前提是教会必须相信复活信仰所带来的真实大能,并以悔改和祷告处理内部问题(如背叛、腐败、不信任),完全依靠圣灵的引导。”马可楼和马提亚的拣选就是一个代表性案例,展示教会如何实实在在地经历复活的能力,并解决自身的冲突与伤痕,从而迈向新阶段。

基督教之所以以复活信仰为核心,乃因其宣告“世上的死亡、绝望和失败都不是终点”。即使有加略人犹大这种令人绝望的事件,教会仍能借着马提亚继续漫长的福音征程。我们有时会像彼得那般否认主、活在自责中,但如《约翰福音》第21章所示,主会亲自再度来找我们,重建我们。正是这恩典,带领我们进入“耶路撒冷的马可楼”,不再软弱退缩,而是以圣灵的大能走向世界中心。

经历了这过程,初代教会终于在《使徒行传》第28章末尾发出“没有人禁止”的宣告,意味福音传扬之路无法被阻挡。保罗虽身陷罗马监狱,仍持续传道;彼得据史料记载倒钉十字献身,但紧随其后的无数门徒持续填补教会的空位。教会在历经种种摇晃与跌倒后,依靠复活信仰与圣灵大能一次又一次站起来。纵然十二门徒中有一位坍塌,上帝仍有办法恢复使徒职位,并让福音传至地极。

马提亚的拣选正融合了“恢复”与“前进”这两重精神:教会医治内部创伤,奠基于复活信仰,迈向更远大异象的起点。这个信息至今仍然有效,也提醒我们:教会各位牧者在事工现场遇到冲突或问题时,不妨回顾“初代教会如何走出困境”。结论往往指向“坚固的复活信仰告白、对圣灵降临的热切祷告,以及群体透明的程序”上。

对此,张大卫牧师总结:“复活就是能力。当这能力在我们心中动工,便会拯救人心、重建教会、建造基督的身体。纵然出现再大的背叛,教会也能跨越背叛进入更新与启程。犹大的失败并未终结教会历史,同理,今天我们所遭遇的任何严重创伤,也无法阻挡神国度的应许。”

也正因如此,“耶路撒冷马可楼”和“马提亚被拣选”之间有着紧密的联系:前者见证门徒在恐惧之中聚集,却因圣灵降临而走向勇敢宣道的燃点;后者则显示教会面对一位使徒的背叛与死亡,如何重新恢复为“完整群体”。两者共同彰显的主题是:“教会里的背叛、否认、恐惧,如何藉着主的复活与圣灵的降临转化为教会的恢复与大能事工”。当中既交织着痛苦与悔恨,却更深地渗透着神强大的恩典。结果,初代教会能从耶路撒冷出发,义无反顾地走向地极。

当代教会也不例外。若某个地区教会或群体,能如同当年的马可楼那样,恢复一种“现代意义的马可楼”,被复活信仰充满;并且像当初拣选马提亚那样,透明且合乎真道地医治加略人犹大所带来的创伤,那么我们便能期待圣灵的更新之工。五旬节并非只在两千年前某一次性地发生,而是可在各时代、各地的教会持续运行的神圣运动。

这也呼应张大卫牧师一直强调的“复活信仰的实践性”。如果我们只在头脑上接受耶稣复活的观念,却未将其化为生命动力,那不过是空洞教条。然而,初代教会亲身示范:他们将复活作为改变现实生活的原动力,连背叛、苦难、死亡、绝望都不再是结局。彼得和使徒们在耶路撒冷,毫不畏惧那些曾企图杀害他们的势力,当众宣扬福音,这本身足以证明复活所带来的威力是多么真实而震撼。

因此,当我们再问“教会是什么”,可以说:“教会是从耶路撒冷的马可楼出发、在加略人犹大的背叛中却又经马提亚的拣选得到恢复、并因圣灵降临而走向全世界的群体。”这一身份跨越历史与地域,至今仍然生效。只要教会持守复活信仰,就不会关门停业;即使教会内部出现重大裂痕,上帝也会兴起新人修补空位,再次浇灌圣灵。正因如此,福音从耶路撒冷一路传到罗马,乃至全球,延绵不断,也是现代教会必须继承的信心遗产。

张大卫牧师的劝勉亦集中在这一点:“我们要恢复当下的马可楼。当教会出现背叛和失败时,不应一味掩饰,而要诚实悔改、敞开处理,抓住上帝赐下的新起点。核心依旧是‘复活的主’,以及祂借教会成就的宣教使命。”当我们在这条道路上顺服行走,《使徒行传》的历史便不会停歇,将继续在现实世界延伸开展。

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張ダビデ牧師 – 復活信仰の回復 


1.エルサレムのマルコの屋上の間、復活信仰の現場

エルサレムにあるマルコの屋上の間は、キリスト教教会史において特別な意味をもつ空間であり、同時に現代の教会共同体に深い霊的な洞察を与える場所として広く知られています。この屋上の間は、使徒の働き1章から2章へと続く非常に重要な場面の舞台となった場所で、初代教会の誕生と聖霊降臨の出来事が起こったと伝えられています。また、その始まりである使徒の働き1章には、復活されたイエス様が地上での働きを終えられる時点、すなわち昇天直前に弟子たちに最後の託しと約束をくださった場面が記されています。さらに、この屋上の間は単なる物理的空間にとどまらず、「初代教会が恐れの中でもエルサレムの真っただ中に集まり、歴史的変化を起こした象徴的な場所」という点で重要な意味をもっています。

張ダビデ牧師は、この場面について「たとえ弟子たちが恐怖と不安に震えていたとしても、イエス様は復活された後約40日の間、彼らを直接訪ねて立て直し、信仰を吹き込み、それからエルサレムへ集まるように導かれた」と説明します。弟子たちはガリラヤにまで散り散りになりましたが、復活されたイエス様に出会って初めて「復活信仰」によって武装され、エルサレムに戻って来ることができました。これは信仰共同体の中で復活がいかに力を発揮するかを如実に示す事例であり、その出発点がマルコの屋上の間であったわけです。

では、なぜあえてエルサレムでなければならなかったのでしょうか。イエス様が捕らえられ、そこで処刑された都市がエルサレムです。弟子たちにとっては非常に恐ろしく悲惨な記憶が残る場所だったに違いありません。主が十字架につけられた後、多くの従者たちは四散してしまいました。しかし主は「エルサレムを離れないで、父が約束された聖霊を待ちなさい」(使徒1:4-5)というみことばを直接与えることで、弟子たちがむしろ最も危険で恐ろしい地域へ再び集まるように導かれました。張ダビデ牧師は、このことを「神のなさる御業は常に私たちの期待や常識を超越する。復活信仰とは、最も絶望的な場所で最も希望をもたらす力を発揮するときに明らかになるものだ」と解釈します。

復活信仰の特徴は、「死が終わりではない」という確信にあります。弟子たちは一時、「主が処刑され、自分たちも捕らえられて死ぬかもしれない」という恐れの中でうずくまっていましたが、イエス様が実際に死の力を打ち破ってよみがえられた姿を見て、「死を超えた新しい時代」を体験したのです。だからこそ、使徒の働き1章3節は、イエス様が復活された後40日の間「神の国のことを語られた」と証言します。ここでいう「神の国のこと」とは、単に漠然とした終末論や哲学ではなく、現実の中で教会がどのような力によって建て上げられ、いかに前進すべきかという具体的な方向性を含むものです。その中心の一つが「あなたがたはエルサレムから始めなさい」というみことばなのです。

張ダビデ牧師は、「人が最も弱くなり、挫折した場所で再び回復するという歴史こそが『復活信仰の実際』と呼べる」と語り、これこそマルコの屋上の間が与えてくれる教訓だと強調します。最初に弟子たちがこの屋上の間に集まったとき、その雰囲気はきわめて息をひそめた状態だったことでしょう。十字架の出来事直後、イエス様の遺体は墓に葬られ、指導層はイエス様の残党を根こそぎ一掃しようと躍起になっていました。そうした状況ゆえに、この屋上の間は「しばらくの間集まり、祈るための安全な隠れ場所」として利用されていたかもしれません。しかし主は、「そこで立ち止まるのではなく待ちなさい。それはただ留まれという意味ではなく、聖霊を受けるまでとどまることを言っているのだ」とおっしゃいました。こうしてマルコの屋上の間は「無力な避難所」から「力の源泉」へと変わっていきますが、その理由はまさに聖霊の降臨によるものです。

やがて聖霊が下ると(使徒2章)、もはや彼らは恐れに隠れる弟子たちではありませんでした。恐怖の空間だった屋上の間が、復活の確信と聖霊の力が下る現場となると、弟子たちはそこを出てエルサレムの街へ繰り出し、大胆に福音を宣べ伝え始めました。これについて張ダビデ牧師は、「復活が単なる教理としてとどまっているだけでは意味がないが、復活信仰が実際の生活を覆す力となるとき、人々はついにエルサレムの城内ですら恐れを乗り越え行動する変化を見ることになる」と力説します。

こうした「行動する信仰」は、そのまま使徒の働き全体に表れます。エルサレムから始まり、サマリアとユダヤ全土、さらに地の果てに及ぶ歴史的な福音伝播の旅路が広がっていくのです。信仰が行動へとつながった最初の場面は、使徒の働き2章のペンテコステ(五旬節)の出来事に明らかです。奥まった部屋に隠れていた者たちが街へ出て福音を宣べ伝え、一日に数千人が悔い改めてバプテスマを受けるという壮観が繰り広げられました。その火点がまさにマルコの屋上の間でした。

一方、この屋上の間は「教会の母体」や「教会の子宮」にたとえられることもあります。その理由は、新しい時代がまるで新しい生命の誕生のように、復活されたイエス様への確信と聖霊降臨によって実際に「新しい共同体」がその中で胎動したからです。イエス様がまだ地上におられた時期は、弟子たちはみことばを学びながら共に歩む“修学”の段階と見ることができます。しかしイエス様が昇天され、聖霊が下った後、弟子たちは「教会共同体の柱」として自ら福音を広げていく主体へと変わりました。屋上の間はその転換の中心部であり、その原動力こそが「復活信仰」だったのです。

ヨハネの福音書21章に描かれるペテロの回復の場面を思い起こすと、弟子たちがどのように復活されたイエス様と出会い、再び使命を確認してエルサレムへ戻り従順したのかを理解できます。ペテロが主を三度否認した後、主は「あなたは私を愛するか」と三度問い、ペテロがその愛を告白することで、打ちのめされた自分自身を抱きしめ、「岩(ペテロ)」として新しく生まれ変わります。張ダビデ牧師はこの場面について「教会は特定のプログラムや組織力で動くのではなく、根本的な原動力は『主への愛』にある。その愛は主の復活から来るものであり、私たちを受け入れてくださったその恵みを心から信じ、口で告白するときにようやく揺るぎないものになる」と解説します。

マルコの屋上の間もまた、このような「告白」と「悔い改め」と「信仰」の集積所でした。主を否認した弟子たち、四散してしまった弟子たちが再び戻り、一つの共同体となり、絶望を越える勇気をもって集まれたのは、主の復活と聖霊の約束があったからです。「マタイの福音書26章以降に記されたイエス様の受難の現場と、ヨハネの福音書21章でガリラヤに戻った弟子たちの姿、そして使徒の働き1章のエルサレムへの帰還が一本の線でつながるとき、初めて復活信仰は今日の教会に実質的なメッセージを与える」と張ダビデ牧師は繰り返し強調します。

かくしてエルサレムのマルコの屋上の間は結果として、「恐れから大胆さへ、散り散りから集まりへ、恥と否認から悔い改めと告白へ」と転換する現場となりました。現代の教会がこの点を深く黙想する必要があります。つまり「教会がある時点から社会的非難や迫害の恐れの中に閉じこもってばかりいるなら、再びマルコの屋上の間に下った聖霊の炎が必要だ」というメッセージを得ることができるわけです。これは復活信仰の現在的応用でもあります。死を打ち破り復活されたイエス様が、まるで今も私たちと共におられるように教会を建て上げ、その教会が世のただ中で大胆に福音を伝えられるよう後押ししてくださるという事実を握るとき、私たちは「エルサレムから始まって地の果てに至る」道を喜びのうちに歩むことができます。

これらすべての文脈の中で、張ダビデ牧師は「マルコの屋上の間を単なる歴史的場所として見るだけでなく、現在の教会ごとにそれぞれの屋上の間を回復する必要がある」と強調します。それは「聖霊の臨在を慕い求め、祈る場所」であるかもしれませんし、「復活信仰を共に握りしめ、告白する場所」であるかもしれません。屋上の間に集まって祈るということは、内向きに隠れる行為ではなく、「そこで力を受けて世へ出ていくための最終準備」という点が核心です。イエス様が弟子たちに「まもなくあなたがたは聖霊によるバプテスマを受ける」(使徒1:5)と言われたように、その約束が「屋上の間」で成就したからこそ、初代教会は決して消えることなく全世界に広がっていったのです。


2.マッティアの選任、ユダの空席を埋める教会の回復

使徒の働き1章の後半では、弟子たちが十二番目の使徒の座を新たに埋めるという出来事に直面します。復活祭を過ぎ、ペンテコステに向かうあいだの最大の課題の一つは、「イエス様が十二人のひとりとして召されたイスカリオテのユダが裏切り、その後処理をどうするのか」でした。ユダはイエス様を銀貨三十枚で売り渡したのち、自ら首をつって死にました。それだけでなく、不正な代価で畑を買い、その場所で体が落ちて内臓が裂けたという記録(使徒1:18)のため、「血の代価の悲劇」を象徴する人物となってしまいました。

張ダビデ牧師は、ユダの悲劇を「最も身近にいた人物が、かえって最も大きな犯罪を犯した事件」と表現します。ユダは弟子共同体の中で会計係をしていた人物でしたから、実質的に財政を管理し、奉仕する重要な地位にありました。教会でも同様に、財政を任され奉仕する立場は恵みに満ちるべき重要な場所であると同時に、サタンの誘惑と試みにさらされやすい通路でもあるというのです。なぜなら共同体を運営するにはお金が必要であり、ときにこのお金が世俗的な利益や欲望に触れてしまうからです。したがって聖書は教会に「金銭を愛することがあらゆる悪の根源である」(テモテ第一6:10)と繰り返し警告し、また初代教会が「すべての財産を互いに共有し、人々の必要に応じて分け与えた」(使徒2:45、4:34)と記すことで、物質に囚われて腐敗しないよう焦点をはっきりさせているわけです。

しかしユダは、物質的な欲望や政治的思惑のすき間からサタンに利用され、ついにイエス様を売り渡す裏切り者となってしまいました。彼は裏切り直後に遅すぎる後悔をしましたが、正しい悔い改めには至らず、極端な選択をして命を絶ち、結果として「弟子の一人を失った」という痛ましい傷を教会に残したのです。十二弟子はイスラエルの十二部族を象徴する霊的支柱であり、主が直接建てられた「新しい契約共同体の門」のようなものでした。その片方の門が壊れたわけですから、この門を再び建て直す作業は急務だったことでしょう。

そこで使徒の働き1章では、この欠員を埋めるための会合が開かれます。ここで初代教会は、新たに使徒の座を満たす人物としてマッティアを選びます。その過程を注意深く見ると、教会の危機対応のあり方を学ぶことができます。使徒の働き1章21~22節で、ペテロはこう提案します。「主イエスが復活される証人となるために、私たちといつも行動を共にし、ヨハネのバプテスマから主が昇天される日までずっと一緒にいた者の中から一人を選び出そう」。その結果、二人が候補に挙がり、初代教会はその場でくじを引いてマッティアを選任しました。

張ダビデ牧師は、ここで注目すべきいくつかのポイントを挙げています。第一に、初代教会が「復活の証人」であることを最優先の資格要件とした点です。教会が存在する目的は、復活された主を証しすることにあるので、使徒の核心的使命もまた復活の知らせを伝えることでした。マッティアをはじめ候補となった人々は、イエス様の公生涯と苦難、死、復活までの一連の流れをそばで見守っていた者たちで、事実上、十二使徒と共にずっと行動し学んでいた人たちだったのです。第二に、選考の過程における共同体的合意と祈り、そしてくじ引きが印象的です。「すべての人の意見と教会の合意が重んじられ、最終段階で神の主権的決定に運命を委ねる方式」が取られたということです。これは教会が単なる人間的な計算や政治的妥協によってリーダーを選ばないことを示唆します。第三に、こうして選ばれたマッティアが、その後どのような力を発揮したかについては聖書に長々と記録は残っていないものの、この出来事をきっかけに十二使徒が完全に回復し、再びペンテコステの聖霊降臨を迎える準備が整ったという事実が重要だという点です。

では、なぜこの選任の過程が重要なのでしょうか。聖霊が下る直前に教会が最初に行ったことが、「指導者チーム(使徒団)の回復」だったからです。ユダがもたらした欠員と裏切りによる傷を癒さずにいては、教会が完全に一つになることは難しかったでしょう。人々の心の奥には依然として「私たちの仲間が主を裏切った」という裏切られた思いが残っていましたし、その中で弟子たちは互いへの信頼を回復することが急務でした。また、それぞれに散らばっていた弟子たちが再びエルサレムに集まり共に祈る中で、「もはやあのような裏切りが起きてはならない」という強い結束を固める必要があったのです。

張ダビデ牧師は、「教会の中に生じた傷、指導者の裏切りがどれほど共同体を崩壊させ得るかを、ユダの事件が象徴的に示している」と指摘します。それゆえ初代教会は、イスカリオテのユダの事件を単に忘れたり覆い隠したりするのではなく、教会が最初の歩みを踏み出す時点で透明に整理し、乗り越えていったのです。ユダが残した血の代価の金銭は神殿に投げ捨てられ、それで「血の畑」が買われたこと(マタイ27:5-8)は公然と明るみに出されました。教会はこの恥ずかしい歴史を隠すことなく、むしろ預言(エレミヤや詩篇)に基づいて「このことが預言の成就過程の一部」とまで受け止め、共同体全体で声を合わせて祈り、新しい人物を任命したのです。

こうしてマッティアが使徒の座を継承しました。教会は再び十二使徒という枠組みを回復し、その中でより強固な霊的結束をもってペンテコステの聖霊降臨を迎えました。そしてその聖霊の力を受けた使徒たちは、エルサレムを起点としてユダやサマリアを越え、地の果てまで福音を広げていきます。もしユダの裏切りと死による内紛や傷が放置されていたら、教会は出帆する前から崩壊する危険が大きかったでしょう。しかし逆に、その傷をさらけ出し解決し、回復のプロセスを公に宣言したことで、教会はより成熟した姿に生まれ変わることができたのです。

別の視点から見れば、ユダの失敗と死は初代教会に「いかなる者もこの道で油断してはならない」という警醒を与えたとも言えます。3年もの間イエス様に直接従い、奇跡やみことばに接し、会計係を任されるほど信頼を得ていた人物ですら堕ちることがあるという事実は、教会の構成員なら誰しも誘惑に陥る危険があることを思い起こさせます。張ダビデ牧師はこの点について、「現代の教会のリーダーシップも同様だ。どんなに優れた人に見えても、絶えずみことばと聖霊によって自分を点検し、目を覚まして祈らなければならない。そうしなければ、サタンはいくらでも私たちを餌食にしてしまう可能性がある」と警告します。教会史には、裏切りと堕落の歴史が決して少なくありませんでした。しかし同時に、神はその度ごとに(マッティアのように)新たな人物を建てて教会の空席を埋め、歴史を続けてこられたことも事実なのです。

では、現代の教会がマッティア選任の出来事から学べる点は具体的に何なのでしょうか。第一に、教会は共同体的合意と祈りの中で最も重要な指導者の座を補っていくべきだということです。単に能力・名声・政治力だけを見て指導者を立てるのではなく、「復活信仰を確かにつかんでいるか」「主と共に歩んできた時間があるか」「主の苦難・死・復活をそばで目撃し、自分の人生をもって証しできるか」といった核心的信仰告白のほうがはるかに重要なのです。第二に、指導者の裏切りや教会内の大きな傷が生じたとき、それを単に「個人の悲劇」として隠すのではなく、共同体全体が痛みを共有しながら「どう回復するのか」を祈りとみことばの中で探る必要があるということです。ユダが倒れた後、初代教会が彼を激しく糾弾することに時間を費やすのではなく、主のみことばと預言を探り研究し、それに即したかたちで「新しい道」を開いた姿勢には学ぶべき点が多いのです。第三に、こうした回復のプロセスは最終的に「聖霊降臨」に焦点を当てていたということです。教会がなぜわざわざ聖霊降臨前にこの事件を取り扱ったのか。それはペンテコステの聖霊を受けるにふさわしい完全な状態に自分たちを整える必要があったからです。不義や混乱が整理されていないままで、聖霊の偉大なみわざを期待するのは難しいでしょう。張ダビデ牧師は「教会が聖霊のわざやリバイバル、成長などを口にする前に、まず内部の罪や不義を真剣に扱い、指導者の堕落があればそれを隠蔽せず真摯に癒しの道を探らなければならない」と強調します。

ユダから離れ、マッティアが建てられたことが「一つの象徴」だとすれば、それはすなわち「教会はいかに大きな傷を負っても、神のご計画の中で必ず回復の道を見いだす」というメッセージです。もちろん、ユダはもともと「見捨てられた者」だったのではなく、自らの選択によってその道を進み、取り返しのつかない悲劇に陥ったのです。教会は誰であっても回復と救いの道に招きますが、個人がそれを最後まで拒むなら悲劇は起こり得ます。教会はこうした悲劇をむやみに覆い隠すのではなく、悔い改めと刷新の力を探し、新しい道を切り開いていかねばなりません。そのプロセスで「復活信仰」が核心的エネルギーとして働くのです。

復活信仰とは「死を終わりにせず、再び生かされる神の力」を信じることです。ユダはイエス様を死に追いやった張本人でしたが、その後の罪悪感に押しつぶされていきました。しかしイエス様は復活によって「いのちの道」を開かれました。イスカリオテのユダの裏切りが教会にもたらした衝撃と恐怖は、イエス様の復活がもたらす希望によって乗り越えられたのです。マッティアがその空席を埋めたとき、十二使徒は再び一つになって聖霊を待ち、やがて教会に火のように下った聖霊によってエルサレムで大胆に福音を宣べ伝え始めました。使徒の働き1章から4章を読めば、ペテロとヨハネが神殿の守衛隊や宗教権力の前でも恐れを感じず、「イエスの名のほかに救いはない」(使徒4:12)と宣言する場面が出てきますが、この時のペテロはもはや「鶏が鳴く前にイエスを三度否認したペテロ」ではありません。彼はマルコの屋上の間で回復された者、聖霊を受けた者、そしてマッティアと共に「完全な使徒団」を形成するリーダーとして堂々と福音を叫ぶのです。そこには「崩れ去った指導者の一人の座すらも神が回復された」という力強いメッセージが込められています。

張ダビデ牧師は、「ユダを失いマッティアを得た教会が『血まみれの傷』を癒されたように、教会も絶えず過去の傷や苦しみを癒され、新しいぶどう酒のための新しい革袋を満たしていく必要がある」と語ります。これは初代教会だけの物語ではなく、現代の教会もさまざまな紛争・腐敗・裏切りといった出来事を経験するときがあり、そのたびにどう「新しいマッティア」を立てて共同体を整え、聖霊の働きを受けるかを考えねばならないというのです。

教会は「聖霊によって新しい時代を切り拓く共同体」であると同時に、「裏切りと悔い改め、死と復活、挫折と回復」という数々の交差点を通過しながら成長していきます。イスカリオテのユダはイエス様の死を早め、マッティアはその空席を埋めて福音の門を拡大しました。ペテロは否認して逃げましたが、イエス様は再び彼を探し求めてヨハネの福音書21章でその愛を回復させ、使徒の働きではまっさきに説教を展開するリーダーに立てられました。このように使徒たちが再編成を終えた後、初代教会はマルコの屋上の間という空間で聖霊が下る壮観を体験します。そして聖霊が下った瞬間から、教会はもはや隠れることなく街へ出て福音を宣べ伝え始め、たちまちエルサレムが大きく揺り動かされたのです。

現代でも教会が同じ体験をすることはあり得るのでしょうか。張ダビデ牧師は「もちろん可能だ。ただし、その条件は、今日の教会が復活信仰の実際的な力を信じ、内部の問題(裏切り・腐敗・不信)を悔い改めと祈りによって解決し、聖霊の導きを完全に求めるかどうかにかかっている」と主張します。マルコの屋上の間とマッティアの選任は、教会がどのように復活された主の力を日常生活の中で体験し、いかなる方法で共同体内の葛藤と傷を克服し、新しい時代へ踏み出すのかを示す代表的な事例です。

復活信仰によって象徴されるキリスト教の核心は、「この地上の死、絶望、失敗が決して最後ではない」という信念です。イスカリオテのユダという絶望的な事例があっても、教会はマッティアを通じて福音宣教の長い歴史を継承していきます。私たちが時にペテロのように主を否認し、罪悪感の中に生きていても、ヨハネの福音書21章のように主が親しく私たちを再び訪ね、回復させてくださいます。その恵みが私たちをエルサレムのマルコの屋上の間へと導き、無気力ではなく大胆な聖霊の力をまとって世のただ中へ踏み出すようにしてくださるのです。

こうしたプロセスを経て、初代教会はついに使徒の働き28章最後の節で「だれにも妨げられることがなかった」という堂々たる宣言をもって締めくくられます。福音宣教を妨げることはできなかった、という意味です。パウロはローマの獄中にあってさえ福音を宣べ伝え、ペテロは歴史的記録によると逆さ十字架にかけられる殉教によって使命を終えましたが、彼の後を継ぐ多くの弟子たちが再び教会の欠員を埋めていきました。このように教会は周期的に揺れ動き、倒れることがあっても、復活信仰と聖霊の力の中で新たに立ち上がるのです。十二弟子のうち一人が倒れても、神はその使徒職を回復し、地の果てまで続く道を用意しておられます。

マッティアの選任は、まさにこの「回復」と「前進」の二つの精神を同時に内包しています。教会が内部の傷を癒し、復活信仰に基づいてより大きなビジョンへ向かう出発点となるからです。このメッセージは現代においても依然として有効であり、教会の指導者たちが奉仕の現場で様々な葛藤や問題に直面するたび、「初代教会はどのようにこの難局を突破したのか」を振り返るなら、結局その答えは「復活信仰の確固たる告白と聖霊降臨を待ち望む祈り、そして透明な共同体的手続き」にあることに気づくでしょう。

張ダビデ牧師はこれをまとめながら述べています。「復活とは力である。その力が私たちの心の内に働くとき、人を生かし、教会を生かし、キリストのからだを建て上げる。どんなに大きな裏切り者がいても、その裏切りを乗り越えて教会は次の段階へ進む回復と新たなスタートの道を見いだすことができる。ユダの失敗が教会史の終焉を意味しなかったように、現代の私たちが直面するいかなる大きな傷も神の国の約束を消し去ることはできないのだ。」

ここに「エルサレムのマルコの屋上の間とマッティアの選任」が一つに結びつく決定的な理由があります。マルコの屋上の間は、息をひそめて隠れていた弟子たちが聖霊降臨を経験し、世に向かって福音を宣べ伝え始めた火点だとすれば、マッティアの選任は、十二使徒のうちの一人の裏切りと死を乗り越えて教会が再び「完全な共同体」として生まれ変わる場面です。この二つのストーリーは、「教会の中の裏切り・否認・恐れが、主の復活と聖霊の臨在によってどのように回復と力の歴史へと変わっていくのか」を総合的に示しています。そこには悲しみや悔恨が入り混じりますが、それ以上に強力な神の恵みが注がれています。その結果、初代教会はエルサレムを越えて地の果てまで福音を宣べ伝える道へと勇躍していくことができたのです。

今日の教会も同様です。ある地域の教会や共同体が、まるでマルコの屋上の間のように「現代的意味での屋上の間」を回復し、復活信仰に満たされるなら、そしてイスカリオテのユダが残していった傷を、マッティアのような選任によって透明でみことばに忠実な方法で癒すなら、聖霊の新しい働きを期待できるでしょう。ペンテコステの出来事は2000年前のある場所で一度だけ起こった「歴史的な単発の出来事」ではなく、あらゆる時代と地域の教会が体験し得る神の運動なのです。

このような教えは、張ダビデ牧師が一貫して強調してきた「復活信仰の実践性」と深く結びついています。もし聖書に記されたイエス様の復活を知的に受け取るだけで終わるなら、それは単なる教理にとどまります。しかし初代教会は、この復活を実生活の原動力とし、裏切りや苦難、死や絶望ももはや終わりではないことを実地に示してみせました。ペテロや使徒たちがエルサレムの真っただ中で自分たちを殺そうとした勢力にも大胆に福音を宣べ伝える様子は、復活がいかにリアルで爆発的な力をもたらすのかを端的に物語っています。

したがって「教会とは何か」という問いに対して、「エルサレムのマルコの屋上の間から始まり、イスカリオテのユダの裏切りをマッティアの選任によって回復し、聖霊降臨によって全世界へ広がった共同体」と答えることができるでしょう。そのアイデンティティは歴史の時空を超えて今も有効であり、教会が復活信仰を守る限り決して閉ざされません。ときには教会内部で致命的な亀裂が起きたとしても、神は新しい人物を建ててその席を回復し、再び聖霊を注がれるのです。これこそが「エルサレムから始まりローマに至り、さらに全世界に及ぶ」福音の連続性であり、現代の教会が継承すべき信仰の遺産です。

張ダビデ牧師の結論的勧めも、この点に集約されます。「私たちは現代の屋上の間を回復しなければならず、裏切りや失敗が起こったとき、それを覆い隠すのではなく真実に悔い改め、透明に解決することで、神が与えてくださる新たなスタートの機会をつかむべきです。その中心には『復活の主』がおられ、その主が教会を通して成し遂げようとされる宣教の使命が置かれているのです。」教会がこの道に従順するとき、使徒の働きの歴史は中断されることなく、今もなお展開していくに違いありません。

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La Restauración de la Fe en la Resurrección – Pastor David Jang


1. El Aposento Alto de Marcos en Jerusalén, el lugar de la fe en la resurrección

El Aposento Alto de Marcos en Jerusalén es un lugar con un significado muy especial en la historia de la Iglesia cristiana, y al mismo tiempo, un espacio que brinda una profunda visión espiritual a las comunidades eclesiásticas de hoy. Según se relata, en este aposento ocurrió la escena fundamental que abarca los capítulos 1 y 2 del libro de Hechos, donde nació la Iglesia primitiva y sucedió el acontecimiento de la venida del Espíritu Santo. En Hechos 1, se narra el momento en que el Jesús resucitado concluye su ministerio terrenal —justo antes de ascender— dando a sus discípulos sus últimas instrucciones y promesas. A su vez, este Aposento Alto trasciende el concepto de mero espacio físico, pues simboliza “el lugar donde la Iglesia primitiva, aun en medio del temor, se reunió en el corazón de Jerusalén y provocó un cambio histórico”.

El pastor David Jang describe esta escena así: “Aunque los discípulos estaban paralizados por el miedo y el terror, después de su resurrección, Jesús se les apareció durante unos 40 días, los restauró y les infundió fe, haciéndolos reunirse de nuevo en Jerusalén”. Los discípulos se habían dispersado hasta Galilea, pero solo tras encontrarse con el Jesús resucitado pudieron volver a Jerusalén, armados con la “fe en la resurrección”. Este caso muestra claramente el poder transformador de la resurrección dentro de la comunidad de fe, y el Aposento Alto de Marcos se ubica en el punto de partida de dicha transformación.

Ahora bien, ¿por qué debía ser precisamente Jerusalén? Fue la ciudad en que Jesús fue arrestado y crucificado, un lugar asociado a recuerdos sumamente dolorosos y aterradores para los discípulos. Tras la muerte de su Maestro en la cruz, muchos de sus seguidores se dispersaron por completo. Sin embargo, el Señor mismo, con su propia voz, les encomendó: “No os vayáis de Jerusalén, sino esperad la promesa del Padre” (Hch 1:4-5), insistiendo en que se reunieran de nuevo en aquel lugar que tanto temor les provocaba. El pastor David Jang lo interpreta así: “La obra de Dios siempre trasciende nuestras expectativas y nuestro sentido común. La fe en la resurrección se manifiesta cuando, en el lugar más desesperante, se ejerce el poder que transmite la mayor esperanza”.

La característica de la fe en la resurrección radica en la convicción de que “la muerte no es el fin”. Aunque los discípulos, en algún momento, temieron que tras la ejecución de Jesús también ellos fueran arrestados y ejecutados, al contemplar que verdaderamente venció el poder de la muerte y volvió a la vida, experimentaron “una nueva era más allá de la muerte”. Por eso, en Hechos 1:3, se testifica que, durante los 40 días posteriores a su resurrección, Jesús enseñó “acerca del reino de Dios”. Este “reino de Dios” no alude a una mera idea escatológica o filosófica, sino a una dirección práctica acerca de con qué poder debía edificarse la Iglesia en la realidad presente y cómo debía avanzar. Uno de sus puntos centrales era: “Partid desde Jerusalén”.

El pastor David Jang señala: “Podemos definir como ‘la manifestación real de la fe en la resurrección’ el hecho de que las personas se levanten de nuevo en el lugar en que más débiles se sintieron y cayeron”. Así subraya la enseñanza que deja el Aposento Alto de Marcos. Cuando los discípulos se reunieron al principio en ese aposento, seguramente el ambiente era uno de extremo sigilo. Tras los acontecimientos de la cruz, el cuerpo de Jesús yacía en el sepulcro, y las autoridades planeaban perseguir a quienes habían seguido al Crucificado. Por tanto, aquel aposento probablemente se utilizó solo como un refugio momentáneo para orar en secreto. Sin embargo, el Señor no dijo “deténganse ahí y no hagan nada”, sino “esperen hasta recibir el Espíritu Santo”. Así, aquel lugar pasó de ser un “refugio impotente” a convertirse en la “fuente de poder”, gracias a la venida del Espíritu Santo.

En efecto, cuando el Espíritu Santo descendió (Hechos 2), ellos dejaron de ser discípulos temerosos escondidos tras cerradas puertas. El aposento, antes marcado por el pánico, se transformó en el escenario donde se manifestó la convicción de la resurrección y la potencia del Espíritu Santo, de manera que los discípulos salieron a las calles de Jerusalén a predicar el evangelio con valentía. Según el pastor David Jang: “La resurrección, si se queda solo a nivel doctrinal, no tiene sentido; sin embargo, cuando la fe en la resurrección se convierte en el poder que trastoca la vida real, entonces incluso dentro de la ciudad de Jerusalén, donde el temor abundaba, se ve a la gente actuar superando el miedo”.

Este “actuar la fe” se evidencia en todo el libro de Hechos: se inicia en Jerusalén, pasa por Samaria y toda Judea, y se extiende hasta lo último de la tierra en un gran itinerario de proclamación histórica del evangelio. La primera escena de esta fe puesta en acción se ve en el suceso de Pentecostés (Hechos 2), cuando aquellos que antes estaban escondidos en el aposento salen a la calle, proclaman el evangelio y, en un solo día, miles se arrepienten y reciben el bautismo. Y el punto de ignición de este fenómeno fue precisamente el Aposento Alto de Marcos.

Además, este aposento ha sido llamado “la matriz” o “el útero de la Iglesia”. La razón es que el surgimiento de una nueva era se asemeja al nacimiento de una nueva vida: mediante la certeza en el Señor resucitado y la venida del Espíritu Santo, brotó allí una “nueva comunidad”. Mientras Jesús vivía entre ellos, los discípulos se encontraban en un período de formación (recibían enseñanza y caminaban junto al Maestro). Sin embargo, tras la ascensión de Jesús y la llegada del Espíritu Santo, estos discípulos se convirtieron en “pilares de la comunidad eclesiástica”, asumiendo la responsabilidad de expandir el evangelio por iniciativa propia. El corazón de ese punto de inflexión fue el Aposento Alto, y la fuerza motora que lo impulsó fue la fe en la resurrección.

Recordando la escena de la restauración de Pedro en Juan 21, podemos comprender cómo se encontraron con el Jesús resucitado y cómo confirmaron de nuevo su misión para regresar a Jerusalén en obediencia. Luego de que Pedro negara tres veces a Jesús, el Maestro le preguntó tres veces: “¿Me amas?”, y Pedro confesó su amor. Solo entonces aquel discípulo, derrumbado por su traición, pudo abrazarse a sí mismo y renacer como la “roca” (Pedro). Para el pastor David Jang, este pasaje enseña que “la Iglesia no se mueve por programas o capacidad organizativa, sino que su fuerza motriz se halla en el ‘amor al Señor’. Ese amor nace de la resurrección del Señor y se afianza en la gracia de Aquel que nos acoge cuando la confesamos con nuestra boca y la creemos en el corazón”.

Así, el Aposento Alto de Marcos también representaba esa “confesión”, “arrepentimiento” y “fe” reunidos en un mismo espacio. Los discípulos que lo negaron, que se dispersaron, regresaron y formaron una sola comunidad, hallando el coraje para sobreponerse a la desesperanza y congregarse, gracias a la resurrección del Señor y a la promesa del Espíritu Santo. “Cuando relacionamos la escena de la pasión de Jesús (Mateo 26 y siguientes), con la imagen de los discípulos que vuelven a Galilea en Juan 21 y finalmente regresan a Jerusalén en Hechos 1, comprendemos el mensaje real de la fe en la resurrección para la Iglesia contemporánea”, recalca David Jang.

De este modo, el Aposento Alto de Marcos se convirtió en el lugar de “la transformación: del temor a la valentía, de la dispersión a la reunión, de la vergüenza y negación al arrepentimiento y la confesión”. La Iglesia de hoy necesita meditar profundamente sobre este punto. El mensaje es que “si la Iglesia, llegado cierto momento, permanece escondida por temor a ser señalada o perseguida socialmente, necesita de nuevo la llama del Espíritu que descendió en el Aposento Alto de Marcos”. Esta es la aplicación presente de la fe en la resurrección. Al creer que Jesús, vencedor de la muerte, sigue obrando en medio de nosotros para edificar Su Iglesia y respaldarla en su misión de predicar valientemente el evangelio en pleno corazón del mundo, podemos emprender el camino “desde Jerusalén hasta lo último de la tierra” con gozo.

A la luz de todo esto, el pastor David Jang insiste en que “no consideremos el Aposento Alto de Marcos solo como un lugar histórico, sino que cada Iglesia hoy restaure su propio ‘aposento alto’”. Podría ser “el lugar donde anhelamos la presencia del Espíritu y oramos” o “el lugar donde sostenemos y confesamos unidos la fe en la resurrección”. Reunirse a orar en el aposento alto no es huir o esconderse, sino “detenerse a recibir poder con el fin de salir al mundo”, tal como Jesús prometió a sus discípulos: “Dentro de no muchos días seréis bautizados con el Espíritu Santo” (Hch 1:5). Esa promesa se cumplió en el Aposento Alto, y así la Iglesia primitiva, lejos de ser exterminada, se extendió hasta los confines del mundo.


2. La elección de Matías: la restauración de la Iglesia al llenar el vacío de Judas

En la segunda parte de Hechos 1, los discípulos pasan por el suceso de completar el puesto del duodécimo apóstol. En ese tiempo intermedio entre la Pascua de resurrección y Pentecostés, uno de los grandes temas era “¿Qué hacer con la traición de Judas Iscariote, a quien Jesús había llamado para ser uno de los Doce, y con las consecuencias de sus actos?”. Judas vendió a Jesús por treinta monedas de plata y luego se suicidó. Además, según Hechos 1:18, con el dinero de su injusto salario compró un terreno, y allí pereció con sus entrañas desparramadas, convirtiéndose en un símbolo de la “tragedia del precio de sangre”.

El pastor David Jang describe la tragedia de Judas como “el crimen más grave cometido por alguien que estaba en la posición más cercana a Jesús”. Judas era el encargado del dinero dentro de la comunidad de discípulos; es decir, manejaba las finanzas y el servicio, un rol de gran importancia. Lo mismo ocurre en la Iglesia: a menudo, quienes administran las finanzas y el servicio han de hacerlo con la mayor llenura de gracia, pues se trata de un puesto crucial, pero también puede ser el canal por donde se filtren las tentaciones y el engaño de Satanás. Esto ocurre porque para sostener la comunidad se necesita dinero, y ese mismo dinero puede tocar intereses mundanos o ambiciones personales. Por eso la Biblia reitera advertencias contra “el amor al dinero, raíz de toda clase de males” (1 Ti 6:10), y relata que la Iglesia primitiva “tenía todas las cosas en común y repartía a cada uno según su necesidad” (Hch 2:45, 4:34) para no corromperse atándose a lo material.

Sin embargo, Judas, preso de la codicia y de cálculos políticos, sucumbió a la influencia de Satanás y entregó a Jesús. Aunque sintió remordimiento poco después, no llegó a un verdadero arrepentimiento, sino que puso fin a su vida de forma trágica, dejando a la Iglesia con la penosa experiencia de haber “perdido a uno de los Doce”. Los Doce Apóstoles simbolizaban las doce tribus de Israel y eran como “las puertas” de la nueva comunidad pactada, designada por el mismo Jesús. Una de esas puertas se vino abajo; restaurarla era una tarea urgente.

Así, en Hechos 1, la comunidad primitiva se reúne para subsanar esa vacante. En esa asamblea eclesial, se elige al nuevo apóstol para ocupar aquel lugar, que resultó ser Matías. Al observar el proceso, aprendemos cómo la Iglesia aborda sus crisis. En Hechos 1:21-22, Pedro propone: “Debemos buscar a alguien que sea testigo de la resurrección de Jesús con nosotros. Ha de ser uno que haya estado con nosotros todo el tiempo, desde el bautismo de Juan hasta el día en que el Señor fue llevado al cielo”. Finalmente, surgieron dos candidatos, y la Iglesia primitiva, por medio de la oración y la suerte, eligió a Matías.

El pastor David Jang destaca varios puntos relevantes:

  1. La primitiva Iglesia consideró “ser testigo de la resurrección” como requisito principal. El propósito de la existencia de la Iglesia es dar testimonio del Señor resucitado, por lo que la misión fundamental de un apóstol también era proclamar la resurrección. Matías, al igual que el otro candidato, era uno de los que habían presenciado de cerca el ministerio, el sufrimiento, la muerte y la resurrección de Jesús, acompañando siempre a los Doce.
  2. Llama la atención el proceso de decisión: se acuerda en comunidad, se ora y, finalmente, se recurre al sorteo (echan suertes). De esta manera, la Iglesia demuestra que no escoge líderes por cálculos humanos ni compromisos políticos, sino que rinde su destino a la soberanía divina.
  3. Aunque la Biblia no describe en detalle los logros posteriores de Matías, sí muestra que, gracias a esta elección, los Doce recobraron su totalidad y estuvieron listos para recibir al Espíritu Santo en Pentecostés.

¿Por qué es importante este suceso? Antes de la venida del Espíritu, lo primero que hizo la Iglesia fue “restaurar el equipo de liderazgo (el grupo de apóstoles)”. Probablemente, sin sanar la herida y el vacío dejados por Judas, la Iglesia difícilmente podría haber estado unida. Seguramente en los corazones persistía el resentimiento de “uno de los nuestros traicionó al Señor”, y la confianza mutua entre los discípulos debía ser renovada con urgencia. Asimismo, los discípulos, que se habían dispersado, se reunieron de nuevo en Jerusalén para orar y comprometerse con firmeza: “Nunca más volverá a ocurrir una traición así”.

El pastor David Jang señala: “La historia de Judas muestra cuán profundamente puede desmoronarse la comunidad debido a la traición de un líder dentro de la Iglesia”. Por ello, la Iglesia primitiva no silenció ni escondió el caso de Judas, sino que en los albores mismos de su surgimiento se encargó del problema con transparencia. El dinero ensangrentado fue arrojado al templo y sirvió para comprar “el Campo de Sangre” (Mt 27:5-8), algo que se hizo público. La Iglesia, lejos de ocultar esa vergüenza, la interpretó como parte del cumplimiento de la profecía (en Jeremías o los Salmos), oró unánimemente y designó al sucesor de Judas con la convicción de la Palabra.

Así, Matías heredó el lugar de apóstol y la Iglesia recuperó el número de Doce, fortaleciéndose en la unidad espiritual para recibir la efusión del Espíritu en Pentecostés. Gracias a la unción del Espíritu, los apóstoles partieron desde Jerusalén para llevar el evangelio por toda Judea, Samaria y hasta lo último de la tierra. Si la división y la herida causadas por Judas hubiesen quedado sin resolver, la Iglesia se habría derrumbado incluso antes de comenzar. Pero, por el contrario, al exponer la herida y resolverla públicamente, la Iglesia se renovó y maduró.

Bajo otra perspectiva, la caída y muerte de Judas infundió en la Iglesia primitiva la conciencia de que “nadie puede confiarse en este camino”. Un hombre que anduvo junto a Jesús durante tres años, presenció milagros y escuchó su Palabra, e incluso fue encargado de la bolsa de dinero, se desplomó. Esto recuerda a todos los miembros de la comunidad que en cualquier momento pueden ser blanco de la tentación si no vigilan en oración y permanecen en la Palabra y el Espíritu. El pastor David Jang advierte: “Lo mismo puede ocurrir con los líderes actuales de la Iglesia. Por muy extraordinario que alguien parezca, si no se examina continuamente en la Palabra y en el Espíritu, y no vela en oración, Satanás puede utilizarlo en cualquier momento”. De hecho, la historia eclesiástica está llena de traiciones y caídas. Sin embargo, cada vez, Dios suscita nuevas personas —como Matías— para ocupar el vacío y proseguir su obra.

¿Qué aprendemos hoy de la elección de Matías?

  1. Que la Iglesia ha de cubrir los puestos de liderazgo más importantes mediante la oración y el consenso comunitario, evaluando, sobre todo, la “fe genuina en la resurrección” y la “comunión constante con el Señor”. Capacidades, fama o habilidades políticas no pueden ser el criterio. Es decisivo el testimonio de “haber estado con el Señor en su sufrimiento, muerte y resurrección” y poder confesar esa fe de corazón.
  2. Cuando surgen grandes heridas en la Iglesia, ya sea por la traición de un líder o por otro motivo, no se debe tratar como un problema individual ni esconderlo, sino que la comunidad entera ha de sufrir, orar y buscar “la forma de sanar” a través de la Palabra y la oración. Tras la caída de Judas, la Iglesia primitiva no malgastó energías en criticarlo sin más, sino que buscó en la Escritura y la revelación el modo de abrir “un nuevo camino”.
  3. Todo este proceso apuntaba, en última instancia, a la venida del Espíritu Santo. ¿Por qué la Iglesia, antes de Pentecostés, se ocupó de este asunto? Porque necesitaban presentarse “en una condición íntegra” para recibir al Espíritu. Si la injusticia y el caos no hubieran sido subsanados, habrían dificultado la gran obra del Espíritu. El pastor David Jang enfatiza: “Antes de hablar del mover del Espíritu, el avivamiento o el crecimiento, la Iglesia debe tratar con sinceridad el pecado y la injusticia en su interior, y si hay líderes caídos, no encubrirlos, sino buscar la sanación genuina”.

En ese sentido, el paso de “dejar atrás a Judas y levantar a Matías” es un símbolo de que, “aunque la Iglesia sufra la peor de las heridas, Dios siempre proporciona un camino de restauración dentro de Su plan”. Por supuesto, Judas no fue rechazado desde el inicio; él mismo eligió su camino y terminó en la fatalidad. La Iglesia extiende a todos la invitación a la salvación, pero si una persona la rechaza hasta el final, la tragedia es inevitable. Sin embargo, la Iglesia, en vez de ocultar la tragedia, debe buscar la fuerza de la renovación y el arrepentimiento. En ese camino, la “fe en la resurrección” resulta clave.

La fe en la resurrección es la creencia en “el poder de Dios que destruye la muerte y trae vida nueva”. Judas fue quien desencadenó la muerte de Jesús; luego el remordimiento lo consumió, mas Jesús resucitó, abriendo la senda de la vida. El impacto y el miedo que dejó la traición de Judas se superó con la esperanza que brota de la resurrección de Jesús. Cuando Matías llenó ese vacío, los Doce recobraron su unidad y esperaron unidos al Espíritu Santo. Con la venida del Espíritu, empezaron a predicar el evangelio con valentía en Jerusalén. En los primeros capítulos de Hechos (del 1 al 4), Pedro y Juan, ante la guardia del templo y las autoridades religiosas, declararon sin temor: “No hay otro nombre bajo el cielo, dado a los hombres, en que podamos ser salvos” (Hch 4:12). Es evidente que este Pedro ya no es el mismo que negó a Jesús tres veces antes de que el gallo cantase. Ahora es un hombre restaurado en el Aposento Alto de Marcos, lleno del Espíritu, y representante de los “Doce Apóstoles completos” junto a Matías, predicando con denuedo el evangelio. Y en ello se encierra un poderoso mensaje: “Dios también ha restaurado el puesto de aquel líder caído”.

El pastor David Jang comenta que, “así como la Iglesia experimentó sanidad tras perder a Judas y ganar a Matías, del mismo modo la Iglesia actual, herida y ensangrentada, puede recibir sanidad y ser llenada de ‘vino nuevo’”. No es solo historia antigua, sino que en la actualidad abundan conflictos, corrupción y traiciones en la Iglesia. Siempre se plantea la cuestión de cómo escoger a un “nuevo Matías” para ordenar la comunidad y disponerse a recibir la obra del Espíritu.

La Iglesia es “la comunidad que abre una era nueva por medio del Espíritu”, al tiempo que atraviesa muchas intersecciones entre “traición y arrepentimiento, muerte y resurrección, desaliento y restauración” para crecer. Judas Iscariote aceleró la muerte de Jesús; Matías llenó aquel lugar vacío, propiciando la expansión del evangelio. Pedro huyó negando al Señor, pero Jesús lo buscó de nuevo en Juan 21, para que confesara su amor, y en Hechos se convirtió en el primer predicador. Una vez reestructurados los apóstoles, la Iglesia primitiva contempló en el Aposento Alto la venida del Espíritu. Desde ese instante, la Iglesia no se ocultó más, sino que salió a predicar el evangelio, provocando un gran revuelo en Jerusalén.

¿Puede la Iglesia de hoy experimentar algo similar? Para el pastor David Jang, “por supuesto que sí. Sin embargo, la condición es que la Iglesia crea realmente en el poder de la resurrección, confronte sus problemas internos (traición, corrupción, desconfianza) con arrepentimiento y oración, y busque la guía total del Espíritu”. El Aposento Alto de Marcos y la elección de Matías ilustran perfectamente cómo la Iglesia vive de manera tangible el poder de Jesucristo resucitado y cómo supera los conflictos y heridas internas para iniciar una nueva etapa.

La esencia del cristianismo, representada por la fe en la resurrección, proclama que “la muerte, la desesperanza y el fracaso de este mundo no son la última palabra”. Incluso ante el caso desesperanzador de Judas Iscariote, la Iglesia prosiguió siglos de evangelización apoyada en un sustituto, Matías. Aunque en ocasiones seamos como Pedro, negando al Señor y abrumados por la culpa, en Juan 21 encontramos a un Señor que vuelve para restaurarnos, y, por esa gracia, somos conducidos al Aposento Alto de Marcos, no para permanecer en una impotencia sin salida, sino para recibir el poder del Espíritu y salir al corazón del mundo.

Así, la Iglesia primitiva culmina su trayectoria en el último versículo de Hechos 28 con la frase “sin impedimento alguno”, proclamando que nada pudo detener la propagación del evangelio. Pablo anuncia el evangelio incluso en su prisión en Roma, y Pedro, según la tradición, terminó su carrera crucificado cabeza abajo. Pero incontables discípulos ocuparon su lugar, de modo que, aunque la Iglesia sufra vacilaciones y tropiezos, por la fe en la resurrección y el poder del Espíritu se levanta una y otra vez. Que uno de los Doce cayera no impidió que Dios restaurara el apostolado y extendiera Su obra hasta los confines de la tierra.

La elección de Matías sintetiza tanto la “restauración” como el “avance”. Al sanar la herida interna de la Iglesia y basarse en la fe en la resurrección, se abre un horizonte de mayor alcance. Ese mensaje sigue siendo vigente hoy, donde cada líder enfrenta multitud de conflictos y problemas en su campo ministerial. Volver la mirada hacia la Iglesia primitiva nos enseña que la respuesta está en “la sólida confesión de la resurrección, la espera en el Espíritu y la transparencia comunitaria”.

El pastor David Jang, a modo de conclusión, expresa: “La resurrección es poder. Cuando ese poder obra en nuestro corazón, vivifica a las personas, a la Iglesia y al Cuerpo de Cristo. Por grande que sea el traidor, la Iglesia, con la ayuda de Dios, puede hallar la vía de la restauración y un nuevo comienzo. Así como la caída de Judas no significó el fin de la historia eclesiástica, las profundas heridas que enfrentamos hoy tampoco pueden anular la promesa del Reino de Dios”.

Esta es la razón por la que “el Aposento Alto de Marcos y la elección de Matías” se vinculan de modo decisivo. El Aposento Alto de Marcos fue el lugar donde los discípulos escondidos, llenos de miedo, recibieron al Espíritu y comenzaron a predicar con valentía. La elección de Matías, por su parte, ilustra cómo la Iglesia superó la traición y la muerte de uno de los suyos, recuperando su “comunidad completa”. Ambas historias muestran cómo las dinámicas de traición, negación y miedo en la Iglesia se transforman en restauración y poder mediante la resurrección del Señor y la presencia del Espíritu. Aun con lágrimas y recuerdos amargos, la gracia de Dios estuvo presente, y la Iglesia salió de Jerusalén para llevar el evangelio hasta los confines de la tierra.

Lo mismo se aplica a la Iglesia de hoy: si una comunidad, al igual que el Aposento Alto de Marcos, recupera su propio “aposento alto” y se llena de fe en la resurrección, y si sabe enfrentar el problema que dejó un “Judas” de manera tan transparente como se hizo al elegir a “Matías”, podrá experimentar una nueva obra del Espíritu. El acontecimiento de Pentecostés no fue un suceso aislado en un punto del pasado, sino un movimiento divino que puede repetirse en la Iglesia de cualquier generación y lugar.

Esta enseñanza se alinea con la insistencia del pastor David Jang en la “dimensión práctica” de la fe en la resurrección. Si solo entendemos la resurrección de Jesús de manera intelectual, se queda en doctrina. Pero la Iglesia primitiva hizo de la resurrección su fuerza vital, demostrando que incluso la traición, el sufrimiento y la muerte ya no eran el final. Que Pedro y los apóstoles predicaran con osadía en pleno centro de Jerusalén, frente a quienes deseaban matarlos, ejemplifica cuán real y explosiva podía ser su vivencia de la resurrección.

Por tanto, ante la pregunta “¿Qué es la Iglesia?”, podemos responder: “Es la comunidad que, partiendo del Aposento Alto de Marcos en Jerusalén, superó la traición de Judas restaurando su apostolado con Matías, recibió la venida del Espíritu en Pentecostés y se extendió hasta los confines de la tierra”. Tal identidad trasciende la historia y sigue siendo válida hoy. Mientras la Iglesia custodie la fe en la resurrección, sus puertas jamás se cerrarán definitivamente. Puede tambalear o caer de vez en cuando por causas internas o externas, pero Dios levantará nuevas personas para recomponerla y derramar otra vez Su Espíritu. Así prosigue la sucesión del evangelio “desde Jerusalén hasta Roma y luego por todo el mundo”, un patrimonio de fe que la Iglesia contemporánea ha heredado.

La exhortación final del pastor David Jang también apunta a ello: “Necesitamos restaurar el aposento alto actual; cuando ocurra traición y fracaso, en vez de encubrirlo, hemos de buscar una solución verdadera mediante el arrepentimiento y la transparencia, abrazando la oportunidad de un nuevo comienzo que Dios ofrece. En el centro se halla el ‘Señor Resucitado’ y la misión evangelizadora que Él desea cumplir a través de la Iglesia”. Si respondemos con obediencia a este llamado, la historia de Hechos no se detendrá, sino que continuará manifestándose en nuestros días.

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